Méthode GTD : 2 outils pour la mettre en place dès aujourd’hui

Méthode GTD : 2 outils pour la mettre en place dès aujourd’hui

Dimanche après-midi, vous profitez d’un moment calme en famille autour d’une tasse de café. Vous devriez être complètement détendu. Pourtant, des pensées tournent en fond dans votre tête : « J’attends toujours le retour de l’artisan pour la salle de bains, je dois me souvenir de le relancer… », « Demain, en arrivant au bureau, il faut que je prépare la réunion de 10 h » et bien d’autres encore. Vous reconnaissez-vous dans ce schéma ? Pouvoir pleinement vous détendre pendant votre temps libre, ne rien oublier et vous libérer des 10 000 pensées qui trottent dans votre tête, c’est la promesse de David Allen et de sa méthode GTD (Getting Things Done). Appliquez les 5 étapes et organisez votre travail de manière productive et efficace en tenant compte de vos priorités. Découvrez la méthode GTD et 2 outils pour la mettre en pratique facilement dès aujourd’hui !

Les 5 étapes de la méthode Getting Things Done (GTD)

Collecter

C’est peut-être l’étape la plus importante de la méthode GTD ! Nous avons tendance à croire par erreur que notre cerveau est fait pour stocker des informations, mais non ! Notre cerveau est excellent pour créer ou faire des associations d’idées, mais quand il s’agit de les garder en tête, c’est autre chose. Tenter de vous rappeler à longueur de journée votre emploi du temps et de vos priorités vous pompe de l’énergie et encombre votre esprit.

 La clé : avoir un système de confiance pour tout collecter ! Dès qu’une idée intéressante vous traverse l’esprit, dès que vous pensez à une tâche à faire, notez-la dans ce que David Allen appelle votre « boîte de réception ». Le principe est de faire une liste exhaustive au même endroit : e-mails à envoyer, rendez-vous à ne pas oublier, tâches, idées à explorer etc. Pour le moment, ne vous souciez pas de trier votre boîte de réception. L’important est de ne rien laisser s’échapper.

Traiter

Dans cette seconde étape, revenez sur votre boîte de réception pour analyser ce que vous avez noté. Posez-vous la question suivante : chaque point nécessite-t-il une action ?

  • si non, supprimez la tâche, mettez-la en attente pour plus tard ou gardez-la comme référence (comme un livre à lire, une information intéressante reçue dans un e-mail, etc.) ;
  • si oui, prend-elle moins de 2 minutes ? Dans ce cas-là, faites-la tout de suite. Si vous devez passer plus de temps à planifier une action qu’à l’effectuer, ne la retardez pas ;
  • si elle prend plus de 2 minutes, analysez-la plus en détail : est-ce une action unique ou plutôt un projet ? Un projet peut-être découpé en plusieurs tâches. Par exemple, écrire un e-mail est une action, préparer une formation est un projet constitué de plusieurs étapes : organiser ses idées, faire un brouillon du contenu, préparer le support de la présentation. Si vous identifiez un point de votre boîte de réception comme un projet, notez le résultat final attendu et n’oubliez surtout pas de définir la première action à effectuer.

La méthode GTD est parfaite si vous avez plein de projets en parallèle et un risque accru d’esprit encombré ! C’est peut-être le cas si vous êtes slasheur. Découvrez ce mode de travail pluriactif dans notre article dédié.

Organiser

Pour les projets en cours et les tâches qui restent suite à votre traitement, mettez en place une organisation en fonction de l’urgence et de l’importance de chaque élément. Vous pouvez même faire une matrice Eisenhower pour définir vos priorités de manière précise :

  • pensez à supprimer ce qui se révèle finalement peu urgent et peu important ;
  • déléguez les éléments urgents mais moins importants si vous en avez la possibilité ;
  • pour ce qui est urgent et important, vous pouvez les déplacer dans une catégorie : « à faire dès que possible » ;
  • le reste doit être planifié en fonction du niveau de priorité.

Enfin, pour ce qui doit être fait à une date précise, notez-le dans votre agenda. Si vous avez des actions récurrentes (s’entraîner à un instrument de musique par exemple), planifiez-les aussi.

Réviser

Votre système d’organisation est comme votre maison ou votre bureau : si vous voulez continuer à vous sentir bien dedans, il faut le garder un minimum organisé. Pour cela, faites le point et le ménage une fois par semaine :

  • où en êtes-vous de vos projets et tâches en cours ?
  • lesquels sont finis ? Lesquels sont à prioriser ou au contraire à retarder, voire même à supprimer ?
  • quelles sont les prochaines étapes de vos projets à mettre dans votre boîte de réception ?
  • avez-vous besoin de faire des ajustements de votre système d’organisation ?

Agir

Après toute cette réflexion et maintenant que vous avez une vision claire de vos tâches à faire, c’est le moment de passer à l’action ! Mais attention, le niveau de priorité n’est pas le seul critère à considérer si vous voulez maximiser votre efficacité. Il ne s’agit pas de faire tout ce qui est facile ou agréable en premier et de procrastiner les tâches difficiles le reste du temps parce que vous manquez d’énergie.

Avant de faire votre to do list du jour,  prenez en compte pour chaque action :

  • le contexte : avez-vous besoin d’être au calme, avec une bonne connexion Internet ou un bon réseau téléphonique ?
  • le temps dont vous disposez : est-ce une tâche que vous pouvez planifier entre 2 réunions ou au contraire, vous faut-il un créneau dédié au calme pour vous y atteler ?
  • votre niveau d’énergie : repérez vos moments d’efficacité et mettez-les à profit pour réaliser vos tâches difficiles !

Pour découvrir votre rythme naturel et repérer les moments où vous êtes le plus productif, apprenez à connaître votre chronotype et organisez vos journées pour ne plus vous sentir fatigué ! 

questionnaire pour évaluer sa satisfaction au travail

Questionnaire diagnostic

Évaluez votre niveau de satisfaction au travail

Pensez-vous être aussi motivé que Barack Obama ou Lady Gaga pour aller travailler ?

Mettre en œuvre la méthode GTD : des outils concrets pour s’organiser

À cette étape, vous vous dites peut-être : c’est bien beau cette théorie mais comment mettre la méthode GTD en pratique ? Avec toutes ces étapes, comment ne pas y passer une journée entière ? Pas de panique ! Voici 2 idées d’outils concrets pour appliquer la méthode GTD de façon simple et efficace.

L’outil GTD papier : le bullet journal

Pour une méthode GTD papier, le bullet journal est un outil adapté. Pour cela, nous vous conseillons d’avoir 2 carnets pour vous laisser l’espace d’exprimer toutes vos idées. Les étapes « collecter » et « traiter » se passent dans votre carnet dédié, les étapes « organiser » et « agir » directement dans votre bullet journal.

Dans votre carnet dédié, prévoyez 4 zones :

  • une zone pour noter toutes vos idées : votre boîte de réception ;
  • une double-page pour noter vos projets en cours. Vous pouvez les classer par ordre de priorité avec un système de puces : une étoile pour ceux à faire en premier, un point pour ceux à faire ensuite par exemple ;
  • prévoyez également une double page pour vos projets moins urgents, à faire « un jour peut-être » ;
  • enfin, réservez une zone pour noter vos ressources et idées. Vous pouvez même organiser cette zone par projet pour vous y retrouver plus facilement.

Utilisez ensuite ces éléments pour remplir votre bullet journal :

  • notez sur votre semainier les projets en cours et les prochaines étapes à implémenter. Indiquez également les rendez-vous et les tâches planifiées à un moment dédié. C’est l’étape « organisation » ;
  • faites une checklist pour vous assurer d’avoir bien fait la révision de votre système chaque semaine. C’est l’étape « prévision » ;
  • au moment de définir la to-do list de votre journée, n’oubliez pas de bien prendre en compte le contexte de chacune de vos tâches ! Vous pouvez le noter avec un système de couleur par exemple : niveau d’énergie, lieu où effectuer la tâche, temps nécessaire. C’est l’étape « action ».

À lire également : comment mettre en place votre bullet journal et en faire un redoutable outil anti-procrastination.

La méthode GTD digitale avec Notion

Les prérequis

C’est selon nous l’outil le plus adapté pour la méthode GTD ! Notion permet d’avoir tout au même endroit et de jongler entre les différents éléments de manière très pratique. Avec l’application mobile, vous n’aurez besoin que de votre smartphone sous la main pour remplir votre boîte de réception de toutes vos bonnes idées ! Le système que nous proposons est inspiré de la vidéo ci-dessous la méthode GTD sous Notion (en anglais mais avec sous-titres disponibles en français). Regardez-là pour vous faciliter l’implémentation et si vous n’êtes pas encore à l’aise avec l’outil !

Pour la méthode GTD avec Notion, vous aurez besoin d’une page et 2 bases de données :

  • une base de données pour vos projets ;
  • une base de données pour toutes vos tâches, associée à votre base de données de projets ;
  • une page d’accueil qui est le lieu d’action de votre méthode d’organisation !

La mise en place

Quand vous mettez en place votre outil Notion, commencez par remplir vos 2 bases de données. Pour les projets, notez le résultat à atteindre et une date limite. Pour vos tâches en cours, ajoutez un ou plusieurs tags pour le contexte : « haut niveau d’énergie », « maison », « Internet ». Définissez également le niveau de priorité : est-ce urgent, important, les deux ? Enfin, assignez vos tâches à vos projets grâce à un lien entre les 2 bases de données.

C’est ensuite le moment de mettre en place votre page d’accueil :

  • créez votre boîte de réception. Faites un extrait de votre base de données de tâches et appliquez un filtre pour n’afficher que celles n’ayant aucun projet attribué. Comme cela, au moment de traiter vos idées, vous leur assignez un projet et hop, elles disparaissent de votre boîte de réception ;
  • pour l’étape « agir », faites des extraits de bases de données sur votre page d’accueil pour afficher les tâches urgentes et importantes et celles qui demandent beaucoup d’énergie. De cette façon, vous aurez les éléments les plus importants et contraignants sous les yeux pour élaborer votre to-do list chaque jour. 

Vous voilà avec une méthode GTD sous Notion, parfaite pour vous vider facilement l’esprit ! 

Vous avez maintenant tous les éléments pour gagner en productivité et en sérénité grâce à la méthode GTD et les outils présentés ! Êtes-vous plutôt outil digital ou papier ? Racontez-nous en commentaires !

Ne vous arrêtez pas en si bon chemin et découvrez la méthode sans stress et progressive pour gérer son temps de travail.

Astuces & réflexions de nos coachs

Travailler dans le Développement Durable | 4 pistes à explorer

Travailler dans le Développement Durable | 4 pistes à explorer

Zéro déchet, déplacements à vélo, achats de seconde main, vous êtes déjà un citoyen engagé pour l’écologie dans votre vie personnelle et c’est très bien. Néanmoins, vous ressentez de plus en plus le besoin de remettre du sens dans votre métier et d’envisager une carrière aussi engagée que vous. Ce n’est pas une question évidente. À l’heure du greenwashing et des politiques RSE des entreprises parfois limitées, il est difficile de trouver un métier qui répond à vos exigences. Je profite de la semaine verte de l’Union Européenne 2021 pour vous suggérer 4 pistes pour travailler dans le développement durable. J’espère vous donner l’envie de trouver ou construire un métier pour changer le monde et riche de sens pour vous ! Avec ces quelques idées, peut-être envisagerez-vous même une reconversion dans la transition écologique ?

Le développement durable : un enjeu de carrière de plus en plus crucial

À l’heure où de plus en plus de Français sont préoccupés par les enjeux climatiques et où la quête de sens n’a jamais été aussi présente, les métiers du développement durable ont la cote. De plus en plus d’actifs se posent la même question que vous. Comment trouver un emploi pour une entreprise engagée qui ne participe pas au réchauffement climatique ?

C’est particulièrement vrai pour les jeunes de la génération Z (nés après 1995) qui commencent à entrer sur le marché du travail et sont particulièrement éveillés sur les questions climatiques. C’est d’ailleurs l’origine du Manifeste pour un réveil écologique initié en 2018. Il s’agit d’un mouvement étudiant qui vise à éveiller les acteurs du monde de l’entreprise et des formations afin de remettre la crise écologique au centre de la stratégie des entreprises. Plus de 32 000 jeunes l’ont signé et s’engagent ainsi à ne pas travailler pour des entreprises qui ne placent pas la transition écologique au cœur de leurs priorités.

Les entreprises qui polluent risquent donc d’avoir du mal à recruter de jeunes talents et renouveler leur main-d’œuvre. De plus, les métiers de l’environnement sont de plus en plus plébiscités et l’ampleur du mouvement ne devrait que continuer à s’accroître dans les années à venir. C’est donc le moment idéal pour envisager une transition professionnelle dans l’écologie !

questionnaire pour évaluer sa satisfaction au travail

Questionnaire diagnostic

Évaluez votre niveau de satisfaction au travail

Pensez-vous être aussi motivé que Barack Obama ou Lady Gaga pour aller travailler ?

