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15 minutes par jour et 7 exercices pour augmenter la confiance en soi

15 minutes par jour et 7 exercices pour augmenter la confiance en soi

« Aie confiance en toi-même, et tu sauras vivre. » Cette citation de Goethe résume bien le message derrière cet article. Beaucoup de personnes confondent encore confiance en soi et timidité. Certes, un manque de confiance en soi a un impact sur ses relations avec autrui. Mais ce n’est pas la seule  ! L’estime de soi, ainsi que la capacité à rebondir en cas d’échec font également partie intégrante de la confiance en soi. Quand vous ne vous sentez plus aligné dans votre travail, que vous pensez à vous reconvertir, mais que vous n’osez pas : « Je n’y arriverai jamais », « Que vont penser les autres ? », « Que faire si j’échoue ? », c’est votre manque de confiance en vous qui parle. La bonne nouvelle, c’est qu’avec un peu de pratique, prendre confiance en soi est possible ! Découvrez 7 exercices pour augmenter la confiance en soi, à pratiquer au moins quelques minutes chaque jour et sans modération !

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Améliorer son estime de soi

Se rappeler ses qualités

Quand quelqu’un vous interroge sur vos qualités, êtes-vous du genre à bafouiller et hésiter, tout en vous demandant : « pourquoi ne m’a-t-il pas demandé mes défauts ? J’en ai déjà 10 en tête… » ? Si vous vous reconnaissez dans ce comportement, alors cet exercice est fait pour vous ! Avant de le mettre en place, vous devrez mener une petite investigation. Demandez à quelques-uns de vos proches les 3 qualités principales qu’ils vous donneraient. Vous pouvez mener l’enquête auprès d’un collègue de longue date que vous appréciez, d’un membre de votre famille, de votre conjoint, d’un ami et noter toutes leurs réponses.

Maintenant que vous avez votre liste de qualités, votre but va être de la mémoriser et de la réciter régulièrement, un peu comme une poésie. Même si c’est un exercice difficile, l’idéal est de les dire à voix haute devant le miroir tous les matins. Si c’est trop contraignant, vous pouvez vous les répéter dans votre tête, par exemple pendant votre brossage de dents. Ayez toujours votre liste initiale à portée de main au cas où vous auriez un petit trou de mémoire. Voilà une belle façon de démarrer la journée en toute confiance !

En finir avec les mots saboteurs

Vous arrive-t-il de vous traiter de « stupide », « égoïste », «  », parfois même à voix haute ? Un conseil : arrêtez. Ce comportement peut vous paraître anodin, mais il ne l’est pas, loin de là. À chaque fois que vous ancrez un adjectif dévalorisant dans votre tête, vous entamez votre estime et votre confiance en vous-même. Vous vous construisez une croyance limitante qui n’est pas sans conséquence et qui finira par vous convaincre que vous n’êtes pas assez intelligent, solide ou charismatique pour décrocher ce job, monter votre entreprise et poursuivre vos rêves. 

Pour mener à bien cet exercice, le plus important est de prendre conscience des situations où vous employez ces mots saboteurs. Dès que vous vous surprenez à prononcer ou penser un mot dévalorisant, essayez de reformuler la phrase de manière plus positive. Par exemple : « Je suis tête en l’air, j’ai oublié mes clés ! » Et si vous vous disiez à la place : « Certes, j’ai oublié mes clés et je ne m’en suis rappelé qu’après avoir claqué la porte. La prochaine fois, je m’en souviendrai avant de quitter la maison. » En pratiquant cet exercice dès que la situation se présente, vous perdrez petit à petit l’habitude de vous dévaloriser.

Se reconnecter au positif

Souriez à la vie et la vie vous sourira. Cette citation reprise à l’envi n’est-elle qu’un doux rêve idéaliste ? Ce n’est pas ce que nous pensons ! Êtes-vous familier avec la méthode Coué ? Le principe est simple : suggérer à votre imagination ce que vous voulez voir arriver. Ainsi, quand vous vous répétez dans votre tête des affirmations positives comme : « Je suis capable d’accomplir de grandes choses », « Je suis en paix avec moi-même » ou « Je m’affirme de plus en plus, avec bienveillance et authenticité », vous finissez par les intégrer. Choisissez-en une qui vous inspire chaque jour (par exemple avec cette liste d’affirmations positives) et répétez-la quelques fois sous la douche le matin. Pour un petit coup de boost en plus, vous pouvez même faire parler votre corps : souriez et prenez une posture confiante.

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Prendre confiance en soi dans ses relations avec les autres

Accepter les compliments et en donner

Quand vous recevez un compliment, vous arrive-t-il de refuser d’en prendre l’entière responsabilité ? « J’ai eu de la chance »,  « Je n’y serai pas arrivé seul. » Sachez que dans ces moments-là, c’est votre manque de confiance en vous qui parle à votre place. La prochaine fois que vous recevez un compliment, acceptez-le en disant simplement « Merci ». 

Prenez aussi l’habitude de donner des compliments aux autres. C’est le meilleur moyen d’en recevoir à votre tour et c’est un excellent exercice pour augmenter sa confiance en soi. Adoptez la bonne pratique suivante : un jour, un compliment ! Chaque jour, essayez de complimenter quelqu’un : votre collègue qui a donné une présentation très claire, votre proche qui vous a cuisiné un excellent repas, votre enfant qui a eu une bonne note à l’école.

Éviter la comparaison dévalorisante

Le manque de confiance en soi est souvent renforcé par les comparaisons que nous faisons vis-à-vis d’autrui. Mettez-vous bien en tête que vous comparez toute votre vie avec ce que les autres veulent bien vous montrer de la leur, c’est-à-dire le meilleur.

Par exemple, votre vieil ami du lycée a monté une entreprise à succès pendant que vous vous épuisez dans un job sans perspective palpitante d’évolution ? Peut-être que cet ami travaille non stop et se sent très seul, contrairement à vous qui avez une famille aimante pour vous soutenir. Quand vous vous prenez en flagrant délit de comparaison dévalorisante, essayez de la tourner de façon  : « Cet ami a trouvé sa voie professionnelle, comment puis-je faire pour faire de même ? Peut-être puis-je commencer par lui poser quelques questions sur son parcours ? »
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Accepter ses erreurs et en tirer des enseignements

Vous n’êtes pas parfait, mais c’est normal ! Oui, il vous arrive de faire des erreurs : rater une présentation, ne pas réussir un entretien d’embauche, ou juste casser une assiette en vidant le lave-vaisselle. Non, ce n’est pas grave ! Ce qui compte, c’est la façon avec laquelle vous gérez les émotions que ces situations vous procurent. Vous ne vous laissez pas abattre ? Vous acceptez vos déconvenues et en tirez des enseignements ? Vous êtes sur la bonne voie ! Entraînez-vous chaque jour à faire le bilan de vos petites erreurs et de ce qu’elles vous ont appris pour aller de l’avant !

Si vous voulez vous détacher pleinement du jugement des autres et prendre plus de risques, découvrez un autre de nos articles sur la confiance en soi.