Piste #1 : vous former dans un secteur du développement durable

Vous ne savez pas du tout quel métier du développement durable exercer ? Le côté positif avec la protection de l’environnement, c’est qu’elle concerne absolument toutes les facettes de nos vies. Garde forestier, ingénieur spécialisé dans les énergies renouvelables ou maraîcher dans l’agriculture biologique, tous ces métiers sont des emplois engagés qui aident à évoluer vers un monde plus respectueux de l’environnement

Dresser une liste exhaustive des fonctions que vous pouvez exercer dans le domaine de la transition écologique ne rentrerait clairement pas dans un seul article. Toutefois, voici quelques idées de secteurs dans lesquels vous pouvez envisager votre futur métier :
  • diminution de la pollution, traitement de l’eau et des déchets ;
  • production d’énergie renouvelable ;
  • habitat durable et urbanisme écoresponsable ;
  • protection de la biodiversité et des écosystèmes ;
  • agriculture durable.

Votre cerveau fourmille déjà d’idées ? Pour vous former à devenir acteur dans ces secteurs, de nombreux cursus sont possibles. Vous pouvez par exemple envisager un master spécialisé dans un de ces domaines. Beaucoup d’universités en France proposent maintenant des formations diplômantes aux métiers de l’environnement.

Vous êtes effrayé à l’idée de vous lancer dans une longue formation, surtout si votre carrière vient tout juste de débuter ? Découvrez comment changer de carrière, même si vous n’avez que 30 ans. Si vous n’êtes pas plus rassuré, pas de panique ! D’autres pistes existent qui n’exigeront pas que vous retrouviez les bancs de l’université !

Travailler dans le Développement Durable | 4 pistes à explorer

Piste #2 : mettre vos compétences au service d’une entreprise engagée

Vous avez peut-être déjà toutes les compétences nécessaires pour participer à rendre le monde de demain plus respectueux de l’environnement ! Les entreprises engagées ont aussi besoin d’opérationnels pour fonctionner : communication, relations humaines, comptabilité, développeur, etc. Pour renforcer votre CV auprès de ces entreprises, essayez peut-être d’investir votre temps libre dans une association qui œuvre à la protection de l’environnement. Vous pouvez également participer localement auprès de votre mairie à la transition écologique de votre municipalité. Votre profil n’en sera que plus attractif auprès des recruteurs du secteur du développement durable qui retrouveront les valeurs de leur propre entreprise en vous !

Peut-être ne voyez-vous pas encore concrètement comment trouver l’entreprise engagée qui propose le métier de vos rêves ? Découvrez-le dans la suite de l’article !

Piste #3 : trouver un emploi pour travailler dans le développement durable

Il n’est pas toujours évident de trouver une entreprise qui partage vos valeurs et vous permettra de défendre l’environnement à travers votre métier. Beaucoup d’entreprises communiquent aujourd’hui sur leurs engagements RSE (responsabilité sociétale des entreprises), mais pour nombre d’entre elles, c’est très souvent cosmétique. Heureusement, pour ne pas vous faire avoir par le greenwashing, plusieurs possibilités s’offrent à vous :

  • la plateforme ShiftYourJob rassemble plusieurs organisations qui sont acteurs de la transition écologique. Vous saurez dorénavant où déposer votre CV ;
  • vous pouvez également consulter le catalogue des entreprises certifiées B Corp. Celles-ci sont auditées par un organisme externe et reçoivent un score qui leur permet de se qualifier ou non pour obtenir la certification. Les critères sont sociaux, environnementaux et tiennent compte du bien-être au travail des salariés.

Mais comment savoir quelles entreprises cherchent de nouveaux collaborateurs sans aller vérifier un par un les sites de recrutement ? Des plateformes existent pour vous donner directement les offres d’emploi des entreprises qui pourraient vous intéresser :

  • sur Welcome to the Jungle, vous pouvez trouver des offres d’emploi en filtrant sur le secteur « Environnement » ;
  • Birdeo est un cabinet de recrutement spécialisé dans le développement durable ;
  • Emploi Vert vous permet de trouver des offres auxquelles postuler dans les secteurs de l’écologie et de l’environnement.

Après avoir passé un peu de temps sur ces plateformes, vous ne trouvez pas chaussure à votre pied ? Peut-être avez-vous l’envie de construire votre métier sur-mesure pour travailler dans le développement durable ?

Piste #4 : monter son projet entrepreneurial engagé

Si vous avez la fibre entrepreneuriale et souhaitez monter votre propre projet engagé, vous n’êtes pas seul non plus ! Vous pouvez vous conforter dans votre idée, la préciser et passer à l’action grâce au MOOC gratuit de Ticket for Change. Pour vous inspirer encore plus, écoutez les épisodes de leur podcast Vécus. Vous y découvrirez plusieurs parcours de personnes ayant réinventé leur vie professionnelle dans le secteur social ou environnemental. Peut-être y piocherez-vous de belles idées pour travailler dans le développement durable sur votre propre projet ?

Envie d’un peu plus d’inspiration pour votre carrière ? Découvrez 9 autres podcasts motivants pour développer votre vie professionnelle.

Vous repartez donc avec quelques ides pour repenser votre évolution de carrière en accord avec vos valeurs ! Quelle piste allez-vous explorer en premier pour travailler dans le développement durable ? Je suis curieuse : dites-le moi en commentaire !

Astuces & réflexions de nos coachs

La Communication Non Violente (CNV) au travail | Conseils et bénéfices

La Communication Non Violente (CNV) au travail | Conseils et bénéfices

« La réunion a eu lieu il y a une semaine, tu aurais pu rédiger ce compte-rendu plus rapidement. » Comment réagissez-vous face au collègue qui vous fait cette remarque désagréable ? Ressentez-vous de la colère et le besoin immédiat de rejeter la faute sur votre interlocuteur ? Essayez plutôt ceci. Respirez un grand coup, exprimez votre tristesse suite à cette remarque et votre besoin d’être soutenu. Enfin, demandez un peu de considération face à la charge de travail que vous avez en ce moment. Voici un bel exemple de schéma de communication non violente (CNV), faisant appel aux 4 composantes OSBD. Votre collègue y réfléchira sûrement à deux fois avant de vous attaquer verbalement la prochaine fois. En plus d’apaiser vos relations, la communication bienveillante en entreprise vous permet d’être plus à l’écoute de vos propres sentiments et besoins et donc en chemin vers l’épanouissement professionnel ! Lisez la suite et découvrez comment tirer tous les bénéfices de la communication non violente au travail.

Les bases de la CNV

La CNV en quelques mots

C’est dans les années 60 que Marshall Rosenberg élabore la théorie de la Communication Non Violente (CNV). Inspirée des préceptes de Gandhi, la CNV a pour but de favoriser des échanges authentiques fondés sur l’écoute empathique de l’autre. Elle permet à celui qui la pratique de mieux comprendre et mieux exprimer ses propres sentiments et ses besoins, mais également ceux des autres.

En effet, derrière toute violence verbale se cache en réalité des besoins insatisfaits. Nous avons tendance à les exprimer sous forme de jugements moralisateurs : « tu es mal organisé ». Ce genre d’accusations érige un mur entre nous et notre interlocuteur. Ce dernier tentera de se défendre en nous attaquant à son tour, faisant monter la colère et empêchant l’expression des émotions et besoins. La CNV donne ainsi des clés pour apaiser les échanges dans le but d’avoir des conversations transparentes, sans animosité et en toute compréhension.

Conseils & bénéfices de la communication non violente

Les 4 composantes OSBD

Pour une communication non défensive réussie, chaque échange doit comporter 4 composantes essentielles, appelées OSBD : Observation, Sentiment, Besoin, Demande.

L’observation

La première étape consiste à observer une situation sans évaluation ni jugement. Par exemple, si vous voyez votre collègue en pleine préparation d’un support de présentation 15 minutes avant le début de la réunion, vous pouvez dire : « Il prépare son intervention 15 minutes avant l’heure prévue. » Au contraire, une évaluation de la situation serait : « Il prépare sa présentation au dernier moment. »

Le sentiment

La seconde étape consiste à identifier et exprimer le sentiment que vous évoque la situation précédemment observée : de la tristesse, de l’inquiétude, de la peur, etc. Attention à ne pas confondre pensée et sentiment : « J’ai le sentiment d’être incompétent sur ce sujet » est une pensée. « Je suis inquiet de ne pas savoir répondre aux éventuelles questions » est un sentiment. Votre interlocuteur s’identifiera beaucoup plus facilement à vos sentiments qu’à vos pensées, d’où l’importance de bien faire la distinction.

Le besoin

Derrière tout sentiment ressenti se cache un besoin insatisfait. Posez-vous réellement la question : pourquoi êtes-vous triste ou inquiet ? En mettant le doigt dessus, vous pourrez le partager à votre interlocuteur, vous permettant d’introduire sans scrupule une demande en lien avec ce besoin.

Dans le cas où c’est votre interlocuteur qui semble exprimer son propre sentiment, essayez d’identifier son besoin sous-jacent. N’hésitez pas à lui poser directement la question en suggérant une hypothèse. « Ressens-tu le besoin d’être plus écouté ? », « As-tu peur et souhaites-tu être rassuré sur ce point ? » Si vous visez juste, la personne en face n’aura plus aucun frein à échanger avec vous en toute transparence.

La demande

Enfin, terminez votre échange par une demande claire, concise et précise. Ne l’exprimez pas sous forme d’exigence, sans quoi votre interlocuteur risque de se braquer. Formulez-là dans un langage positif et, pour s’assurer qu’il n’y a pas d’incompréhension, demandez à votre interlocuteur de la reformuler si besoin.

Les bienfaits de la communication bienveillante en entreprise

Appliquer la CNV dans le cadre professionnel n’est pas naturel, loin de là. Nous ne sommes pas habitués à montrer ouvertement nos sentiments au travail, c’est même plutôt l’inverse. Nous devons faire bonne figure et montrer une image forte et solide. Malheureusement, en étouffant nos sentiments, nous ne sommes pas dans une relation authentique et ouverte avec nos collègues et nos supérieurs. Cela peut générer du mal-être, un sentiment de ne pas s’intégrer et mener au conflit, voire même au désengagement. Découvrons quelques situations dans lesquelles la communication non violente au travail peut s’avérer très bénéfique.

Lisser les relations hiérarchiques

N’en avez-vous pas assez des entretiens annuels  sans âme, où seuls les intérêts de l’entreprise sont abordés ? Dans les relations entre manager et équipe, la CNV peut rendre au supérieur son rôle humain et bienveillant. Ses subornés le verront alors comme une personne à l’écoute et de confiance qui peut faire porter leur voix plus haut dans la hiérarchie si besoin.

Les bienfaits d'une bonne communication

Résoudre des conflits

En remettant les émotions au cœur du dialogue, la CNV permet de comprendre ce qui se cache derrière certains échanges difficiles ou situations conflictuelles. Pourquoi ce collègue semble-t-il vous en vouloir ? Pourquoi s’est-il énervé à la pause café quand vous lui avez parlé de votre dernière réunion ? En interrogeant vos pairs sur leurs émotions et en mettant en avant leurs besoins, vous évitez l’effet cocotte-minute des sentiments non exprimés. C’est ce que Rosenberg appelle l’écoute empathique.

Pour des échanges encore plus apaisés, découvrez quelques conseils pour rendre vos réunions plus agréables.

Pour aller plus loin dans la résolution sereine des conflits, découvrez notre article sur la méthode DESC inspirée de la CNV.

Exprimer ses aspirations professionnelles

Enfin, en pratiquant la CNV au travail, vous adopterez petit à petit l’habitude d’être à l’écoute de vos propres besoins. De cette façon, vous exprimerez plus facilement vos envies d’évolution professionnelle, vous permettant d’avoir une carrière plus épanouie et plus en accord avec vos attentes.

Appliquer concrètement la communication non violente au travail

Éviter le « tu » qui tue

Pour mettre en pratique les principes de la CNV, gardez en tête d’éviter le « tu » ou « vous » qui peut sembler accusateur et mener à un échange stérile avec votre interlocuteur qui voudra se défendre. À la place, essayez toujours de parler de votre point de vue : « Je comprends ton inquiétude. Est-ce parce que tu craindrais que JE ne sois pas assez professionnel dans mes échanges avec le client ? »

S’entraîner à la CNV

Comme toute compétence à développer, appliquer la CNV naturellement demande de l’entraînement. Au début, il vous semblera impossible de mettre tous ces principes en pratique, en particulier sous le coup de l’émotion ou lorsque quelqu’un vous fait des reproches. Votre premier réflexe sera sûrement d’admettre votre faute ou de la rejeter sur votre interlocuteur.

Néanmoins, ne vous découragez pas et entraînez-vous à la CNV a posteriori, sur une feuille de papier. Votre manager vous a fait une remarque désagréable sur la qualité de votre travail et vous avez tenté de vous justifier sans en prendre la responsabilité ? Essayez de revivre cette conversation en imaginant ce que vous auriez pu lui répondre.

La Communication Non Violente (CNV) au travail | Conseils et bénéfices

Un exemple de schéma OSBD

Quoi de mieux qu’un exemple de schéma OSBD pour se rendre compte ce que pourrait donner l’application de la CNV dans un cadre professionnel ?

Votre collègue a oublié d’envoyer l’invitation pour une réunion avec un client ce vendredi. Vous lui avez demandé une fois lundi, une fois mardi. Nous sommes mercredi et l’invitation n’est toujours pas partie. Comment réagissez-vous ? Vous allez le voir en lui disant : « C’est la dernière fois que je te le rappelle, pourrais-tu envoyer l’invitation pour la réunion de vendredi ? Tu es tellement tête en l’air ! » Non !

À la place, essayez plutôt : « Je n’ai toujours pas reçu l’invitation pour la réunion client de vendredi. » C’est une observation sans jugement. « J’ai peur que le client nous reproche de ne pas l’avoir prévenu à temps et que sa confiance envers nous s’amenuise. » C’est votre sentiment. « J’aurais besoin que l’invitation parte au moins 4 jours avant la réunion. » Vous exprimez votre besoin et votre demande découle ensuite naturellement : « Pourrais-tu envoyer l’invitation et faire en sorte que les prochaines partent plus tôt ? » Voilà une belle façon d’éviter de mettre tout le monde en colère !

Vous disposez maintenant de plusieurs pistes pour appliquer la communication non violente au travail. La prochaine fois qu’un de vos collègues ou votre supérieur vous aborde avec violence, vous saurez comment réagir ! Pensez-vous que la CNV peut vous aider à apaiser vos relations professionnelles ? L’avez-vous déjà appliquée ? Racontez-nous en commentaires.

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Travailler en remote | Comment s’y préparer avant de se lancer ?

Travailler en remote | Comment s’y préparer avant de se lancer ?

Pouvoir travailler d’où vous voulez, sur une plage, dans un chalet de montagne, sur une île tropicale, tout en gardant vos avantages de salarié, est-ce le rêve ? Avec la crise sanitaire de 2020, le 100 % télétravail est devenu la norme pour de nombreux travailleurs pendant quelques mois. Après avoir découvert cette organisation professionnelle, vous envisagez peut-être vous-même de travailler en remote pour de bon. Mais la vie des salariés à distance est-elle si rose ? Envisager un travail sans bureau fixe n’a-t-il pas des conséquences sur votre motivation, votre engagement vis-à-vis de votre employeur ? En retirant les pauses café, les moments d’échange informels, le travail en full remote n’enlève-t-il pas l’essence de l’entreprise : valeurs, cohésion d’équipe ? Décryptage d’un nouveau mode de travail en vogue.

Les avantages du travail en remote

En décembre 2020, 31 % des salariés pratiquent le travail à distance régulièrement. 86 % des télétravailleurs en sont satisfaits et souhaitent donc le poursuivre. Mais qu’en est-il des salariés en full remote, qui n’ont aucune attache géographique liée à leur métier ? Si l’organisation semble à première vue proche du télétravail occasionnel, les implications sont pourtant bien différentes. Cette nouvelle forme de travail présente néanmoins de nombreux avantages.

Le libre choix de son lieu de vie

C’est là l’avantage principal du full remote, qui le différencie grandement du télétravail partiel. En éliminant  la contrainte géographique, vous pouvez envisager de vivre là où vous le souhaitez. Votre seule exigence sera de disposer d’une bonne connexion Internet. Votre studio payé à prix d’or dans une grande ville pourrait bientôt n’être qu’un lointain souvenir. Une vue sur la mer, un chalet dans la montagne, une grande maison à la campagne, le full remote vous permet d’envisager toutes ces possibilités. Avec des logements potentiellement plus abordables et donc moins de frais, vous pourrez même de cette façon augmenter votre niveau de vie.

Pour ceux d’entre vous d’entre vous qui ont la bougeotte et que le décalage horaire n’effraie pas, vous pouvez même envisager de tenter l’expérience du nomadisme digital, et de changer de lieu de travail comme de chemise, tout en découvrant le monde !

Travailler en remote : choisir son lieu de travail

Un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle

Adieu les 2 heures perdues par jour dans le RER et le métro parisien ! Avec un travail à distance, vous réduisez votre temps de trajet à quelques secondes, plus précisément à la durée nécessaire pour parcourir la distance entre votre lit et votre bureau. Elle n’est pas belle la vie ? Vous pouvez passer ce temps à faire ce que vous aimez : un hobby, du sport, du temps en famille !

Attention toutefois à ne pas tomber dans l’extrême inverse ! Avec le bureau juste à côté, il peut être facile d’avoir le sentiment de ne jamais s’arrêter de travail et d’oublier de fixer de limites à ses horaires de travail. Si vous envisagez le travail en remote, n’oubliez pas de préserver votre bien-être !

Adieu la culture du présentéisme

Jeudi soir, 17h00, vous attrapez votre manteau et prenez la direction de la sortie du bureau, soulagé de voir la fin de journée arriver. C’était sans compter sur votre collègue, qui vous lance en affichant un sourire narquois : « Tu as posé ton après-midi ? » Vous soupirez et lui souriez nerveusement. Bien sûr, vous êtes conscient qu’il plaisante. Toutefois, vous ne pouvez vous empêcher de ressentir une pointe de culpabilité en franchissant les portes de l’open space… J’ai une bonne nouvelle pour vous ! Avec le  100 % télétravail, vous pouvez dire adieu à cette désagréable sensation et à la culture du présentéisme ! Vous disposerez de plus de liberté dans l’organisation de vos journées et ne devriez plus recevoir de remarques sur vos horaires, tant que vous faites bien votre travail.

Un travail plus efficace

La généralisation du télétravail signe également la fin du brouhaha incessant de l’open space. Chez vous, au calme, vous vous sentirez peut-être dans un environnement plus propice à la concentration. Vous pourrez ainsi retrouver un peu d’efficacité, surtout si vous êtes le genre à ne pas savoir dire non à une invitation en pause café !

Découvrez notre guide complet pour travailler votre concentration !

Les challenges du 100 % télétravail

Tous les avantages listés précédemment vous font peut-être penser : « Travailler en remote semble vraiment sympa. » Toutefois, avant de commencer à chercher votre prochain employeur à distance, sachez que le 100 % télétravail ne vient pas sans certains challenges. Le cliché du salarié en maillot de bain, sur une plage, son ordinateur sur les genoux peut sembler alléchant mais la réalité s’avère assez différente.

Challenge #1 : tisser des liens avec ses collègues

Peut-être est-ce important pour vous de connaître les personnes avec qui vous travaillez ? Partager des moments de convivialité informels à la pause café ou à l’heure du déjeuner fait peut-être même partie de vos vecteurs d’épanouissement professionnel. 

En étant en full remote, vous serez amené à ne rencontrer physiquement vos collègues qu’une poignée de fois dans l’année. Le reste du temps, vous devrez faire des efforts particulier pour garder le lien : organiser des pauses en visioconférence, des déjeuners virtuels ou encore des appels réguliers. 

Si vous commencez une nouvelle mission en télétravail, vous pouvez ressentir également un manque d’intégration vis-à-vis de l’entreprise, sans quartier général et avec des supérieurs et collaborateurs plus virtuels que réels. N’oubliez pas de vous interroger avant de vous lancer : « est-ce un problème pour vous ? »

Challenge #2 : combattre la procrastination

Si vous envisagez un passage en full remote, préparez-vous une longue liste de livres, podcasts, articles de blog et autres ressources sur la productivité, vous en aurez bien besoin !

Sans émulation collective, il peut parfois être difficile de rester concentré sans attraper son téléphone pour un petit moment ou sans s’évader dans ses pensées. Et les pas pressés de votre manager qui s’approche de votre bureau ne seront pas là pour vous sortir de votre rêverie éveillée.

À lire aussi : découvrez nos outils pour combattre la procrastination efficacement !

Challenge #3 : ne pas se laisser gagner par la solitude et la démotivation

En télétravail occasionnel, cela ne pose en général pas ce problème. Toutefois, sans précaution particulière, le salarié en full remote peut se sentir démotivé, désengagé sur le long terme, voire même un seul et isolé.

Si vous sentez déjà que la solitude vous pèse en travaillant depuis chez vous une fois par semaine, peut-être réfléchissez un peu avant de vous lancer en full remote.  Toutefois, sachez que ces fléaus ne sont pas des fatalités :

  • en cas de baisse de motivation, parlez-en à vos collègues et prenez l’initiative d’organiser un appel informel avec eux pour échanger ;
  • vous vous sentez seul ? Essayez de trouver un espace de co-working à côté de votre domicile pour échanger avec d’autres personnes dans la journée. Profitez également de votre temps libre pour passer du temps avec vos proches ou faire des activités un peu plus sociales.
Télétravail : Ne pas se laisser gagner par la solitude

Challenge #4 : garder une bonne hygiène de vie

C’est un challenge pour tout le monde mais c’en est un d’autant plus grand si vous travaillez depuis chez vous toute l’année. Pour éviter la transformation en robot travailleur, ne travaillez pas en pyjama depuis votre lit, planifiez du temps pour vous aérer un peu tous les jours, maintenez une activité physique régulière et entretenez vos hobbys. C’est la clé pour profiter pleinement de votre nouvelle organisation en 100 % télétravail et ne pas tomber dans la routine bureau-canapé.

Travailler en remote : dans quelle entreprise ?

Vous êtes prêt à relever les challenges et travailler en remote ? Découvrez comment trouver l’entreprise qui vous embauchera à distance !

Votre entreprise

Eh oui, vous pouvez envisager des négociations avec vos supérieurs pour passer en travail distanciel. Sachez toutefois que votre employeur n’a aucune obligation d’accepter. Assurez-vous également que l’entreprise est prête à faire des efforts. Avoir des collaborateurs à distance suppose une organisation très transparente : vous devez avoir accès à toutes les informations sans venir au bureau. Un climat de confiance est également de rigueur : pas question que votre chef suive vos moindres mouvements !

questionnaire pour évaluer sa satisfaction au travail

Questionnaire diagnostic

Évaluez votre niveau de satisfaction au travail

Pensez-vous être aussi motivé que Barack Obama ou Lady Gaga pour aller travailler ?

Une autre entreprise dont l’organisation n’est pas en remote

Le job de vos rêves est là, sur cette plateforme de recherche d’emploi. Seul problème, il est à l’autre bout du pays, voire à l’autre bout du monde. Déraciner votre famille, vous éloigner de vos proches est impossible pour vous. Ne perdez pas complètement espoir ! Vous pouvez proposer à l’entreprise de travailler en remote. Dans ce cas-là, insistez sur les avantages pour votre futur employeur : il n’a pas à augmenter sa capacité de bureau, il aura accès à une personne qualifiée qu’il a peut-être du mal à recruter dans sa propre ville. 

Toutefois, comme pour votre propre entreprise, assurez-vous que l’organisation est adaptée à ce mode de travail bien particulier. Ce sera un challenge supplémentaire pour vous, car vous devrez vous approprier la culture et les méthodes de travail d’une entreprise dans laquelle vous n’avez jamais mis les pieds. Pour faciliter votre prise de poste et votre intégration, vous pouvez proposer à votre employeur de passer votre premier mois sur place pour rencontrer tout le monde.

Une entreprise full remote

Certaines entreprises ont déjà sauté le pas et sont organisées avec du télétravail total pour tous ou une partie de leurs employés. C’est le cas par exemple de O’Clock, qui propose des formations de développeur web à distance. L’entreprise n’ayant pas de bureau, tous leurs formateurs et employés sont en full remote. 

Pour trouver ces entreprises distribuées, des plateformes existent et ne proposent que des offres d’emploi en télétravail. Pour vous, c’est la garantie d’avoir un employeur habitué à recruter et faire travailler ses employés à distance. 

Voici quelques plateformes de recherche d’emploi en remote :

Vous pouvez également rechercher des offres d’emploi 100 % télétravail sur les plateformes standards que vous utilisez déjà avec les mots-clés « télétravail » ou « remote ».

Alors, plutôt pour ou contre le travail en remote ? Pour Sensy, je compte développer l’entreprise avec une organisation hybride : une partie de salariés dans les bureaux à Dijon et une autre partie à distance, majoritairement en téléravail ! Si vous aspirez à plus de liberté, de flexibilité et que vous êtes prêt à relever les défis liés à cette organisation particulière, travailler en remote peut être la solution pour vous ! J’espère vous avoir donné quelques pistes pour trouver le futur métier de vos rêves en full remote !

Astuces & réflexions de nos coachs

Comment travailler sa concentration ? Le guide complet

Comment travailler sa concentration ? Le guide complet

Il faut que je pense à envoyer un message à maman ce soir ! Qu’est-ce que je vais bien pouvoir offrir à Jean pour son anniversaire ? Oh, Cécile a posté sur Facebook, allons voir ce qu’elle devient. Ne serait-ce pas une représentation réaliste de votre schéma de pensée lorsque vous essayez d’accomplir une tâche difficile, désagréable ou demandant toute votre attention ? Rassurez-vous, c’est le cas de beaucoup d’entre nous, surtout à l’ère des smartphones, véritable fruit défendu du travailleur en quête de productivité et d’efficacité. Mais ce n’est pas une fatalité, loin de là ! Alors, comment travailler sa concentration ? Découvrons ensemble de nombreuses astuces et exercices qui ne demandent pas trop d’efforts et avec lesquels vous pourrez améliorer votre attention au quotidien !