Sortir de sa zone de confort et passer à l’action

Savez-vous comment votre routine arrive à être à la fois confortable et ennuyeuse ? C’est parce que vous en maîtrisez tous les aspects. Elle est donc sans surprise, bonne comme mauvaise. C’est agréable mais en contrepartie, c’est un quotidien qui vous lance peu de défis ! Et pourtant, ce sont ceux-ci qui vous font avancer et grandir. Notre conseil : osez sortir de votre zone de confort !

Il ne s’agit pas non plus de tout plaquer du jour au lendemain pour devenir maraîcher dans la Drôme ! L’idée est plutôt de vous lancer des mini-défis qui vont vous donner un peu de fil à retordre. En les réussissant haut la main, vous augmenterez petit à petit votre confiance en vous. Votre mission si vous l’acceptez : vous lancer un défi par semaine ! En voici 2 exemples : 

  • vous n’osez pas affirmer vos idées en réunion ? Essayez d’initier une de vos propositions lors de la prochaine réunion. Si vous n’y arrivez pas, ne vous culpabilisez pas et retentez votre chance !
  • l’entreprenariat vous tente mais vous fait très peur en même temps ? Imprégnez-vous de témoignages inspirants, par exemple grâce à ces 10 podcasts motivants, ou menez l’enquête auprès d’un entrepreneur de votre réseau.

Pour continuer la lecture : découvrez nos 5 conseils pour accepter l’échec professionnel et rebondir en cas de déconvenue !

La checklist d’exercices pour augmenter la confiance en soi, jour après jour

À vous de l’adapter en fonction de vos habitudes et votre emploi du temps, mais voici une checklist pour mettre en place dès aujourd’hui une nouvelle routine et booster votre confiance en vous ! Investissez 15 minutes de votre journée et changez votre vie dès aujourd’hui. 

Pour bien démarrer la journée :

[ ] Se rappeler et se répéter sa liste de qualités (en se brossant les dents par exemple).
[ ] Noter et se répéter plusieurs fois une pensée positive. 
[ ] Réfléchir à une circonstance qui permettrait de faire un compliment sincère au cours de la journée.
[ ] S’assurer que le petit défi de la semaine est défini et a sa place dans l’agenda.

Pour faire le bilan le soir :

[ ] Faire le point sur les éventuels mots saboteurs employés à son égard et reformuler positivement ses pensées dévalorisantes.
[ ] Noter les compliments donnés et reçus.
[ ] Tirer des enseignements de ses erreurs ou échecs de la journée. Si besoin, définir des actions pour aller de l’avant.
[ ] Réfléchir à ses éventuelles comparaisons dévalorisantes vis-à-vis d’autrui. Comment les reformuler de manière inspirante ?

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Êtes-vous prêt à vous lancer et mettre en pratique ces 7 exercices pour augmenter la confiance en soi ? N’hésitez pas à les mettre en place un par un, en commençant par celui qui vous parle le plus. Lequel est-ce ? Racontez-nous en commentaires ! Pour une dose de motivation supplémentaire, découvrez cette courte vidéo inspirante et instructive (elle est en anglais, activez les sous-titres français si besoin).

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Créer son entreprise en restant salarié : 4 pistes à explorer

Créer son entreprise en restant salarié : 4 pistes à explorer

Vous en avez marre de votre situation actuelle de salarié ? Vous aspirez à la liberté, aux défis des entrepreneurs ? Oui, mais voilà, vous avez un prêt à rembourser, un loyer à payer et des contraintes financières. Pour vous, il est hors de question de tout plaquer du jour au lendemain et d’avoir le couteau sous la gorge au moment de payer vos factures… Peut-être avez-vous même déjà tenté la négociation d’une rupture conventionnelle auprès de votre employeur mais sans succès ? Ou alors, votre réflexion débute tout juste et vous vous demandez : « Je suis en CDI et je veux créer mon entreprise, par où commencer ? » Ne laissez pas encore votre rêve entrepreneurial s’envoler. Il existe des solutions pour créer son entreprise en restant salarié. Faisons ensemble un tour d’horizon de vos possibilités.

Créer son entreprise en restant salarié chez son employeur actuel

Vos obligations légales

Bonne nouvelle, lancer sa boîte en gardant son boulot, dans la plupart des situations, c’est faisable. Toutefois, avant de vous lancer dans le grand bain, assurez-vous de ne pas rompre une clause de votre contrat de travail actuel :

  • la non-concurrence. Ne travaillez pas pour les concurrents de votre employeur, notamment si vous décidez de devenir indépendant dans votre secteur d’activité. En cas de doute, discutez-en et trouvez un accord avec votre hiérarchie ;
  • l’obligation de loyauté. Si vous proposez des services similaires à ceux de votre employeur, vous n’avez pas le droit de démarcher ses clients pour votre propre entreprise. Tout contrat de travail en France vous oblige à être loyal envers votre employeur ;
  • avez-vous une clause d’exclusivité ? Elle n’est pas obligatoire, mais doit être mentionnée dans votre contrat de travail si elle existe. Si vous en avez une, vous pouvez demander la levée temporaire de la clause pour une durée d’un an lorsque vous créez ou reprenez une entreprise. Si votre demande est refusée, vous ne pourrez malheureusement pas vous lancer dans votre projet entrepreneurial sans quitter votre employeur actuel.

Attention, si vous êtes fonctionnaire, le cumul d’activités est très encadré et n’est pas aussi simple que pour un salarié dans le privé. Dans cette situation, vous ne pouvez pas créer de micro-entreprise si vous êtes à temps plein. Vous devez forcément obtenir l’autorisation de votre hiérarchie pour passer à temps partiel et commencer votre activité entrepreneuriale. Si vous êtes dans ce cas-là, lisez attentivement les modalités du cumul d’activités dans la fonction publique.

Vous vous posez la question de quel type d’entreprise créer ? Voici un article qui passe en revue les différentes possibilités de statut juridique pour votre entreprise.

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Libérer du temps pour votre projet entrepreneurial

Maintenant que vous avez une vision claire de vos obligations envers votre employeur, c’est le moment de vous lancer ! Vous pouvez tout à fait profiter de votre temps libre pour travailler sur votre projet de création d’entreprise : avant ou après le travail en semaine, quelques heures le week-end. Toutefois, vous aurez peut-être vite la sensation que ce temps ne vous suffit pas ou que cumuler les 2 vous fatigue au quotidien. Heureusement, des solutions existent pour vous libérer du temps tout en gardant la sécurité de votre emploi salarié.

Négocier un mi-temps

La première chose que vous pouvez faire est de négocier un temps partiel avec votre employeur : travailler 4 jours ou 3 jours par semaine en fonction de vos besoins financiers et du temps que vous souhaitez consacrer à votre projet. 

Vérifiez si votre convention collective ne prévoit pas déjà des cas de passage à temps partiel. Vous y trouverez alors toutes les informations sur le délai à prévoir entre votre demande et le passage effectif à mi-temps, ainsi que le temps de réponse de votre entreprise.

N’oubliez pas de préciser les modalités de votre nouvelle organisation avec votre employeur !

  • Souhaitez-vous un ou 2 jours fixes par semaine ? Si oui, lesquels ?
  • Souhaitez-vous un temps aménagé où vous disposez de plus de jours de congés que vous placez quand vous le souhaitez ?
  • Pour combien de temps pouvez-vous et souhaitez-vous disposer de ce mi-temps ?
  • Quelles sont vos conditions de retour à temps plein si nécessaire ?