Se créer un environnement adapté pour augmenter sa capacité de travail

Avant une séance de travail, soignez votre environnement physique et mental ! Vous aurez d’autant plus de facilités à mobiliser toute votre attention sur une seule tâche. Plus vous vous entraînerez à ne vous focaliser que sur une seule action à la fois, plus vous développerez votre concentration, c’est mathématique !

Travailler dans un endroit calme

Même si ce n’est pas toujours évident, en particulier en open space, s’installer dans un endroit silencieux pour travailler de manière concentrée peut grandement améliorer votre performance. Essayez au maximum de vous installer là où vous ne serez pas dérangé : chez vous en télétravail ou dans une salle de réunion réservée pour l’occasion. Si vous n’avez pas le choix d’être dans un environnement animé, investissez dans un casque réducteur de bruit. Vos collègues seront moins enclins à vous interrompre s’ils vous voient en plein travail avec le casque sur la tête.

Comment travailler sa concentration ?

Se préparer un petit rituel avant sa séance de travail

Avant de vous retrousser les manches, vous pouvez être tenté de procrastiner. Aucun mal à vérifier rapidement votre réseau social préféré ou regarder une courte vidéo sur Youtube, n’est-ce pas ? Pourtant, il arrive que ces quelques minutes se transforment en 30 qui finissent par se rapprocher dangereusement de l’heure perdue.

Pour éviter ce genre d’écueil, il peut être judicieux de vous imaginer un rituel court pour signifier à votre cerveau : « Allez, au travail, c’est l’heure ». Se faire couler une tasse de café, s’installer à son bureau, faire quelques étirements et c’est parti ! Vous pouvez aussi faire quelques exercices de respiration, vous répéter une phrase motivante à voix haute ou dans votre tête. Les possibilités sont quasiment infinies ! Vous verrez rapidement que moins vous procrastinerez, moins vous aurez envie de le faire et plus vous augmenterez votre capacité de concentration.

Éliminer les distractions trop tentantes

Ah le smartphone à portée de main, comme c’est tentant de l’attraper pour y jeter un coup d’œil de temps en temps, en particulier quand vous bloquez sur un problème. Pourtant, cette petite habitude à l’apparence insignifiante peut grandement menacer votre concentration. Mettez votre téléphone en silencieux, voire en mode « ne pas déranger » pour que l’écran ne s’allume pas au moindre e-mail. Ne laissez les notifications que pour les appels.

Si ce n’est pas suffisant, le plus efficace reste de placer votre smartphone à une distance de vous supérieure à la longueur de votre bras. Si vous devez vous lever pour l’attraper, vous le ferez beaucoup moins souvent ! Enfin, si vous travaillez sur un ordinateur, enlevez les fenêtres de pop-ups d’emails et essayez de limiter le nombre d’onglets ouverts sur votre navigateur au strict minimum.

Travailler sa concentration en apprenant à se connaître

Comment travailler sa concentration en apprenant à mieux se connaître ?

Pour améliorer son attention et sa concentration de manière efficace, tirez parti de vos atouts et connaissez-vos faiblesses. Il n’existe pas une unique formule magique pour tout le monde, c’est pour cela qu’il est essentiel de connaître son rythme de travail et d’en faire votre meilleur allié !

Connaître ses heures les plus productives

Êtes-vous plutôt du matin ou du soir ? Avez-vous une heure dans la journée durant laquelle vous êtes en général très productif ? Privilégiez ces moments pour vos tâches exigeantes. C’est une excellente façon de travailler sa concentration sans se décourager !

Si vous ne connaissez pas votre rythme personnel, la plupart d’entre nous sommes efficaces et alertes en début de matinée, quand nous sommes bien réveillés. Nous avons ensuite un creux à l’approche de la pause déjeuner et en début d’après-midi, avec normalement un nouveau pic d’énergie en fin de journée. 

Si vous avez l’impression de ne pas répondre à ce schéma standard, découvrez votre chronotype dans notre article dédié et apprenez à être à l’écoute de votre rythme naturel.

Travailler par sprint avec des objectifs précis

Pour ne pas vous épuiser et éviter les rêveries éveillées, essayez de travailler par cycles courts : 50 minutes de concentration puis 10 minutes de pause ou 25 minutes de productivité puis 5 minutes de déconnexion en fonction de ce qui vous convient le mieux. C’est inspiré de la méthode Pomodoro.  Essayez pour chaque sprint de vous fixer un micro-objectif précis. En faisant le bilan de vos objectifs atteints en fin de journée, vous pourrez en plus déterminer vos moments de concentration optimale.

Pour vos pauses, évitez les activités qui vous demandent de l’attention, comme la lecture. Prohibez également les distractions difficiles à arrêter, comme les réseaux sociaux ou la télévision. Préférez une petite marche sur votre lieu de travail, une pause café ou un 5 minutes au soleil pour faire le plein de vitamine D. 

Améliorer son hygiène de vie

Cela peut paraître évident, mais c’est pourtant si important. Pour travailler sa concentration au quotidien, il est essentiel de prendre soin de son hygiène de vie. Dormez au moins 7 heures par nuit pour ne pas somnoler quand vous avez besoin de mobiliser toute votre attention. Ayez une alimentation variée et équilibrée, avec des aliments riches en Oméga 3 excellents pour le cerveau. Enfin, bloquez-vous des créneaux pour pratiquer une activité physique régulière et faire le plein d’énergie !

Mini-guide d’autocoaching

Apprenez à mieux vous connaître

Des exercices et des réflexions pour mieux vous connaître et oser croire en votre job de rêve !

    Quelques exercices pour améliorer sa concentration

    Souhaitez-vous aller encore plus loin dans le travail de votre concentration ? Découvrez quelques exercices faciles et rapides à appliquer pour un boost supplémentaire de productivité !

    Augmenter son temps d’attention progressivement

    Malgré l’application de tous nos précédents conseils, vous trouvez que vous n’arrivez toujours pas à vous concentrer pendant des durées suffisantes à votre goût. Pas de panique, il est possible d’entraîner sa concentration pour l’augmenter petit à petit ! Lorsque vous travaillez de manière concentrée, chronométrez le temps pendant lequel vous arrivez à maintenir toute votre attention sur la tâche en cours. C’est votre temps initial de concentration !

    Ensuite, essayez d’augmenter progressivement ce temps, par exemple de 5 minutes en 5 minutes toutes les 2 semaines. En quelques mois, vous devriez arriver à lire le dernier rapport de votre collègue d’une traite !

    Des techniques de méditation et de sophrologie au service de votre attention

    Vous avez sûrement déjà entendu parler des bienfaits de la méditation et de la sophrologie. Mais saviez-vous que l’amélioration de la concentration fait partie des bénéfices de ces pratiques de bien-être ?

    Voici 2 exercices à appliquer régulièrement, par exemple avant de vous mettre au travail. Ces petites habitudes devraient avoir un effet bénéfique sur votre productivité sur le long terme :

    Vous savez maintenant comment travailler votre concentration de manière efficace et même amusante ! Dynamiser votre carrière, progresser dans votre vie professionnelle, vous verrez que vous ne regretterez pas d’avoir investi de l’énergie à développer votre attention !

    Pour donner un coup de boost supplémentaire à votre vie professionnelle, continuez la lecture et :

    questionnaire pour évaluer sa satisfaction au travail

    Questionnaire diagnostic

    Évaluez votre niveau de satisfaction au travail

    Pensez-vous être aussi motivé que Barack Obama ou Lady Gaga pour aller travailler ?

    Astuces & réflexions de nos coachs

    Comment réussir sa reconversion professionnelle ? 8 étapes clés

    Comment réussir sa reconversion professionnelle ? 8 étapes clés

    La reconversion professionnelle semble avoir le vent en poupe ! Internet regorge de témoignages d’ingénieurs devenus pâtissiers et de commerciaux ayant tout quitté pour créer leur ferme en permaculture à la campagne. Des profils qui ont de quoi inspirer… mais qui sont pourtant loin de refléter la réalité. En vérité, si beaucoup d’actifs songent à prendre un nouveau départ, assez peu sautent le pas. Parmi ceux qui osent, la plupart ne passent pas du coq à l’âne et optent pour un changement d’activité ou de secteur. Mais le développeur devenu responsable communication dans son entreprise est malheureusement beaucoup moins médiatisé que le chercheur en physique maintenant professeur de danse. Alors envisagez-vous de vous réorienter ? Pas si vite, posez-vous les bonnes questions avant de sauter le pas et découvrez les étapes indispensables pour ne pas vous tromper ! Comment réussir sa reconversion professionnelle ? Vous aurez bientôt la réponse !

    Comprenez l’origine de votre besoin de reconversion

    Avant de pousser la porte de votre RH, lettre de démission en main, analysez votre mal-être et les raisons qui vous poussent à penser que votre job actuel ne vous convient pas. Est-ce un ras-le-bol dû à une charge de travail trop importante, un management toxique ? Peut-être avez-vous l’impression de stagner dans votre mission sans avoir la possibilité de prendre plus de responsabilités ? Posez-vous ces questions et demandez-vous ensuite : si je change de mission au sein de mon entreprise, serait-ce mieux ? Si je change d’entreprise ou de secteur mais sur le même genre de mission, comment me sentirai-je ?

    Ne cédez pas à l’effet de mode de la reconversion, prenez le temps d’apprendre à vous connaître, de comprendre vos besoins, vos motivations, vos envies. Cela vous évitera un virage à 180° qui se finira en tournant à 360° avec retour à la case départ.

    Pour vous aiguiller, nous vous donnons quelques exemples de raisons qui pourraient vous pousser à sérieusement envisager une reconversion :

    • vous ressentez un manque de sens dans votre métier actuel qu’un changement d’entreprise ou de secteur ne résoudrait pas ;
    • après une longue phase d’introspection, vous réalisez petit à petit que votre métier actuel ne correspond pas à votre personnalité et vos aspirations ;
    • retrouver la maîtrise de votre temps, être autonome et libre sont des critères essentiels pour vous. Votre situation actuelle ne vous offre pas cette possibilité ;
    • vous avez une passion et vous voulez en faire votre métier ;
    • une idée d’entreprise que vous souhaitez développer trotte dans votre tête.

    Cette liste est loin d’être exhaustive, il existe autant de raisons de se reconvertir que de personnes sur cette planète ! Mais si vous vous reconnaissez dans un des points cités, peut-être est-ce le moment de sauter le pas ? Découvrons ensemble comment bien réussir sa reconversion professionnelle !

    Réussir sa reconversion professionnelle

    Préparez-vous psychologiquement

    La préparation psychologique est cruciale avant de se lancer dans un changement de carrière ! Que vous souhaitiez devenir artisan, vous lancer dans l’entreprenariat sur le web ou vous former au métier de développeur, il vous faudra anticiper de potentiels désagréments en chemin :

    • certaines étapes seront plus difficiles que d’autres, ponctuées de moments de doute, d’interrogations et de pensées négatives ;
    • vous aurez peut-être besoin de cumuler votre ancien emploi, votre nouveau métier, une formation en même temps et faire une croix sur votre vie sociale temporairement ;
    • vos proches ne seront potentiellement pas aussi compréhensifs que vous l’espérez. Il va falloir accepter que tout le monde ne soit pas aussi enthousiasmé que vous par votre nouveau projet professionnel ;
    • vous devrez peut-être accepter de voir votre salaire baisser ;
    • le syndrome de l’imposteur ne sera jamais bien loin au début. Vous découvrirez en chemin des peurs, des blocages qu’il vous faudra combattre.

    Nous espérons ne pas vous avoir fait trop peur ! Si vous souhaitez anticiper votre préparation psychologique, découvrez notre guide pour surmonter votre peur de l’inconnu et poursuivvre votre idéal professionnel.

    Êtes-vous toujours confiant ? Si tous les feux sont verts, direction l’étape suivante !

    Entourez-vous des bonnes personnes

    C’est un conseil parfois difficile à appliquer et pourtant si important avant de commencer une reconversion professionnelle. Vous n’avez pas envie d’entendre vos amis ou votre famille vous rabâcher à chaque fois que vous les voyez : « Ah, tu es encore sur cette idée farfelue. Mais garde ton vrai job, tu y es bien mieux ». Non, vous avez besoin de personnes qui vous soutiennent, qui prennent de vos nouvelles, qui croient en votre projet.

    Si vous voulez un peu de renfort, essayez de rencontrer de nouvelles personnes qui passent ou sont passées par un processus similaire au vôtre. Vous suivez une formation ou vous vous lancez dans l’entreprenariat ? Peut-être pouvez-vous vous rapprocher d’autres élèves ou entrepreneurs qui sont dans le même bateau. Ils vous permettront à la fois de construire votre nouveau réseau et en plus, de faire de belles rencontres qui ne pourront que vous encourager !