Une fois votre demande acceptée, vous signez un avenant à votre contrat de travail et décidez d’une date de début de temps partiel. Vous avez maintenant un ou 2 jours dédiés par semaine pour votre projet ! Savez-vous que vous venez de rejoindre les rangs des slasheurs ? Peut-être même trouverez-vous votre épanouissement professionnel dans cette double activité et déciderez de rester salarié et entrepreneur ? Découvrez dans notre article dédié si vous possédez le profil du slasheur.

Prendre un congé pour création d’entreprise

Si vous avez au moins 2 ans d’ancienneté chez votre employeur actuel, vous pouvez demander un congé pour création d’entreprise. D’une durée maximale d’un an, renouvelable une année supplémentaire, ce congé vous permet de vous consacrer à temps plein sur votre projet pendant une durée déterminée.

 Il est adapté pour vous si vous disposez de quelques économies de côté. Eh oui, contrairement au mi-temps, pendant ce congé, vous ne toucherez pas votre salaire. Si vous avez des congés payés non pris en réserve, vous pouvez demander à les poser pour percevoir un salaire pendant votre création d’entreprise, au moins temporairement.

Vous devez formuler votre demande au moins 2 mois avant la date souhaitée de début de congé. Si vous êtes dans une entreprise de plus de 300 salariés, votre employeur ne peut refuser que si vous ne remplissez pas les conditions d’attribution du congé (délai trop court, ancienneté insuffisante). Il peut toutefois vous demander de reporter votre départ, mais pour une durée de 6 mois maximum.

Se lancer dans l’entrepreneuriat en gardant un statut de salarié et en quittant son entreprise

Vous ne pouvez ou ne voulez pas restez dans votre entreprise actuelle ? Et si vous pouviez garder les avantages du salariat tout en vous consacrant à 100 % à votre entreprise, ce ne serait pas la belle vie ? Si vous envisagez de vous lancer dans une activité d’indépendant, le portage salarial ou la coopérative d’activité et d’emploi est peut-être faite pour vous ! Attention, ces deux solutions ne sont pas possibles si vous exercez dans les services à la personne ou en cas d’activités réglementées.

Le portage salarial

Votre première possibilité est de signer un contrat de travail (CDD ou CDI) avec une société de portage salarial. Vous retrouvez alors un statut de salarié : vous touchez un salaire, disposez de congés payés et cotisez pour le chômage, la retraite et le régime général d’assurance maladie. Vous ne vous occupez pas de l’administratif de votre entreprise et pouvez vous consacrer pleinement à trouver et satisfaire vos clients.  Attention toutefois, votre salaire est directement lié à votre chiffre d’affaires. Si vous n’avez pas de client, vous ne touchez donc pas de salaire.

Avant de vous lancer dans des démarches avec une société de portage, il est préférable d’avoir des clients souhaitant travailler avec vous. À partir de ce moment-là, la signature du contrat va très vite. Comptez entre 5 et 15 % de votre chiffre d’affaires en frais pour la société de portage. En fonction de l’entreprise, vous pourrez bénéficier d’accompagnement et de formations.

La Coopérative d’Activité et d’Emploi (CAE)

La CAE est similaire au portage salarial. Toutefois, de par son statut de coopérative, elle attend un certain engagement de ses salariés. Vous vous impliquez donc dans les activités de la CAE, et devez devenir associé, au bout de 3 ans maximum, pour pouvoir rester dans la coopérative. Comme en portage, vous touchez un salaire, ne vous occupez pas de la partie administrative de votre entreprise et bénéficiez des avantages du salariat. Ici, votre salaire présente une part fixe et une part variable indexée sur votre chiffre d’affaires.

Avant de vous faire signer le contrat de travail, qui est forcément un CDI, la CAE vous soumet à une période de test. Vous passez un entretien initial pour vérifier que votre projet entre bien dans les critères de la CAE puis signez un contrat d’accompagnement qui donne lieu à une phase de test de la viabilité de votre entreprise. C’est le moment de trouver vos premiers clients et de valider votre business model. Si cette dernière est concluante, vous établissez alors un CDI avec la CAE. 

Pour les frais de gestion, comptez 10 à 15 %. Au bout de 3 ans maximum, vous devez devenir associé de la CAE. Si vous ne le souhaitez pas (par exemple, si vous préférez continuer votre projet de votre côté), vous rompez le contrat de travail. La CAE est aussi en droit de refuser votre passage en tant qu’associé et met ainsi fin au contrat. Ce système est adapté si vous souhaitez tester un projet pendant quelques années avant de vraiment vous lancer.

Vous disposez maintenant de plusieurs pistes à explorer pour monter votre projet entrepreneurial sans perdre les avantages du salariat ! Quelle solution vous semble la plus adaptée pour créer votre entreprise en restant salarié ? Dites-nous en commentaires !

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Méthode GTD : 2 outils pour la mettre en place dès aujourd’hui

Méthode GTD : 2 outils pour la mettre en place dès aujourd’hui

Dimanche après-midi, vous profitez d’un moment calme en famille autour d’une tasse de café. Vous devriez être complètement détendu. Pourtant, des pensées tournent en fond dans votre tête : « J’attends toujours le retour de l’artisan pour la salle de bains, je dois me souvenir de le relancer… », « Demain, en arrivant au bureau, il faut que je prépare la réunion de 10 h » et bien d’autres encore. Vous reconnaissez-vous dans ce schéma ? Pouvoir pleinement vous détendre pendant votre temps libre, ne rien oublier et vous libérer des 10 000 pensées qui trottent dans votre tête, c’est la promesse de David Allen et de sa méthode GTD (Getting Things Done). Appliquez les 5 étapes et organisez votre travail de manière productive et efficace en tenant compte de vos priorités. Découvrez la méthode GTD et 2 outils pour la mettre en pratique facilement dès aujourd’hui !

Les 5 étapes de la méthode Getting Things Done (GTD)

Collecter

C’est peut-être l’étape la plus importante de la méthode GTD ! Nous avons tendance à croire par erreur que notre cerveau est fait pour stocker des informations, mais non ! Notre cerveau est excellent pour créer ou faire des associations d’idées, mais quand il s’agit de les garder en tête, c’est autre chose. Tenter de vous rappeler à longueur de journée votre emploi du temps et de vos priorités vous pompe de l’énergie et encombre votre esprit.

 La clé : avoir un système de confiance pour tout collecter ! Dès qu’une idée intéressante vous traverse l’esprit, dès que vous pensez à une tâche à faire, notez-la dans ce que David Allen appelle votre « boîte de réception ». Le principe est de faire une liste exhaustive au même endroit : e-mails à envoyer, rendez-vous à ne pas oublier, tâches, idées à explorer etc. Pour le moment, ne vous souciez pas de trier votre boîte de réception. L’important est de ne rien laisser s’échapper.

Traiter

Dans cette seconde étape, revenez sur votre boîte de réception pour analyser ce que vous avez noté. Posez-vous la question suivante : chaque point nécessite-t-il une action ?