    Dans tous les cas, ne restez pas dans votre coin et entourez-vous au maximum de personnes bienveillantes. Pour celles qui ne semblent pas très enthousiastes, ne les rayez pas complètement de votre vie. Essayez juste de prendre un peu de distance temporairement si nécessaire et ne leur parlez pas trop en détail de votre projet.

    Réussir sa reconversion professionnelle

    Apprenez à vous connaître et faites-vous accompagner si besoin

    Pour être sûr de ne pas vous tromper de chemin, apprenez à vous comprendre. Quels sont vos besoins, vos envies, vos motivations ? Avant de vous lancer corps et âme dans une nouvelle voie, vous devrez passer par une longue phase d’introspection. Pas toujours évidente à mener seul de son côté, un accompagnement par un coach pour trouver son chemin professionnel peut être particulièrement bénéfique et vous faire gagner un temps précieux.

    Découvrez le témoignage de reconversion de Corentin, de la physique-chimie au community management, qui ne regrette pas de s’être fait épauler dans sa transition.

    Préparez-vous matériellement

    Une réorientation professionnelle prend du temps et parfois même de l’argent. Il va donc falloir préparer concrètement le terrain pour ne pas être contraint d’abandonner en chemin pour des raisons matérielles. Ce serait tout de même dommage.

    Êtes-vous prêt à accepter de voir vos revenus baisser ? En changeant de domaine de compétences, vous risquez de repartir sur des postes avec moins de responsabilités et donc potentiellement moins bien rémunérés. Si vous décidez de créer votre entreprise, vous allez démarrer avec 0 € de chiffre d’affaires. Vous aurez besoin d’un peu d’économie de côté.

    Heureusement, en France, il existe plusieurs aides qui permettent de rendre cette transition un peu plus facile à vivre :

    • si vous souhaitez devenir entrepreneur, vous avez la possibilité de demander un congé pour création d’entreprise à votre employeur ;
    • vous pouvez également négocier une rupture conventionnelle,  qui vous permettra de toucher le chômage en quittant votre entreprise ;
    • pour conserver une partie de vos revenus et vous libérer un temps précieux pour vous former ou tester votre nouveau métier, vous pouvez peut-être passer à temps partiel ;
    • depuis 2019, si vous avez un projet de création d’entreprise, vous avez la possibilité de toucher le chômage, même en démissionnant. Mais attention, il vous faudra un projet en béton ! 

    Formez-vous

    Bonne nouvelle, en France, développer de nouvelles compétences n’a jamais été aussi facile ! Il existe de nombreuses aides à la formation professionnelle. CPF, FONGECIF, congé individuel de formation, vous trouverez forcément chaussure à votre pied !

    Envisagez-vous un nouveau métier ? Peut-être serait-ce une bonne idée de vous former avant de vous lancer dans le grand bain ? Vous serez plus confiant, moins sujet au syndrome de l’imposteur et gagnerez sûrement du temps par rapport à apprendre vos nouvelles missions sur le tas.

    Réussir sa reconversion professionnelle

    Testez votre futur métier avant de vous lancer

    Êtes-vous certain de ne pas avoir une vision idéalisée de votre future carrière ? Par mesure de précaution, il serait plus sage de la tester avant de se lancer dans le vide, soit en commençant en parallèle de votre emploi actuel, soit en faisant un micro-stage. Le minimum reste de prendre contact avec des professionnels du secteur pour connaître la réalité du terrain : est-ce facile de trouver un emploi, des missions ? Quel est le revenu attendu ? Comment se déroule une journée type ?

    Pour aller plus loin, découvrez 8 méthodes pour tester un nouveau métier et valider votre projet de reconversion avant de vous lancer

    Apprenez à pitcher votre projet

    Votre mission si vous l’acceptez : arriver à résumer votre projet de reconversion en moins de 30 secondes (voire moins de 10 secondes pour les plus téméraires) ! Cet exercice vous servira grandement pour justifier votre changement d’orientation et vendre votre nouveau métier en entretien d’embauche ou à vos futurs clients.

    De plus, il vous aidera vous aussi à vous conforter dans votre choix, à vous rappeler les raisons de ce changement dans les moments de doute et d’incertitude. Alors soyez fier de votre parcours atypique et apprenez à le vendre en toute confiance et avec assurance !

    Vous avez maintenant un guide complet pour réussir votre reconversion professionnelle ! Alors quelle nouvelle orientation souhaitez-vous donner à votre carrière ? Racontez-nous en commentaire !

    Astuces & réflexions de nos coachs

    Comment combattre la procrastination et avec quels outils ?

    Comment combattre la procrastination et avec quels outils ?

    Nous connaissons tous ces moments : ceux où nous commençons à ranger le garage au lieu d’avancer sur notre papier de recherche. Ou quand nous organisons la bibliothèque de livres par ordre alphabétique, par crainte d’appeler notre supérieur pour discuter de notre augmentation. Nous sommes tous des « procrastinateurs », chacun à notre échelle. Peut-être procrastinez-vous en cet instant en lisant cet article ? La tentation de remettre au lendemain est loin d’être un phénomène réservé aux étudiants qui révisent leurs partiels 2 jours avant le début des examens. Vous cherchez un remède contre la procrastination ? Vous en avez marre d’attendre le dernier moment pour vous mettre au travail ? Bonne nouvelle, grâce à cet article, vous comprendrez enfin les causes de ce fléau et découvrirez des méthodes d’organisation pour combattre la procrastination efficacement.

    La procrastination, un fléau pour tous

    Pourquoi procrastinons-nous ?

    Rassurez-vous, votre fâcheuse tendance à tout remettre à plus tard n’est pas due à de la fainéantise, loin de là.  La procrastination, qui touche tout le monde, même les plus productifs d’entre nous, peut avoir plusieurs causes :

    • par exemple, vous avez une présentation importante à donner dans le cadre de votre travail. L’enjeu est crucial et vous êtes incertain de la façon dont cette présentation sera reçue. C’est ce sentiment de non-maîtrise et le stress associé qui vous pousse à procrastiner et attendre le dernier moment pour commencer à préparer votre intervention ;
    • autre situation, vous avez une liste de tâches monstrueuse et trop peu de temps pour les réaliser. Vous le savez déjà… Résultat, avant même d’avoir démarrer la première ligne de votre to-do list, vous voilà en train de vous faire un café ou parcourir le fil d’actualité de votre réseau social préféré d’un doigt paresseux ;
    • peut-être êtes-vous un perfectionniste dans l’âme ? Cette situation est la plus vicieuse car vous aurez tendance à procrastiner activement. Autrement dit, vous faites des recherches extensives, peaufinez les moindres détails et perdez un temps précieux de cette façon…

    Si vous vous reconnaissez dans ce dernier exemple, découvrez pourquoi le perfectionnisme nuit à votre carrière.

    « Mais que faire face à tout ça ? » pensez-vous peut-être en ce moment. Patience, avant de combattre la procrastination, il est important de comprendre sa cause. La prochaine fois que vous attraperez votre téléphone sans raison valable, demandez-vous consciemment ce qui se cache derrière. Il sera ensuite d’autant plus facile de lutter contre ce phénomène.

    Si le sujet de la procrastination vous intéresse, nous vous recommandons le TedTalk hilarant de Tim Urban.

    Quelques astuces pour combattre la procrastination

    Maintenant que vous comprenez ce qui se cache derrière ce fléau réccurrent, découvrez quelques-unes de nos astuces pour retrouver productivité et motivation :

    • travaillez par créneaux de courte durée si vous commencez une activité compliquée et qui vous demande des efforts importants. Peut-être pouvez-vous envisager des périodes de 25 minutes de travail concentré pour 5 minutes de pause, comme préconisé par la méthode Pomodoro ?
    • repérez vos périodes d’efficacité optimale. Adaptez ensuite votre emploi du temps dans la mesure du possible pour effectuer vos tâches les plus exigeantes dans vos moments productifs ;
    • découpez vos objectifs en petits bouts qui vous paraissent réalisables et n’oubliez pas de vous accorder des gratifications quand vous en avez atteint un ! Cette technique de la carotte semble naïve à première vue et pourtant, elle peut s’avérer d’une redoutable efficacité !

    Comment s’organiser pour combattre la procrastination ?

    Mettre fin à ses envies de procrastination

    Pourquoi ne pas mettre en pratique tout de suite les 3 bons conseils de la partie précédente ? Pour cela, nous vous recommandons de mettre en place un bullet journal pour organiser vos journées. Vous ne savez pas ce que c’est ? Pas de panique, nous vous guidons pas à pas pour mettre en place votre arme anti-procrastination !

    Le principe du bullet journal

    Le bullet journal, appelé communément BuJo par ses adeptes, a été inventé en 2013 par un designer américain, Ryder Carroll. Tout le principe repose sur un système de « bullet » (cases à cocher, point, etc.) pour identifier ses tâches à faire, ses rendez-vous, des événements et ne rien oublier. La puissance de cet outil, c’est qu’il est entièrement personnalisable et vous permet d’avoir tous vos rappels au même endroit.

    Pour découvrir comment le démarrer, nous vous recommandons la vidéo officielle de présentation du bullet journal.  Vous verrez comment cette méthode d’organisation vous permet d’avoir tout le temps sous les yeux vos objectifs annuels, mensuels et journaliers, pour ne rien oublier, vous concentrer sur l’essentiel et vaincre la procrastination.

    Si vous vous sentez la fibre artistique, vous pouvez même transformer ce carnet en un outil créatif et le décorer à votre guise. Ambiance thématique, couleurs, dessins, Internet regorge d’idées pour faire de votre bullet journal un cahier que vous aurez hâte d’ouvrir. Mais attention, pas question de se servir de son activité de décoration de son carnet comme d’une excuse pour procrastiner !

    Nos conseils pour combattre la procrastination avec son bullet journal

    Découpez vos objectifs

    Prévoyez dans votre BuJo une double page pour votre vision de vie et notez tout ce qui vous passe par la tête : vos rêves, vos envies. Faire le tour du monde, vivre dans une grande maison, rencontrer votre célébrité préférée, ne vous freinez pas ! N’hésitez pas à revenir à cette section pour ajouter des idées, en modifier certaines, voire en supprimer.

    Si vous n’êtes pas inspiré pour cette partie, consultez notre article sur comment connaître votre objectif de vie !

    A partir de cette double page, fixez-vous des objectifs pour la durée de votre bullet journal (6 mois ou 1 an en général). C’est votre vision à moyen terme qui vous évitera de trop vous disperser dans des activités qui ne vous rapprochent pas de vos objectifs.

    Prenez ensuite bien le temps de découper cette vision annuelle à l’horizon mensuel, puis hebdomadaire et enfin quotidien. Vous passerez ainsi du gros projet intimidant à des tâches abordables. En plus, vous serez tellement satisfait d’avoir coché toutes les cases de votre to-do list à la fin de chaque journée. Vous verrez, rien qu’en appliquant ces premières idées, vous combattrez déjà efficacement la procrastination !

    Découper ses objectifs pour combattre la procrastination

    Organisez vos journées

    Pour aller encore plus loin, organisez votre journée avec des créneaux dédiés à chacune de vos activités. Vous pourrez ainsi tracker votre temps, mieux évaluer la durée que vous passez sur une tâche et éviter de cette façon les rushs de dernière minute. Le fait de cadrer vos journées vous préparera psychologiquement à ne pas procrastiner. Vous savez qu’entre 10 h et 12 h ce jour-là, vous ferez cette action qui vous rapprochera un peu d’un de vos objectifs.

    Pour les bonnes habitudes que vous souhaitez adopter, inscrivez dans votre BuJo des trackers :

    • vous voulez vous améliorer au piano ? Notez les jours où vous prenez le temps de jouer de votre instrument de musique !
    • vous cherchez à être plus optimiste et voir les choses du bon côté ? Utilisez une zone de votre BuJo pour en faire un carnet de gratitude et trackez les journées où vous écrivez vos ressentis positifs dedans.

    Enfin, pour que vous ayez envie d’ouvrir votre BuJo quotidiennement, personnalisez-le et ajoutez des entrées qui vous font plaisir : une liste de vos films à voir, vos rêves de voyage, des citations inspirantes extraites de vos livres favoris  ! À vous de créer un carnet qui vous ressemble !

    Nos dernières astuces bienveillantes avant de vous lancer

    Le bullet journal est vraiment bénéfique si vous vous en servez très régulièrement, voire même tous les jours. Alors, pour adopter cette habitude d’organisation dans votre quotidien, allez-y pas à pas ! Restez bienveillant envers vous-même s’il vous arrive de l’oublier, de ne pas tout noter ou de procrastiner quand même un peu trop à votre goût.

    Enfin, le BuJo ne conviendra peut-être pas à tout le monde. Si vous avez l’habitude de faire des to-do lists, que vous avez une mémoire plutôt visuelle, alors c’est probablement une méthode qui vous plaira ! Si après avoir testé, vous n’êtes pas convaincu, essayez d’appliquer les principes de cet article mais à votre façon.