  • si non, supprimez la tâche, mettez-la en attente pour plus tard ou gardez-la comme référence (comme un livre à lire, une information intéressante reçue dans un e-mail, etc.) ;
  • si oui, prend-elle moins de 2 minutes ? Dans ce cas-là, faites-la tout de suite. Si vous devez passer plus de temps à planifier une action qu’à l’effectuer, ne la retardez pas ;
  • si elle prend plus de 2 minutes, analysez-la plus en détail : est-ce une action unique ou plutôt un projet ? Un projet peut-être découpé en plusieurs tâches. Par exemple, écrire un e-mail est une action, préparer une formation est un projet constitué de plusieurs étapes : organiser ses idées, faire un brouillon du contenu, préparer le support de la présentation. Si vous identifiez un point de votre boîte de réception comme un projet, notez le résultat final attendu et n’oubliez surtout pas de définir la première action à effectuer.

La méthode GTD est parfaite si vous avez plein de projets en parallèle et un risque accru d’esprit encombré ! C’est peut-être le cas si vous êtes slasheur. Découvrez ce mode de travail pluriactif dans notre article dédié.

Organiser

Pour les projets en cours et les tâches qui restent suite à votre traitement, mettez en place une organisation en fonction de l’urgence et de l’importance de chaque élément. Vous pouvez même faire une matrice Eisenhower pour définir vos priorités de manière précise :

  • pensez à supprimer ce qui se révèle finalement peu urgent et peu important ;
  • déléguez les éléments urgents mais moins importants si vous en avez la possibilité ;
  • pour ce qui est urgent et important, vous pouvez les déplacer dans une catégorie : « à faire dès que possible » ;
  • le reste doit être planifié en fonction du niveau de priorité.

Enfin, pour ce qui doit être fait à une date précise, notez-le dans votre agenda. Si vous avez des actions récurrentes (s’entraîner à un instrument de musique par exemple), planifiez-les aussi.

Réviser

Votre système d’organisation est comme votre maison ou votre bureau : si vous voulez continuer à vous sentir bien dedans, il faut le garder un minimum organisé. Pour cela, faites le point et le ménage une fois par semaine :

  • où en êtes-vous de vos projets et tâches en cours ?
  • lesquels sont finis ? Lesquels sont à prioriser ou au contraire à retarder, voire même à supprimer ?
  • quelles sont les prochaines étapes de vos projets à mettre dans votre boîte de réception ?
  • avez-vous besoin de faire des ajustements de votre système d’organisation ?

Agir

Après toute cette réflexion et maintenant que vous avez une vision claire de vos tâches à faire, c’est le moment de passer à l’action ! Mais attention, le niveau de priorité n’est pas le seul critère à considérer si vous voulez maximiser votre efficacité. Il ne s’agit pas de faire tout ce qui est facile ou agréable en premier et de procrastiner les tâches difficiles le reste du temps parce que vous manquez d’énergie.

Avant de faire votre to do list du jour,  prenez en compte pour chaque action :

  • le contexte : avez-vous besoin d’être au calme, avec une bonne connexion Internet ou un bon réseau téléphonique ?
  • le temps dont vous disposez : est-ce une tâche que vous pouvez planifier entre 2 réunions ou au contraire, vous faut-il un créneau dédié au calme pour vous y atteler ?
  • votre niveau d’énergie : repérez vos moments d’efficacité et mettez-les à profit pour réaliser vos tâches difficiles !

Pour découvrir votre rythme naturel et repérer les moments où vous êtes le plus productif, apprenez à connaître votre chronotype et organisez vos journées pour ne plus vous sentir fatigué ! 

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Mettre en œuvre la méthode GTD : des outils concrets pour s’organiser

À cette étape, vous vous dites peut-être : c’est bien beau cette théorie mais comment mettre la méthode GTD en pratique ? Avec toutes ces étapes, comment ne pas y passer une journée entière ? Pas de panique ! Voici 2 idées d’outils concrets pour appliquer la méthode GTD de façon simple et efficace.

L’outil GTD papier : le bullet journal

Pour une méthode GTD papier, le bullet journal est un outil adapté. Pour cela, nous vous conseillons d’avoir 2 carnets pour vous laisser l’espace d’exprimer toutes vos idées. Les étapes « collecter » et « traiter » se passent dans votre carnet dédié, les étapes « organiser » et « agir » directement dans votre bullet journal.

Dans votre carnet dédié, prévoyez 4 zones :

  • une zone pour noter toutes vos idées : votre boîte de réception ;
  • une double-page pour noter vos projets en cours. Vous pouvez les classer par ordre de priorité avec un système de puces : une étoile pour ceux à faire en premier, un point pour ceux à faire ensuite par exemple ;
  • prévoyez également une double page pour vos projets moins urgents, à faire « un jour peut-être » ;
  • enfin, réservez une zone pour noter vos ressources et idées. Vous pouvez même organiser cette zone par projet pour vous y retrouver plus facilement.

Utilisez ensuite ces éléments pour remplir votre bullet journal :

  • notez sur votre semainier les projets en cours et les prochaines étapes à implémenter. Indiquez également les rendez-vous et les tâches planifiées à un moment dédié. C’est l’étape « organisation » ;
  • faites une checklist pour vous assurer d’avoir bien fait la révision de votre système chaque semaine. C’est l’étape « prévision » ;
  • au moment de définir la to-do list de votre journée, n’oubliez pas de bien prendre en compte le contexte de chacune de vos tâches ! Vous pouvez le noter avec un système de couleur par exemple : niveau d’énergie, lieu où effectuer la tâche, temps nécessaire. C’est l’étape « action ».

À lire également : comment mettre en place votre bullet journal et en faire un redoutable outil anti-procrastination.

La méthode GTD digitale avec Notion

Les prérequis

C’est selon nous l’outil le plus adapté pour la méthode GTD ! Notion permet d’avoir tout au même endroit et de jongler entre les différents éléments de manière très pratique. Avec l’application mobile, vous n’aurez besoin que de votre smartphone sous la main pour remplir votre boîte de réception de toutes vos bonnes idées ! Le système que nous proposons est inspiré de la vidéo ci-dessous la méthode GTD sous Notion (en anglais mais avec sous-titres disponibles en français). Regardez-là pour vous faciliter l’implémentation et si vous n’êtes pas encore à l’aise avec l’outil !

Pour la méthode GTD avec Notion, vous aurez besoin d’une page et 2 bases de données :

  • une base de données pour vos projets ;
  • une base de données pour toutes vos tâches, associée à votre base de données de projets ;
  • une page d’accueil qui est le lieu d’action de votre méthode d’organisation !

La mise en place

Quand vous mettez en place votre outil Notion, commencez par remplir vos 2 bases de données. Pour les projets, notez le résultat à atteindre et une date limite. Pour vos tâches en cours, ajoutez un ou plusieurs tags pour le contexte : « haut niveau d’énergie », « maison », « Internet ». Définissez également le niveau de priorité : est-ce urgent, important, les deux ? Enfin, assignez vos tâches à vos projets grâce à un lien entre les 2 bases de données.