    Vous avez maintenant plusieurs clés en votre main pour comprendre et combattre la procrastination. Vous verrez que le bullet journal est un outil génial pour organiser vos journées de manière efficace et productive. Racontez-nous en commentaires si vous avez déjà un BuJo ou si vous comptez en commencer un après la lecture de cet article !

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    Devenir slasheur, est-ce fait pour vous ? 5 questions à vous poser

    Devenir slasheur, est-ce fait pour vous ? 5 questions à vous poser

    Vous vous sentez enfermé dans un seul rôle, une mission unique ? Vous avez tendance à vous lasser rapidement et ressentez un besoin de challenge, de stimulation et de changement au quotidien ? Peut-être pourriez-vous envisager de devenir slasheur ? Mais que cache ce terme très à la mode ? Leurs adeptes sont-ils tous des millenials qui ne savent pas faire un choix de carrière et font partie d’une génération slasheur ? Ou sont-ils en réelle quête de sens qu’ils ne parviennent à trouver que dans la pluralité des activités et des statuts ? Découvrez la définition du slasheur et les qualités nécessaires pour endosser ce rôle de multipotentiel. Êtes-vous prêt à assumer les conséquences de cumuler plusieurs jobs, parfois en une seule journée ?

    Quelle est la définition du slasheur ?

    D’où vient le phénomène du slash dans sa vie professionnelle ?

    Imaginez-vous à la fois consultant en communication, illustrateur en freelance et professeur de yoga. Que vous soyez déjà en train de transpirer à l’idée d’avoir autant de missions simultanées ou stimulé rien qu’à l’évocation de cette perspective, vous seriez devenu slasheur ! Mais d’où vient ce terme qui se répand comme une trainée de poudre ? Le mot trouve son origine dans le caractère du clavier « / », souvent utilisé à l’écrit comme à l’oral pour définir la pluralité d’une situation. « Je suis maman slash professeur des écoles slash bénévole dans une association ». C’est en 2007 dans le livre One Person / Multiple Careers de Marci Alboher que le terme apparaît pour la première fois.

    Le phénomène gagne d’abord en ampleur aux États-Unis avant de se répandre en Europe. Selon une étude menée par le salon SME en 2016, les slasheurs représenteraient un peu plus de 4 millions de personnes en France, soit 16 % des actifs. C’est donc loin d’être un phénomène marginal ! Un slasheur possède ainsi plusieurs activités professionnelles à vocation rémunératrice. Pour 77 % de ces pluriactifs, leurs différentes casquettes n’ont pas de rapport immédiat entre elles, donnant toute son ampleur au phénomène du slash.

    Devenir slasheur, est-ce fait pour vous ? 5 questions à vous poser

    Devenir slasheur, une façon de trouver l’épanouissement professionnel

    Mais alors, pourquoi certaines personnes éprouvent-elles ce besoin d’exercer plusieurs activités en même temps ? À première vue, remplir son agenda de multiples obligations professionnelles qui pourront se chevaucher aisément semble surprenant. Vous pouvez penser que les slasheurs le deviennent par obligation financière, car une seule de leurs activités ne leur permet pas de vivre convenablement. Pourtant, pour 70 % d’entre eux, c’est un choix conscient et non une obligation ! L’aspect financier rentre tout de même en ligne de compte puisque près des trois quarts le font pour augmenter leurs revenus.

    Mais ce qui motive surtout les actifs à endosser plusieurs casquettes de cette façon, c’est la recherche d’une forme d’épanouissement professionnel ! Ce sont souvent des personnes de la génération Y, entre 25 et 35 ans qui, après avoir travaillé quelques années, ressentent une certaine désillusion vis-à-vis du monde du travail. Ils s’ennuient au quotidien et ressentent un besoin de stimulation sur des sujets et des missions variées. Ce sont des profils habitués à faire plusieurs choses en même temps depuis leur plus tendre enfance. Regarder une série en envoyant un message à leur groupe d’amis tout en préparant le repas est loin de les effrayer. Devant cette stimulation permanente dans leur vie privée, travailler au même endroit, au même rythme et sur le même sujet toute leur vie les rebute !

    Ils se lancent alors dans un travail passion en parallèle de leur activité principale et rejoignent les rangs des slasheurs. Une bonne proportion d’entre eux y voient un moyen de tester une idée d’entreprise ou de préparer leur reconversion. Le slash devient ainsi une situation temporaire. Mais certains, après avoir testé le concept, se rendent compte que ce profil de couteau-suisse leur convient bien et souhaitent le conserver sur le long terme.

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    5 questions à se poser avant d’envisager devenir slasheur

    Maintenant que vous savez ce qui peut pousser à cumuler plusieurs jobs, pensez-vous que ce profil de pluriactif vous correspondrait ? Nous vous proposons 5 questions à vous poser pour essayer de répondre à cette question !

    Êtes-vous organisé ?

    La première qualité des slasheurs, et sûrement une des plus importantes, c’est l’organisation ! Passer entre ses différents mondes professionnels sans se perdre est essentiel pour ne pas avoir l’impression d’être débordé ! S’il vous arrive fréquemment d’oublier des rendez-vous quand vous êtes pris dans une activité, peut-être que devenir slasheur vous paraîtra éprouvant sur le long terme.

    Si vous êtes tout de même motivé pour tester le profil de slasheur, mais que vous avez quelques progrès à faire côté organisation, découvrez nos 7 conseils pour ne plus vous sentir débordé.

    Vous aurez également besoin d’un bon système pour préserver votre vie privée. C’est souvent un des plus gros challenges du slasheur : ne pas laisser une de ses missions professionnelles mordre sur sa vie personnelle. C’est une notion propre à chacun : tout le monde n’a pas les mêmes besoins de ce côté-là. Mais si vous sentez que vous avez déjà des problèmes pour préserver votre sphère personnelle, évitez le slash. Devenir slasheur ne doit pas être synonyme de renoncement à son bien-être au travail, loin de là !

    Avez-vous un pourquoi ?

    Pour embrasser pleinement son parcours atypique, un slasheur ressentira souvent le besoin de trouver un fil rouge entre ses différentes activités et une cohérence entre ses multiples profils. Renoncer à l’une ou l’autre de ses casquettes serait synonyme de perte de sens.

    Ce sont souvent des motivations assez ouvertes, mais surtout propres à chacun. Deux slasheurs aux activités similaires peuvent avoir des visions complètement différentes ! Voici 2 exemples de lignes directrices de carrières de slasheur :

    • un coach professionnel / professeur de yoga pourrait avoir comme fil rouge d’aider les autres à vivre de manière plus épanouie ;
    • Un blogueur, peintre et photographe pour avoir la motivation de transmettre ses valeurs via ses créations.

    Si vous vous interrogez sur votre pourquoi, découvrez votre objectif de vie en 5 minutes grâce à notre article dédié.

    Savez-vous gérer stress et charge mentale ?

    Avec plusieurs activités, vous devez être préparé à l’idée que vous aurez des périodes de rush et de grande charge de travail. C’est vrai dans toute carrière, mais c’est d’autant plus important d’y être préparé en tant que slasheur.

    Vous avez une deadline importante dans votre travail de consultant en communication ? Les élèves de votre cours de yoga n’y seront peut-être pas très réceptifs… En effet, vous n’aurez pas toujours la possibilité de consacrer 100 % de votre énergie à une unique activité, même en période critique.

    Êtes-vous sujet à la procrastination ?

    Si vous avez tendance à attendre le dernier moment pour travailler sous pression et être plus efficace, ce n’est peut-être pas une formule qui fonctionnera très bien pour un slasheur… En effet, avec de multiples obligations en parallèle, il vous faudra faire preuve d’une agilité sans précédent pour arriver à tout mener de front en vous y attelant juste avant la date limite. C’est sûrement possible mais ce n’est peut-être pas le plus facile à vivre, surtout sur le long terme.

    Savez-vous vivre avec le syndrome de l’imposteur ?

    En tant que slasheur, vous devez accepter que vous ne deviendrez pas expert sur toutes vos missions. Vous serez obligé de survoler certaines thématiques sans pouvoir rentrer dans le détail par manque de temps.

    Pour un perfectionniste, c’est une situation qui peut être difficile à vivre, d’autant plus si vous êtes sujet au syndrome de l’imposteur quand vous n’explorez pas un sujet dans ses moindres recoins. Le risque, c’est que vous vous retrouviez à procrastiner par peur de mal faire, à ressentir un stress important et à ne pas forcément bien vivre votre nouveau statut de pluriactif.

    Si vous vous sentez un peu trop pointilleux sur certains détails, découvrez pourquoi le perfectionnisme peut nuire à votre carrière.

    Alors, êtes-vous prêt à devenir slasheur ? Ou pensez-vous que votre vie professionnelle avec un seul job à la fois vous convient parfaitement ? Racontez-nous en commentaire ! Dans tous les cas, l’important est de préserver votre bien-être au travail en toutes circonstances, même si vous ne partagez pas le point de vue de Marielle Barbe, auteur de Profession Slasheur : « On n’a qu’une vie alors vivons-en plusieurs. »

    Astuces & réflexions de nos coachs

    7 points de contrôle pour vérifier son bien-être psychologique

    7 points de contrôle pour vérifier son bien-être psychologique

    “J’aimerais vraiment que vous preniez soin de vous pour vous sentir mieux moralement !”

    À quand remonte la dernière fois qu’un médecin ou une autre personne vous a dit cela ? Probablement jamais.On nous conseille souvent de prendre soin de notre santé physique mais jamais psychologique.

     

    Dans notre société, si l’on  n’a pas de maladie mentale, alors de ce fait, nous avons une bonne “santé mentale”.

    Malheureusement, dans notre culture, nous n’encourageons pas et n’enseignons pas comment prendre soin de notre esprit pour se sentir bien. 

    C’est vraiment dommage pour nous-même, mais également pour la société. 😟

    Nous confondons également souvent l’intelligence et le bien-être psychologique.

    Pendant notre éducation, on nous a enseigné qu’il fallait devenir très intelligent, pour développer des compétences permettant de générer de la valeur et gagner sa vie.

    Mais quand nous a t-on enseigné de prendre soin de notre esprit pour nous sentir bien dans notre tête ? Malheureusement, jamais…

    Comme l’enseigne Brooke Castillo (coach américaine que j’aime beaucoup) : “Tout ce que nous créons dans notre vie provient de nous. Tout ce que nous faisons et nous ressentons provient de notre manière de penser.

    Cela signifie donc que apprendre à bien gérer nos pensées est la chose la plus importante pour construire sa vie. Plus notre bien-être psychologique sera bon, meilleure sera notre vie.

    Mais comment vérifier que nous prenons bien soin de notre esprit ? 

    Vérifions-le en se posant les 7 questions ci-dessous !

    1. Avez-vous des projets futurs dans votre vie qui vous excitent ?

    Je ne parle pas de projets futurs qui font référence aux vacances ni au degré de remplissage de votre agenda avec des événements programmés. Non, je parle de projet de vie que vous avez construit : avez-vous intentionnellement planifié votre avenir en fonction de vos valeurs et de ce que vous désirez le plus dans la vie ?

    2. Vous permettez-vous de ressentir des émotions positives comme négatives ?

    Pour être équilibré, il faut pouvoir ressentir les deux types d’émotions : ne pas éviter, ne pas résister, ne pas sur-réagir face à nos émotions négatives. (Ce n’est pas facile je sais… 😉)

    L’objectif est d’accepter que la vie est pleine d’émotions positives et négatives. Être humain, c’est accepter tout le spectre des émotions, même les négatives, et ne pas chercher à être heureux tout le temps.

    3. Passez-vous à l’action ?

    Vous pensez à des choses que vous aimeriez faire, vous aimez en parler… mais passez-vous à l’action ?

    Les obstacles, la peur et le doute ne doivent pas nous empêcher d’agir. C’est en mettant en place une stratégie “des petits pas” que l’on peut surmonter nos peurs. En définissant des étapes, puis des tâches pour chacunes d’elle, on réalise chaque jour le chemin parcouru, nos accomplissements, on constate que l’on peut surmonter nos doutes, nos peurs en agissant. 

     

    4. Vous connaissez-vous bien ?

    Connaissez-vous vos valeurs, vos besoins, vos limites ? Savez-vous ce que vous aimez ou n’aimez pas faire ? Mieux se connaître, c’est trouver sa raison de vivre, son équilibre et la raison de se lever le matin. Il a même été démontré que c’est un facteur de bonne santé et de longévité ! Mais plus que cela, c’est trouver son bonheur : une vie dans laquelle on se sent “complètement aligné avec soi-même dans tous les domaines”, où on se dit “Je suis là où je dois être.”

    En faisant cela, vous êtes en paix avec vous même et avec le monde, malgré ce qui se passe autour de vous.

    5. Savez-vous vous auto-coacher ?

    Passez-vous du temps à comprendre ce qui se passe dans votre cerveau et dans votre vie émotionnelle ?

    Les techniques d’auto-coaching vous permettent de comprendre pourquoi vous agissez, pourquoi vous n’agissez pas et pourquoi vous réagissez de certaines manières afin de ne pas subir ses émotions.

    Découvrez comment j’ai appris à m’auto-coacher en 5 étapes.  