C’est ensuite le moment de mettre en place votre page d’accueil :

  • créez votre boîte de réception. Faites un extrait de votre base de données de tâches et appliquez un filtre pour n’afficher que celles n’ayant aucun projet attribué. Comme cela, au moment de traiter vos idées, vous leur assignez un projet et hop, elles disparaissent de votre boîte de réception ;
  • pour l’étape « agir », faites des extraits de bases de données sur votre page d’accueil pour afficher les tâches urgentes et importantes et celles qui demandent beaucoup d’énergie. De cette façon, vous aurez les éléments les plus importants et contraignants sous les yeux pour élaborer votre to-do list chaque jour. 

Vous voilà avec une méthode GTD sous Notion, parfaite pour vous vider facilement l’esprit ! 

Vous avez maintenant tous les éléments pour gagner en productivité et en sérénité grâce à la méthode GTD et les outils présentés ! Êtes-vous plutôt outil digital ou papier ? Racontez-nous en commentaires !

Ne vous arrêtez pas en si bon chemin et découvrez la méthode sans stress et progressive pour gérer son temps de travail.

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Zéro déchet, déplacements à vélo, achats de seconde main, vous êtes déjà un citoyen engagé pour l’écologie dans votre vie personnelle et c’est très bien. Néanmoins, vous ressentez de plus en plus le besoin de remettre du sens dans votre métier et d’envisager une carrière aussi engagée que vous. Ce n’est pas une question évidente. À l’heure du greenwashing et des politiques RSE des entreprises parfois limitées, il est difficile de trouver un métier qui répond à vos exigences. Je profite de la semaine verte de l’Union Européenne 2021 pour vous suggérer 4 pistes pour travailler dans le développement durable. J’espère vous donner l’envie de trouver ou construire un métier pour changer le monde et riche de sens pour vous ! Avec ces quelques idées, peut-être envisagerez-vous même une reconversion dans la transition écologique ?

Le développement durable : un enjeu de carrière de plus en plus crucial

À l’heure où de plus en plus de Français sont préoccupés par les enjeux climatiques et où la quête de sens n’a jamais été aussi présente, les métiers du développement durable ont la cote. De plus en plus d’actifs se posent la même question que vous. Comment trouver un emploi pour une entreprise engagée qui ne participe pas au réchauffement climatique ?

C’est particulièrement vrai pour les jeunes de la génération Z (nés après 1995) qui commencent à entrer sur le marché du travail et sont particulièrement éveillés sur les questions climatiques. C’est d’ailleurs l’origine du Manifeste pour un réveil écologique initié en 2018. Il s’agit d’un mouvement étudiant qui vise à éveiller les acteurs du monde de l’entreprise et des formations afin de remettre la crise écologique au centre de la stratégie des entreprises. Plus de 32 000 jeunes l’ont signé et s’engagent ainsi à ne pas travailler pour des entreprises qui ne placent pas la transition écologique au cœur de leurs priorités.

Les entreprises qui polluent risquent donc d’avoir du mal à recruter de jeunes talents et renouveler leur main-d’œuvre. De plus, les métiers de l’environnement sont de plus en plus plébiscités et l’ampleur du mouvement ne devrait que continuer à s’accroître dans les années à venir. C’est donc le moment idéal pour envisager une transition professionnelle dans l’écologie !

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Évaluez votre niveau de satisfaction au travail

Pensez-vous être aussi motivé que Barack Obama ou Lady Gaga pour aller travailler ?

Piste #1 : vous former dans un secteur du développement durable

Vous ne savez pas du tout quel métier du développement durable exercer ? Le côté positif avec la protection de l’environnement, c’est qu’elle concerne absolument toutes les facettes de nos vies. Garde forestier, ingénieur spécialisé dans les énergies renouvelables ou maraîcher dans l’agriculture biologique, tous ces métiers sont des emplois engagés qui aident à évoluer vers un monde plus respectueux de l’environnement

Dresser une liste exhaustive des fonctions que vous pouvez exercer dans le domaine de la transition écologique ne rentrerait clairement pas dans un seul article. Toutefois, voici quelques idées de secteurs dans lesquels vous pouvez envisager votre futur métier :
  • diminution de la pollution, traitement de l’eau et des déchets ;
  • production d’énergie renouvelable ;
  • habitat durable et urbanisme écoresponsable ;
  • protection de la biodiversité et des écosystèmes ;
  • agriculture durable.

Votre cerveau fourmille déjà d’idées ? Pour vous former à devenir acteur dans ces secteurs, de nombreux cursus sont possibles. Vous pouvez par exemple envisager un master spécialisé dans un de ces domaines. Beaucoup d’universités en France proposent maintenant des formations diplômantes aux métiers de l’environnement.

Vous êtes effrayé à l’idée de vous lancer dans une longue formation, surtout si votre carrière vient tout juste de débuter ? Découvrez comment changer de carrière, même si vous n’avez que 30 ans. Si vous n’êtes pas plus rassuré, pas de panique ! D’autres pistes existent qui n’exigeront pas que vous retrouviez les bancs de l’université !

Travailler dans le Développement Durable | 4 pistes à explorer

Piste #2 : mettre vos compétences au service d’une entreprise engagée

Vous avez peut-être déjà toutes les compétences nécessaires pour participer à rendre le monde de demain plus respectueux de l’environnement ! Les entreprises engagées ont aussi besoin d’opérationnels pour fonctionner : communication, relations humaines, comptabilité, développeur, etc. Pour renforcer votre CV auprès de ces entreprises, essayez peut-être d’investir votre temps libre dans une association qui œuvre à la protection de l’environnement. Vous pouvez également participer localement auprès de votre mairie à la transition écologique de votre municipalité. Votre profil n’en sera que plus attractif auprès des recruteurs du secteur du développement durable qui retrouveront les valeurs de leur propre entreprise en vous !

Peut-être ne voyez-vous pas encore concrètement comment trouver l’entreprise engagée qui propose le métier de vos rêves ? Découvrez-le dans la suite de l’article !

Piste #3 : trouver un emploi pour travailler dans le développement durable

Il n’est pas toujours évident de trouver une entreprise qui partage vos valeurs et vous permettra de défendre l’environnement à travers votre métier. Beaucoup d’entreprises communiquent aujourd’hui sur leurs engagements RSE (responsabilité sociétale des entreprises), mais pour nombre d’entre elles, c’est très souvent cosmétique. Heureusement, pour ne pas vous faire avoir par le greenwashing, plusieurs possibilités s’offrent à vous :

  • la plateforme ShiftYourJob rassemble plusieurs organisations qui sont acteurs de la transition écologique. Vous saurez dorénavant où déposer votre CV ;
  • vous pouvez également consulter le catalogue des entreprises certifiées B Corp. Celles-ci sont auditées par un organisme externe et reçoivent un score qui leur permet de se qualifier ou non pour obtenir la certification. Les critères sont sociaux, environnementaux et tiennent compte du bien-être au travail des salariés.

Mais comment savoir quelles entreprises cherchent de nouveaux collaborateurs sans aller vérifier un par un les sites de recrutement ? Des plateformes existent pour vous donner directement les offres d’emploi des entreprises qui pourraient vous intéresser :

  • sur Welcome to the Jungle, vous pouvez trouver des offres d’emploi en filtrant sur le secteur « Environnement » ;
  • Birdeo est un cabinet de recrutement spécialisé dans le développement durable ;
  • Emploi Vert vous permet de trouver des offres auxquelles postuler dans les secteurs de l’écologie et de l’environnement.