    6. Vous aimez-vous d’un amour inconditionnel ?

    Pour développer sa confiance en soi et ne pas avoir peur d’agir, il faut s’aimer inconditionnellement, malgré ses erreurs et ses imperfections.

    Pour cultiver cette bienveillance avec soi-même, répétez-vous de respecter ces 3 mantras :

    • Se soutenir quoique que nous fassions,
    • Être toujours gentil avec soi-même, 
    • Être toujours fier des efforts que nous faisons.

    La bienveillance, nous permet de nous fixer n’importe quel objectif. Quand nous savons que nous sommes “couverts” par notre bienveillance quoique nous fassions, nous n’avons enfin plus peur de ne pas y arriver !

     

    7. Savez-vous gérer votre temps ?

    Je ne vous parle pas de savoir maîtriser votre agenda mais plutôt de savoir ce que vous voulez faire de votre temps : vous avez une vue d’ensemble de votre vie et de vos priorités, vous savez dire “non” quand c’est nécessaire pour poser vos limites. Maîtriser son temps c’est ne pas avoir l’impression d’être à la merci du temps et des autres, c’est ne pas avoir l’impression que la vie vous échappe.

    Il ne suffit pas juste de lire et d’apprendre comment le faire. Il faut vraiment l’appliquer. 

    En travaillant sur ces 7 points dans notre vie, nous pouvons optimiser notre bien-être. 

    Parfois, il est difficile de démarrer ce travail seul. Comme le disent Bill Gates et Eric Schmidt, “Tout le monde a besoin d’un coach” (même eux !).

    Comme un coach sportif peut nous aider à prendre soin de notre corps, un coach de vie certifié peut vraiment nous aider à mettre en place ces outils pour en faire des habitudes de vie.

    Télétravail et équilibre entre vie privée et vie professionnelle : l’équation impossible ?

    Télétravail et équilibre entre vie privée et vie professionnelle : l’équation impossible ?

    Casque audio sur les oreilles, micro coupé, vous écoutez d’une oreille distraite vos collègues débattre du dernier dossier client. Pendant ce temps, smartphone en main, votre doigt parcourt machinalement le fil d’actualité de votre réseau social favori. C’est là qu’arrive le moment redouté : « Qu’en penses-tu ? ». Après avoir entendu 2 fois votre prénom, il n’y a pas de doute, la question est bien pour vous. La sueur au front, vous vous apprêtez à activer votre micro, tout en réfléchissant à une réponse pertinente. C’est à ce moment fatidique que l’eau des pâtes commence à déborder à grands bruits. Le déjeuner ! Vous l’aviez oublié…. Rester concentré sur votre réunion tout en préparant le repas, difficile le travail à la maison, non ? Pourtant, avec quelques habitudes faciles à mettre en place, vous pourrez préserver vos moments de détente tout en étant efficace dans vos journées de bureau ! Alors, quels sont les avantages et les risques à travailler depuis chez soi ? Quelles sont les bonnes pratiques à appliquer pour concilier télétravail et équilibre entre vie privée et vie professionnelle ?

    Télétravail et vie personnelle : entre avantages et menaces

    Un gain de temps indéniable

    Travailler depuis la maison présente de nombreux avantages. Adieu le temps de transport chronophage et la fatigue associée. Finie la cohue du métro ou les embouteillages du matin. D’après une enquête Forbes de septembre 2018, le trajet moyen domicile-travail des Français dure 37 minutes, rien que pour l’aller ! Le télétravail offre donc la possibilité de profiter de cette heure libérée comme chacun le souhaite : du sommeil supplémentaire, du temps passé à développer un hobby, des moments en famille.

    Même la journée de travail peut paraître plus agréable et plus facile. Rien ne vous empêche de porter vos chaussons préférés, de vous emmitoufler dans un plaid tout chaud et de vous installer à votre bureau pour commencer vos missions quotidiennes.

    Vous pouvez avoir plus de flexibilité sur vos horaires et gagner en efficacité. Eh oui, à la maison, votre chef ne surveille pas vos heures d’arrivée et votre voisin d’open space ne vient pas vous déranger pour prendre un café.

    Ainsi, que vous soyez salarié en télétravail occasionnel ou nomade digital qui change de bureau tous les jours, les avantages du télétravail sont nombreux. Néanmoins, travailler depuis chez soi comporte des risques. Quand le bureau devient la maison et la maison le bureau, comment ne pas faire d’amalgame entre les 2 mondes ?

    Quand télétravail et vie privée s’entremêlent

    télétravail et équilibre vie pro et vie privée

    Avec la séparation physique du bureau et de la maison, il est plus aisé de faire la part des choses entre son travail et sa vie personnelle. Le temps de transport joue un rôle de tampon pour passer d’un monde à l’autre. Mais en travaillant à la maison, ce sas de décompression disparaît. En quelques mètres, vous passez de votre bureau à votre cuisine ou votre chambre.

    C’est là que la menace de mélanger vie personnelle et vie professionnelle plane. En effet, certains soirs, il peut être tentant de rester devant son ordinateur jusqu’à 20 heures pour boucler le dernier dossier en cours. Le dîner peut même cuire en parallèle, quel gain de temps ! Ou alors, pourquoi ne pas allumer son ordinateur après avoir récupéré les enfants en fin de journée ? Après tout, le bureau est juste là dans la pièce à côté.

    Au-delà de ces petits aléas de la vie quotidienne, tomber dans cet écueil, appelé blurring, présente de nombreux risques. Surcharge mentale, sollicitation professionnelle permanente augmentent le niveau de stress et d’anxiété des travailleurs. Sans recul ni prise de conscience du problème, ces habitudes peuvent même mener jusqu’au burn-out et exiger alors un arrêt de travail.

    Mais alors, comment bien séparer son travail de sa vie de famille et de ses loisirs pour préserver son équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle ? Il existe quelques petites habitudes à mettre en place pour s’offrir de vrais moments de déconnexion à la maison, même quand boulot et dodo semblent ne faire plus qu’un.

    5 astuces pour concilier sereinement télétravail et équilibre entre vie privée et vie professionnelle

    1- Créer des espaces dédiés dans son intérieur

    Pour bien séparer sa vie professionnelle de sa vie personnelle, l’idéal est d’avoir 2 pièces distinctes dans la maison pour l’une et pour l’autre. Une pièce de vie chaleureuse et confortable pour sa vie de famille et ses moments de détente et un bureau sobre et épuré pour un maximum de concentration la journée.

    Avec une zone de votre logement réservée au travail, il vous sera plus aisé de recréer la coupure entre les 2 mondes. La fermeture de la porte du bureau le soir peut ainsi signifier la fin de la journée de travail et le début de la détente. De plus, cet espace personnel calme vous permet de vous isoler de l’agitation potentielle du reste de votre maison.

    Si jamais vous vivez dans un petit logement sans pièce distincte pour travailler, essayez au maximum de vous créer une zone bureau. Disposez une table et une chaise dans un coin de votre salon ou de votre chambre, créez une atmosphère agréable autour et considérez-le comme votre bureau dédié au travail. Ne vous installez pas là pour planifier vos prochaines vacances ou téléphoner à votre maman. Cet espace est dédié à votre vie professionnelle.

    Même si c’est parfois tentant, évitez au maximum de travailler depuis votre canapé. Non seulement, c’est très mauvais pour le dos, mais en plus, vous risquez d’être tenté de tendre la main vers la télécommande lors de votre audioconférence de département. Prohibez également le travail à votre table à manger, au risque d’avoir la désagréable sensation de prendre vos déjeuners et dîners au bureau. 

    2- Devenir maître de ses horaires de travail

    Au-delà d’un espace bien défini, il est important de contrôler vos horaires. Pris dans vos activités professionnelles, vous risquez de ne pas voir le temps défiler, sans rappel de vos collègues de bureau qui vous souhaitent une bonne soirée. Si c’est votre cas, n’hésitez pas à vous mettre des alarmes sur votre téléphone : une sonnerie 30 minutes avant la fin de la journée pour vous rappeler de commencer à boucler vos dossiers et une au moment d’éteindre l’ordinateur.

    De plus, pour vous donner l’impression de véritablement quitter le bureau, pourquoi ne pas prévoir une petite routine détente pour décompresser et vous signifier que la journée de travail est finie ? Un épisode de podcast motivant, un chapitre de votre livre en cours, une séance de sport, un moment convivial en famille, choisissez et personnalisez votre routine idéale !

    3- Faire des pauses régulières

    Même s’il est important de faire des pauses fréquentes de travail en toutes circonstances, elles deviennent cruciales en télétravail. Vous n’aurez pas votre voisin de bureau pour vous rappeler d’aller boire un café. Ce sera à vous d’y penser et, pris dans le feu de l’action, il est facile d’oublier ou de se dire « plus tard ».

    Seulement, les pauses sont bénéfiques. Vous éviterez de vous acharner pendant des heures sur un problème épineux. À la place, vous vous viderez la tête un moment pour prendre le recul nécessaire et aborder ce problème avec un regard neuf. Vous y gagnerez en outre en concentration. Si vous voulez booster encore plus votre productivité, une étude réalisée par The Muse révèle que le compromis idéal serait 52 minutes de travail en pleine concentration pour 17 minutes de pause.

    De plus, vous lever de votre chaise vous permet de vous mettre en mouvement. C’est un constat, vous bougez moins quand vous travaillez depuis chez vous. Les distances à parcourir sont plus courtes, le trajet vers le bureau n’existe plus. Il est toutefois important de bouger régulièrement. Programmez une alarme si besoin et essayez de vous lever au moins une fois par heure. Faites également des pauses plus longues, au minimum à chaque demi-journée de travail. Pour vous activer encore plus, prévoyez une marche autour de chez vous ou une séance de sport pendant votre pause déjeuner ou en fin de journée.

    4- Définir des objectifs précis

    Pour chaque jour, définissez-vous des objectifs précis et mesurables. Pourquoi est-ce si important en télétravail ? Chez vous, les tentations de procrastination sont nombreuses. De plus, sans patron ou collègues pour vous voir, vous pourriez être très tentés d’allumer la télévision ou de regarder la dernière vidéo de votre chaîne Youtube favorite (vous savez, celle qui donne justement des conseils pour être plus productif). La solution : se fixer des objectifs pour chaque journée. Cela vous évitera des heures supplémentaires qui menaceront votre équilibre entre vie privée et vie professionnelle, en particulier quand la date butoire de votre dernier projet approchera.

    5- Déconnecter de son ordinateur et de son téléphone en dehors des horaires de bureau

    Enfin, pour préserver votre bien-être, oubliez votre ordinateur et téléphone professionnels en dehors des horaires de bureau. Ne vérifiez pas vos e-mails, ne répondez pas aux messages. Ne prenez pas le fait de travailler depuis la maison comme un prétexte pour justifier d’être connecté en permanence. Il est très important de s’accorder des moments de déconnexion réguliers.

    Vous avez maintenant quelques pistes pour concilier télétravail et équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Quelle habitude allez-vous mettre en place ? Racontez-nous en commentaire !  Et si jamais le télétravail est devenu tellement confortable pour vous que vous vous demandez où trouver la motivation pour retrouver le chemin du bureau, un article vous attend à ce sujet.

    La méthode DESC : Comment amener quelqu’un à modifier son comportement ?

    La méthode DESC : Comment amener quelqu’un à modifier son comportement ?

    Vous souhaiteriez comprendre, anticiper et traiter les conflits mineurs ou sérieux que vous vivez avec votre boss ou avec vos collègues ? Vous en avez assez de subir une ambiance tendue et vous vous demandez comment changer cela ? Vous avez déjà tenté de régler des conflits au bureau, mais votre démarche a tourné court et vous vous êtes senti·e démuni·e ?

     

    Cette semaine, je vous partage la méthodologie de communication non-violente « DESC », basée sur un processus de 4 étapes bien distinctes qui va vous permettre d’amener quelqu’un à changer un comportement qui vous frustre.

    Lorsque nous traitons avec des personnes, nous pouvons rarement éviter certains CONFLITS assez inconfortables. Tout le monde ne réagit pas de la même manière : certains courent et se cachent lorsqu’il y a un soupçon de conflit dans l’air et d’autres sont toujours prêts à se battre. Ces deux façons de faire ne sont pas utiles au travail et peuvent endommager de façon permanente les relations avec vos collègues ou avec votre boss. Il faut donc apprendre à gérer les conflits de manière positive car ils peuvent aussi avoir des retours positifs s’ils sont traités de manière saine. 

    Je vous propose donc de découvrir la méthode DESC : un moyen constructif d’amener quelqu’un à modifier son comportement sans conflit.

     

    DESC c’est quoi ?

    • D : pour Décrire la situation (Soyez factuel).
    • E : pour Exprimer ses émotions ou ressentis  (l’effet que cela a sur vos émotions ou sur votre travail).
    • S : pour Spécifier des solutions que vous souhaitez mettre en oeuvre
    • C : pour Conclure avec des conséquences s’ils mettent en oeuvre ou pas votre solution. Les conséquences peuvent être soit bonnes (par exemple, nous pourrons établir la confiance), soit mauvaises (par exemple, je vous signalerai à la direction).