Après avoir passé un peu de temps sur ces plateformes, vous ne trouvez pas chaussure à votre pied ? Peut-être avez-vous l’envie de construire votre métier sur-mesure pour travailler dans le développement durable ?

Piste #4 : monter son projet entrepreneurial engagé

Si vous avez la fibre entrepreneuriale et souhaitez monter votre propre projet engagé, vous n’êtes pas seul non plus ! Vous pouvez vous conforter dans votre idée, la préciser et passer à l’action grâce au MOOC gratuit de Ticket for Change. Pour vous inspirer encore plus, écoutez les épisodes de leur podcast Vécus. Vous y découvrirez plusieurs parcours de personnes ayant réinventé leur vie professionnelle dans le secteur social ou environnemental. Peut-être y piocherez-vous de belles idées pour travailler dans le développement durable sur votre propre projet ?

Envie d’un peu plus d’inspiration pour votre carrière ? Découvrez 9 autres podcasts motivants pour développer votre vie professionnelle.

Vous repartez donc avec quelques ides pour repenser votre évolution de carrière en accord avec vos valeurs ! Quelle piste allez-vous explorer en premier pour travailler dans le développement durable ? Je suis curieuse : dites-le moi en commentaire !

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La Communication Non Violente (CNV) au travail | Conseils et bénéfices

La Communication Non Violente (CNV) au travail | Conseils et bénéfices

« La réunion a eu lieu il y a une semaine, tu aurais pu rédiger ce compte-rendu plus rapidement. » Comment réagissez-vous face au collègue qui vous fait cette remarque désagréable ? Ressentez-vous de la colère et le besoin immédiat de rejeter la faute sur votre interlocuteur ? Essayez plutôt ceci. Respirez un grand coup, exprimez votre tristesse suite à cette remarque et votre besoin d’être soutenu. Enfin, demandez un peu de considération face à la charge de travail que vous avez en ce moment. Voici un bel exemple de schéma de communication non violente (CNV), faisant appel aux 4 composantes OSBD. Votre collègue y réfléchira sûrement à deux fois avant de vous attaquer verbalement la prochaine fois. En plus d’apaiser vos relations, la communication bienveillante en entreprise vous permet d’être plus à l’écoute de vos propres sentiments et besoins et donc en chemin vers l’épanouissement professionnel ! Lisez la suite et découvrez comment tirer tous les bénéfices de la communication non violente au travail.

Les bases de la CNV

La CNV en quelques mots

C’est dans les années 60 que Marshall Rosenberg élabore la théorie de la Communication Non Violente (CNV). Inspirée des préceptes de Gandhi, la CNV a pour but de favoriser des échanges authentiques fondés sur l’écoute empathique de l’autre. Elle permet à celui qui la pratique de mieux comprendre et mieux exprimer ses propres sentiments et ses besoins, mais également ceux des autres.

En effet, derrière toute violence verbale se cache en réalité des besoins insatisfaits. Nous avons tendance à les exprimer sous forme de jugements moralisateurs : « tu es mal organisé ». Ce genre d’accusations érige un mur entre nous et notre interlocuteur. Ce dernier tentera de se défendre en nous attaquant à son tour, faisant monter la colère et empêchant l’expression des émotions et besoins. La CNV donne ainsi des clés pour apaiser les échanges dans le but d’avoir des conversations transparentes, sans animosité et en toute compréhension.

Conseils & bénéfices de la communication non violente

Les 4 composantes OSBD

Pour une communication non défensive réussie, chaque échange doit comporter 4 composantes essentielles, appelées OSBD : Observation, Sentiment, Besoin, Demande.

L’observation

La première étape consiste à observer une situation sans évaluation ni jugement. Par exemple, si vous voyez votre collègue en pleine préparation d’un support de présentation 15 minutes avant le début de la réunion, vous pouvez dire : « Il prépare son intervention 15 minutes avant l’heure prévue. » Au contraire, une évaluation de la situation serait : « Il prépare sa présentation au dernier moment. »

Le sentiment

La seconde étape consiste à identifier et exprimer le sentiment que vous évoque la situation précédemment observée : de la tristesse, de l’inquiétude, de la peur, etc. Attention à ne pas confondre pensée et sentiment : « J’ai le sentiment d’être incompétent sur ce sujet » est une pensée. « Je suis inquiet de ne pas savoir répondre aux éventuelles questions » est un sentiment. Votre interlocuteur s’identifiera beaucoup plus facilement à vos sentiments qu’à vos pensées, d’où l’importance de bien faire la distinction.

Le besoin

Derrière tout sentiment ressenti se cache un besoin insatisfait. Posez-vous réellement la question : pourquoi êtes-vous triste ou inquiet ? En mettant le doigt dessus, vous pourrez le partager à votre interlocuteur, vous permettant d’introduire sans scrupule une demande en lien avec ce besoin.

Dans le cas où c’est votre interlocuteur qui semble exprimer son propre sentiment, essayez d’identifier son besoin sous-jacent. N’hésitez pas à lui poser directement la question en suggérant une hypothèse. « Ressens-tu le besoin d’être plus écouté ? », « As-tu peur et souhaites-tu être rassuré sur ce point ? » Si vous visez juste, la personne en face n’aura plus aucun frein à échanger avec vous en toute transparence.

La demande

Enfin, terminez votre échange par une demande claire, concise et précise. Ne l’exprimez pas sous forme d’exigence, sans quoi votre interlocuteur risque de se braquer. Formulez-là dans un langage positif et, pour s’assurer qu’il n’y a pas d’incompréhension, demandez à votre interlocuteur de la reformuler si besoin.

Les bienfaits de la communication bienveillante en entreprise

Appliquer la CNV dans le cadre professionnel n’est pas naturel, loin de là. Nous ne sommes pas habitués à montrer ouvertement nos sentiments au travail, c’est même plutôt l’inverse. Nous devons faire bonne figure et montrer une image forte et solide. Malheureusement, en étouffant nos sentiments, nous ne sommes pas dans une relation authentique et ouverte avec nos collègues et nos supérieurs. Cela peut générer du mal-être, un sentiment de ne pas s’intégrer et mener au conflit, voire même au désengagement. Découvrons quelques situations dans lesquelles la communication non violente au travail peut s’avérer très bénéfique.

Lisser les relations hiérarchiques

N’en avez-vous pas assez des entretiens annuels  sans âme, où seuls les intérêts de l’entreprise sont abordés ? Dans les relations entre manager et équipe, la CNV peut rendre au supérieur son rôle humain et bienveillant. Ses subornés le verront alors comme une personne à l’écoute et de confiance qui peut faire porter leur voix plus haut dans la hiérarchie si besoin.

Les bienfaits d'une bonne communication

Résoudre des conflits

En remettant les émotions au cœur du dialogue, la CNV permet de comprendre ce qui se cache derrière certains échanges difficiles ou situations conflictuelles. Pourquoi ce collègue semble-t-il vous en vouloir ? Pourquoi s’est-il énervé à la pause café quand vous lui avez parlé de votre dernière réunion ? En interrogeant vos pairs sur leurs émotions et en mettant en avant leurs besoins, vous évitez l’effet cocotte-minute des sentiments non exprimés. C’est ce que Rosenberg appelle l’écoute empathique.

Pour des échanges encore plus apaisés, découvrez quelques conseils pour rendre vos réunions plus agréables.

Pour aller plus loin dans la résolution sereine des conflits, découvrez notre article sur la méthode DESC inspirée de la CNV.

Exprimer ses aspirations professionnelles

Enfin, en pratiquant la CNV au travail, vous adopterez petit à petit l’habitude d’être à l’écoute de vos propres besoins. De cette façon, vous exprimerez plus facilement vos envies d’évolution professionnelle, vous permettant d’avoir une carrière plus épanouie et plus en accord avec vos attentes.

Appliquer concrètement la communication non violente au travail

Éviter le « tu » qui tue

Pour mettre en pratique les principes de la CNV, gardez en tête d’éviter le « tu » ou « vous » qui peut sembler accusateur et mener à un échange stérile avec votre interlocuteur qui voudra se défendre. À la place, essayez toujours de parler de votre point de vue : « Je comprends ton inquiétude. Est-ce parce que tu craindrais que JE ne sois pas assez professionnel dans mes échanges avec le client ? »

S’entraîner à la CNV

Comme toute compétence à développer, appliquer la CNV naturellement demande de l’entraînement. Au début, il vous semblera impossible de mettre tous ces principes en pratique, en particulier sous le coup de l’émotion ou lorsque quelqu’un vous fait des reproches. Votre premier réflexe sera sûrement d’admettre votre faute ou de la rejeter sur votre interlocuteur.

Néanmoins, ne vous découragez pas et entraînez-vous à la CNV a posteriori, sur une feuille de papier. Votre manager vous a fait une remarque désagréable sur la qualité de votre travail et vous avez tenté de vous justifier sans en prendre la responsabilité ? Essayez de revivre cette conversation en imaginant ce que vous auriez pu lui répondre.

La Communication Non Violente (CNV) au travail | Conseils et bénéfices

Un exemple de schéma OSBD

Quoi de mieux qu’un exemple de schéma OSBD pour se rendre compte ce que pourrait donner l’application de la CNV dans un cadre professionnel ?

Votre collègue a oublié d’envoyer l’invitation pour une réunion avec un client ce vendredi. Vous lui avez demandé une fois lundi, une fois mardi. Nous sommes mercredi et l’invitation n’est toujours pas partie. Comment réagissez-vous ? Vous allez le voir en lui disant : « C’est la dernière fois que je te le rappelle, pourrais-tu envoyer l’invitation pour la réunion de vendredi ? Tu es tellement tête en l’air ! » Non !

À la place, essayez plutôt : « Je n’ai toujours pas reçu l’invitation pour la réunion client de vendredi. » C’est une observation sans jugement. « J’ai peur que le client nous reproche de ne pas l’avoir prévenu à temps et que sa confiance envers nous s’amenuise. » C’est votre sentiment. « J’aurais besoin que l’invitation parte au moins 4 jours avant la réunion. » Vous exprimez votre besoin et votre demande découle ensuite naturellement : « Pourrais-tu envoyer l’invitation et faire en sorte que les prochaines partent plus tôt ? » Voilà une belle façon d’éviter de mettre tout le monde en colère !

Vous disposez maintenant de plusieurs pistes pour appliquer la communication non violente au travail. La prochaine fois qu’un de vos collègues ou votre supérieur vous aborde avec violence, vous saurez comment réagir ! Pensez-vous que la CNV peut vous aider à apaiser vos relations professionnelles ? L’avez-vous déjà appliquée ? Racontez-nous en commentaires.

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Travailler en remote | Comment s’y préparer avant de se lancer ?

Travailler en remote | Comment s’y préparer avant de se lancer ?

Pouvoir travailler d’où vous voulez, sur une plage, dans un chalet de montagne, sur une île tropicale, tout en gardant vos avantages de salarié, est-ce le rêve ? Avec la crise sanitaire de 2020, le 100 % télétravail est devenu la norme pour de nombreux travailleurs pendant quelques mois. Après avoir découvert cette organisation professionnelle, vous envisagez peut-être vous-même de travailler en remote pour de bon. Mais la vie des salariés à distance est-elle si rose ? Envisager un travail sans bureau fixe n’a-t-il pas des conséquences sur votre motivation, votre engagement vis-à-vis de votre employeur ? En retirant les pauses café, les moments d’échange informels, le travail en full remote n’enlève-t-il pas l’essence de l’entreprise : valeurs, cohésion d’équipe ? Décryptage d’un nouveau mode de travail en vogue.

Les avantages du travail en remote

En décembre 2020, 31 % des salariés pratiquent le travail à distance régulièrement. 86 % des télétravailleurs en sont satisfaits et souhaitent donc le poursuivre. Mais qu’en est-il des salariés en full remote, qui n’ont aucune attache géographique liée à leur métier ? Si l’organisation semble à première vue proche du télétravail occasionnel, les implications sont pourtant bien différentes. Cette nouvelle forme de travail présente néanmoins de nombreux avantages.

Le libre choix de son lieu de vie

C’est là l’avantage principal du full remote, qui le différencie grandement du télétravail partiel. En éliminant  la contrainte géographique, vous pouvez envisager de vivre là où vous le souhaitez. Votre seule exigence sera de disposer d’une bonne connexion Internet. Votre studio payé à prix d’or dans une grande ville pourrait bientôt n’être qu’un lointain souvenir. Une vue sur la mer, un chalet dans la montagne, une grande maison à la campagne, le full remote vous permet d’envisager toutes ces possibilités. Avec des logements potentiellement plus abordables et donc moins de frais, vous pourrez même de cette façon augmenter votre niveau de vie.

Pour ceux d’entre vous d’entre vous qui ont la bougeotte et que le décalage horaire n’effraie pas, vous pouvez même envisager de tenter l’expérience du nomadisme digital, et de changer de lieu de travail comme de chemise, tout en découvrant le monde !

Travailler en remote : choisir son lieu de travail

Un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle

Adieu les 2 heures perdues par jour dans le RER et le métro parisien ! Avec un travail à distance, vous réduisez votre temps de trajet à quelques secondes, plus précisément à la durée nécessaire pour parcourir la distance entre votre lit et votre bureau. Elle n’est pas belle la vie ? Vous pouvez passer ce temps à faire ce que vous aimez : un hobby, du sport, du temps en famille !

Attention toutefois à ne pas tomber dans l’extrême inverse ! Avec le bureau juste à côté, il peut être facile d’avoir le sentiment de ne jamais s’arrêter de travail et d’oublier de fixer de limites à ses horaires de travail. Si vous envisagez le travail en remote, n’oubliez pas de préserver votre bien-être !

Adieu la culture du présentéisme

Jeudi soir, 17h00, vous attrapez votre manteau et prenez la direction de la sortie du bureau, soulagé de voir la fin de journée arriver. C’était sans compter sur votre collègue, qui vous lance en affichant un sourire narquois : « Tu as posé ton après-midi ? » Vous soupirez et lui souriez nerveusement. Bien sûr, vous êtes conscient qu’il plaisante. Toutefois, vous ne pouvez vous empêcher de ressentir une pointe de culpabilité en franchissant les portes de l’open space… J’ai une bonne nouvelle pour vous ! Avec le  100 % télétravail, vous pouvez dire adieu à cette désagréable sensation et à la culture du présentéisme ! Vous disposerez de plus de liberté dans l’organisation de vos journées et ne devriez plus recevoir de remarques sur vos horaires, tant que vous faites bien votre travail.

Un travail plus efficace

La généralisation du télétravail signe également la fin du brouhaha incessant de l’open space. Chez vous, au calme, vous vous sentirez peut-être dans un environnement plus propice à la concentration. Vous pourrez ainsi retrouver un peu d’efficacité, surtout si vous êtes le genre à ne pas savoir dire non à une invitation en pause café !

Découvrez notre guide complet pour travailler votre concentration !

Les challenges du 100 % télétravail

Tous les avantages listés précédemment vous font peut-être penser : « Travailler en remote semble vraiment sympa. » Toutefois, avant de commencer à chercher votre prochain employeur à distance, sachez que le 100 % télétravail ne vient pas sans certains challenges. Le cliché du salarié en maillot de bain, sur une plage, son ordinateur sur les genoux peut sembler alléchant mais la réalité s’avère assez différente.

Challenge #1 : tisser des liens avec ses collègues

Peut-être est-ce important pour vous de connaître les personnes avec qui vous travaillez ? Partager des moments de convivialité informels à la pause café ou à l’heure du déjeuner fait peut-être même partie de vos vecteurs d’épanouissement professionnel. 

En étant en full remote, vous serez amené à ne rencontrer physiquement vos collègues qu’une poignée de fois dans l’année. Le reste du temps, vous devrez faire des efforts particulier pour garder le lien : organiser des pauses en visioconférence, des déjeuners virtuels ou encore des appels réguliers. 

Si vous commencez une nouvelle mission en télétravail, vous pouvez ressentir également un manque d’intégration vis-à-vis de l’entreprise, sans quartier général et avec des supérieurs et collaborateurs plus virtuels que réels. N’oubliez pas de vous interroger avant de vous lancer : « est-ce un problème pour vous ? »

Challenge #2 : combattre la procrastination

Si vous envisagez un passage en full remote, préparez-vous une longue liste de livres, podcasts, articles de blog et autres ressources sur la productivité, vous en aurez bien besoin !

Sans émulation collective, il peut parfois être difficile de rester concentré sans attraper son téléphone pour un petit moment ou sans s’évader dans ses pensées. Et les pas pressés de votre manager qui s’approche de votre bureau ne seront pas là pour vous sortir de votre rêverie éveillée.

À lire aussi : découvrez nos outils pour combattre la procrastination efficacement !

Challenge #3 : ne pas se laisser gagner par la solitude et la démotivation

En télétravail occasionnel, cela ne pose en général pas ce problème. Toutefois, sans précaution particulière, le salarié en full remote peut se sentir démotivé, désengagé sur le long terme, voire même un seul et isolé.

Si vous sentez déjà que la solitude vous pèse en travaillant depuis chez vous une fois par semaine, peut-être réfléchissez un peu avant de vous lancer en full remote.  Toutefois, sachez que ces fléaus ne sont pas des fatalités :

  • en cas de baisse de motivation, parlez-en à vos collègues et prenez l’initiative d’organiser un appel informel avec eux pour échanger ;
  • vous vous sentez seul ? Essayez de trouver un espace de co-working à côté de votre domicile pour échanger avec d’autres personnes dans la journée. Profitez également de votre temps libre pour passer du temps avec vos proches ou faire des activités un peu plus sociales.
Télétravail : Ne pas se laisser gagner par la solitude

Challenge #4 : garder une bonne hygiène de vie

C’est un challenge pour tout le monde mais c’en est un d’autant plus grand si vous travaillez depuis chez vous toute l’année. Pour éviter la transformation en robot travailleur, ne travaillez pas en pyjama depuis votre lit, planifiez du temps pour vous aérer un peu tous les jours, maintenez une activité physique régulière et entretenez vos hobbys. C’est la clé pour profiter pleinement de votre nouvelle organisation en 100 % télétravail et ne pas tomber dans la routine bureau-canapé.

Travailler en remote : dans quelle entreprise ?

Vous êtes prêt à relever les challenges et travailler en remote ? Découvrez comment trouver l’entreprise qui vous embauchera à distance !

Votre entreprise

Eh oui, vous pouvez envisager des négociations avec vos supérieurs pour passer en travail distanciel. Sachez toutefois que votre employeur n’a aucune obligation d’accepter. Assurez-vous également que l’entreprise est prête à faire des efforts. Avoir des collaborateurs à distance suppose une organisation très transparente : vous devez avoir accès à toutes les informations sans venir au bureau. Un climat de confiance est également de rigueur : pas question que votre chef suive vos moindres mouvements !

questionnaire pour évaluer sa satisfaction au travail

Questionnaire diagnostic

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Une autre entreprise dont l’organisation n’est pas en remote

Le job de vos rêves est là, sur cette plateforme de recherche d’emploi. Seul problème, il est à l’autre bout du pays, voire à l’autre bout du monde. Déraciner votre famille, vous éloigner de vos proches est impossible pour vous. Ne perdez pas complètement espoir ! Vous pouvez proposer à l’entreprise de travailler en remote. Dans ce cas-là, insistez sur les avantages pour votre futur employeur : il n’a pas à augmenter sa capacité de bureau, il aura accès à une personne qualifiée qu’il a peut-être du mal à recruter dans sa propre ville. 

Toutefois, comme pour votre propre entreprise, assurez-vous que l’organisation est adaptée à ce mode de travail bien particulier. Ce sera un challenge supplémentaire pour vous, car vous devrez vous approprier la culture et les méthodes de travail d’une entreprise dans laquelle vous n’avez jamais mis les pieds. Pour faciliter votre prise de poste et votre intégration, vous pouvez proposer à votre employeur de passer votre premier mois sur place pour rencontrer tout le monde.

Une entreprise full remote

Certaines entreprises ont déjà sauté le pas et sont organisées avec du télétravail total pour tous ou une partie de leurs employés. C’est le cas par exemple de O’Clock, qui propose des formations de développeur web à distance. L’entreprise n’ayant pas de bureau, tous leurs formateurs et employés sont en full remote. 

Pour trouver ces entreprises distribuées, des plateformes existent et ne proposent que des offres d’emploi en télétravail. Pour vous, c’est la garantie d’avoir un employeur habitué à recruter et faire travailler ses employés à distance. 

Voici quelques plateformes de recherche d’emploi en remote :

Vous pouvez également rechercher des offres d’emploi 100 % télétravail sur les plateformes standards que vous utilisez déjà avec les mots-clés « télétravail » ou « remote ».

Alors, plutôt pour ou contre le travail en remote ? Pour Sensy, je compte développer l’entreprise avec une organisation hybride : une partie de salariés dans les bureaux à Dijon et une autre partie à distance, majoritairement en téléravail ! Si vous aspirez à plus de liberté, de flexibilité et que vous êtes prêt à relever les défis liés à cette organisation particulière, travailler en remote peut être la solution pour vous ! J’espère vous avoir donné quelques pistes pour trouver le futur métier de vos rêves en full remote !

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