     

    Passons maintenant à la pratique en prenant un exemple 🙂

    Carole est très malheureuse au travail ces derniers temps. Elle estime que sa nouvelle responsable, Anna, est très rude avec elle : elle ne lui dit jamais bonjour (ni à ses collègues d’ailleurs non plus), et, pour ne rien arranger, elle lui a fait des reproches à plusieurs reprises devant ses collègues.

     

    Carole en a assez et décide d’en parler directement avec sa responsable Anna, dans son bureau.

    Voilà comment Carole procède :

    •  D : “Anna, deux fois cette semaine, vous m’avez fait des reproches devant mes collègues. Hier, c’était à parce que je vous ai rendu mon rapport en retard et aujourd’hui, c’est parce que je suis arrivée 5 min au retard au travail. 

    • E : Je ne me sens pas respectée et j’ai un sentiment d’humiliation quand vous me faites des reproches devant mes collègues.

    • S : À l’avenir, j’apprécierais que vous me convoquiez dans votre bureau ou dans une salle de réunion pour aborder en privé toute question ou tout problème.

    • C : Je suis sûre que nous établirons une relation de travail agréable si nous nous sentons toutes les deux respectées. 

    (OU) Si vous continuez à me faire des réflexions devant mes collègues, vous ne me laisserez pas d’autre choix que d’en parler aux ressources humaines.

    Quelques conseils avant d’appliquer cette méthode sur votre famille et vos collègues 

    1.  Ecrivez votre conversation et pratiquez-la quelques fois, afin de savoir exactement ce que vous allez dire.
    2. Soyez factuel, donnez des dates et des heures exactes. Avez-vous remarqué dans le D de « Décrire », nous n’avons pas employez les termes “toujours » et « jamais » ? 
    3. Réfléchissez bien à une conséquence que vous pourrez tenir. Aussi difficile que cela puisse être, si vous ne respectez pas les conséquences que vous énoncez, personne ne vous prendra au sérieux… (ne dites pas “Je vais aller voir les RH”, si ce n’est pas le cas)

     La méthode DESC fonctionne aussi à merveille avec les enfants

     

    Je l’ai essayée sur ma fille de 7 ans, qui, après avoir été invitée trois fois à ranger sa chambre, ne l’a toujours pas fait :

    • D : “Tu n’as pas rangé ta chambre, alors je te l’ai déjà demandé trois fois depuis ce matin.”

    • E : “Je ne me sens pas respectée si tu me forces à te répéter sans cesse la même chose et que tu ne fais pas ce que je te demande.”

    • S : “Je voudrais que tu te tiennes à cette tâche et que tu ranges ta chambre tous les soirs après le dîner.

    • C : “De cette façon, je pourrai te lire une histoire dans ton lit avant de dormir dans une chambre bien rangée. (bonne conséquence). Mais je dois t’avertir que la prochaine fois que tu ne rangeras pas ta chambre comme convenu, tu n’auras pas le droit de regarder les dessins animés pendant toute la journée suivante.

     

    Ma fille a bien sûr boudé après cette discussion, tel est le “jeu” à cet âge ;-). 

    Mais après l’avoir privée une fois de ses dessins animés favoris, ma fille n’a plus jamais oublié de ranger sa chambre le soir 😉

     

    Juste un dernier conseil

    Soyez précis !

    Ne dites pas uniquement :”je vais te punir de dessins animés” mais ajoutez une durée (exemple : “pendant la journée suivante”).

    Ne donnez pas non plus une durée que vous ne sauriez pas tenir (par exemple une semaine) car on sait très bien que cela n’arrivera jamais 😉 par contre, quelques heures ou une journée, c’est assez long pour qu’un enfant ressente vraiment les conséquences de ses actes.

    Testez cette méthode et partagez nous vos expériences en commentaire !

     

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    Un mentor professionnel pourrait être exactement ce qu’il vous faut.

    Cette semaine, j’ai rencontré Marisa, journaliste dans un magazine féminin à Paris. Elle nous raconte comment elle a trouvé le sien, comment cela a boosté son évolution professionnelle et nous confie quelques conseils pour trouver le vôtre !

    Pourquoi et comment tu as rencontré ton mentor ?

    Bonjour Marisa, raconte-nous pourquoi et comment tu as rencontré ton mentor !

    « Pour commencer, il faut savoir que je n’ai jamais été vraiment timide. Je n’ai pas peur d’aborder les gens. Pour l’anecdote, lorsque j’utilisais des applications de rencontre, je n’avais pas de mal à demander aux hommes de sortir avec moi. Par contre, lorsqu’il a fallu que je demande à Jeanne, 49 ans, d’être mon mentor, je n’en menais pas bien large.

    Nous nous sommes rencontrées par hasard lors d’une interview pour un reportage que je réalisais. Ce jour-là, comme tant d’autres à cette époque, j’étais surmenée, stressée, fatiguée. J’ai même failli annuler quelques heures avant. Quand je repense à cette première rencontre, je la décris souvent comme un premier rendez-vous de comédie romantique ! C’était une rencontre fortuite, nous étions passionnées par les mêmes choses et nous aurions pu parler pendant des heures. Mon interview devait traiter des nouveaux modes de travail en flex office. Cependant, dans la réalité, nous avons surtout parlé de beaucoup d’autres choses.

    Bref, nous nous sommes comprises et nous avons eu un véritable coup de foudre amical.

    Nous nous sommes séparées et, pendant encore quelques mois, j’ai persévéré dans un travail exigeant auquel je me donnais à 150 %. Mon entreprise était en pleine croissance et en pleine mutation. Je me sentais prête pour évoluer, monter les échelons, mais je ne savais pas du tout comment m’y prendre. »

    comment-rencontrer-mentor

    La question qui fait tilt : avez-vous déjà pensé à consulter un mentor ?

    « Quelques temps plus tard, ma responsable RH, à qui j’avais parlé de mes projets d’évolution et de ma frustration, m’a demandé :  « avez-vous déjà pensé à consulter un mentor ? ».

    J’y avais bien déjà pensé, mais où le trouver ? Le démarcher dans la rue ? Le traquer sur les réseaux sociaux ?  Il n’existait pas d’application de rencontres pour ça ! Je savais que j’avais besoin de conseils et de soutien, mais je ne savais absolument pas où trouver cette personne. 

    Après cette conversation avec ma RH, je suis retournée à mon bureau, et là, comme si le destin me souriait, Jeanne venait de commenter un de mes posts sur mon profil Linkedin. C’était un signe : je devais lui demander d’être mon mentor. Tout à coup, en fixant mon ordinateur portable et le curseur clignotant sur mon nouveau mail vierge, je me suis sentie stressée. Cela n’aurait pas été pire, si j’avais dû lui demander un RDV galant !  Ce n’était pas seulement la fierté qui était en jeu, mais aussi ma crédibilité professionnelle. 

    Pourquoi cette femme si intelligente m’accorderait-elle un peu de son précieux temps ? Et qu’obtiendrait-elle en retour ? »

    Oser contacter des personnes inspirantes

     

    « J’étais si désespérée que j’ai dû écrire un e-mail aussi désespéré que moi ;-). Cela ressemblait à peu près à ça  : « Chère Jeanne, je vous adore. Voudriez-vous être mon mentor ? Nous pourrions peut-être prendre un petit déjeuner une fois de temps en temps (ou autre chose si cela vous arrange mieux…). Évidemment, vous n’êtes pas du tout obligée d’accepter étant donné que vous devez déjà être drôlement occupée… ».

    À mon grand étonnement, Jeanne a répondu qu’elle serait ravie que l’on se rencontre. Elle me proposait de la rejoindre le lendemain matin à 8 h pour prendre un café ensemble avant sa journée de travail. Je me souviens également très clairement d’une des premières choses qu’elle m’a confiées :

    « Marisa, il y a deux types de femmes dans ce monde : celles qui aident les autres femmes et celles qui ne les aident pas ».

     J’ai tout de suite su clairement dans quel camp elle se trouvait ! »

    Le mentorat : un outil pour développer sa confiance et prendre du recul

     

    « Puis, nous avons continué ensuite à nous rencontrer régulièrement. Elle avait un parcours complètement différent du mien. J’avais délibérément cherché un mentor qui était étranger à mon secteur d’activité pour qu’il puisse prendre du recul sur les médias le métier du journalisme. Je souhaitais qu’il m’offre une vision claire, non polluée par la politique et l’ego du journalisme. 

    Je voulais aussi que Jeanne puisse m’aider à développer mes « softs skills » : développer ma confiance, construire ma propre identité et l’affirmer. Je souhaitais également être plus à l’aise en négociation, m’aider à développer mon réseau et savoir comment provoquer et saisir les opportunités. 

    Son expertise en marketing était reconnue. Très bonne communicante, elle débordait d’énergie, d’idées et était très intuitive.  En plus de cela, nous nous entendions à merveille et adorions parler politique autour d’un bon verre de vin. J’avais trouvé ma perle !

    Au cours des deux ans de mentoring, Jeanne m’a aidée dans tous les domaines : qu’il s’agisse d’opportunités à saisir ou pas, de répondre à un e-mail, de voir le potentiel de certaines personnes. Elle a transformé mes idées, mes pensées et mes espoirs en plan d’action. Elle m’a donné des conseils sur la manière de gérer les personnes ou les circonstances difficiles. Et surtout, elle a toujours été là pour moi : un e-mail de soutien, un appel téléphonique, une recommandation d’article à lire, etc. »

    Prendre du recul, ralentir pour mieux performer

    « En deux ans, Jeanne est devenue une amie. L’avoir à mes côtés a fait une grande différence. Grâce à Jeanne, j’ai trouvé le courage de me mettre à mon compte. J’ai également un plan d’action et une stratégie pour l’année qui vient. J’ai pris du recul sur des expériences difficiles et je m’efforce de faire les choses différemment. Je sais que grâce à elle, je m’éparpille moins, je pense de manière plus stratégique et, en fin de compte, je suis plus performante. 

    Trouver un mentor n’est pas toujours facile, mais vous n’en aurez certainement jamais si vous ne demandez pas. C’est vraiment ce que j’ai appris auprès de Jeanne. Alors, prenez une grande respiration… et cliquez sur « envoyer ». »

    Quels conseils donnerais-tu à ceux qui souhaitent trouver eux aussi leur mentor ?

    • « D’une part, sachez ce que vous cherchez : souhaitez-vous quelqu’un qui a la même expérience que vous ou un point de vue différent ? Avez-vous besoin d’aide pour acquérir des compétences spécifiques liées à votre secteur ou avez-vous besoin de conseils sur des questions plus générales comme l’organisation ou la confiance ?

    • Faites des recherches : LinkedIn et les groupes Facebook sont d’excellents endroits pour en savoir plus sur vos mentors potentiels.

    • Par ailleurs, réfléchissez aux raisons pour lesquelles cette personne ferait un bon mentor pour vous.

    • N’en demandez pas trop. Si vous ne les connaissez pas encore bien, proposez un café pour voir si vous vous entendez bien et si vous êtes sur la même longueur d’onde.

    • Si vous êtes sur la même longueur d’onde, n’hésitez plus : même si demander un RDV à un homme ou une femme inspirant(e)s peut être très stressant, il y a de fortes chances pour qu’il ou elle vous réponde honnêtement et gentiment, s’ils sont  aussi inspirants que vous le pensez ! ». Et n’oubliez pas : vous êtes la moyenne des 5 personnes avec qui vous passez le plus de temps ! 

    Comment entrer facilement en contact avec un mentor par e-mail ? 

    « Pour finir, voici quelques conseils :

     

    • Soyez bref :  ils n’ont pas besoin de connaître votre histoire à ce stade

    • Pas à pas, dans un premier temps, dites-leur que vous cherchez un mentor et demandez-leur s’ils sont ouverts à un premier café sans engagement.

    • Si vous avez déjà établi un premier contact, soyez audacieux : « Je cherche un mentor qui me rencontrera toutes les six à huit semaines pour discuter des problèmes que j’ai avec mon travail et je pense que vos conseils pourraient être précieux. Seriez-vous prêt à y réfléchir ? »

    • En quelques phrases concises, faites-leur savoir pourquoi vous les avez choisis. Est-ce grâce à leur expérience ? Leurs réseaux ? Êtes-vous fan de leur travail ?

    • Soyez conciliant et rencontrez-les en fonction de leurs contraintes. Peut-être qu’une brève conversation par Skype est plus facile pour une première rencontre ? Montrez que vous êtes prêt à faire tout pour que vos rencontres soient simples à organiser.

    • Soyez aimable. Ils ne vous doivent rien. Une phrase expliquant que vous comprendrez sans problème s’ils ne veulent ou ne peuvent pas assumer votre demande est une bonne façon de terminer. »

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    PERFECTIONNISME : Pourquoi est-ce négatif pour notre carrière ?

    PERFECTIONNISME : Pourquoi est-ce négatif pour notre carrière ?

    Notre dévouement à la perfection a souvent été récompensé par de bonnes notes à l’école. Oui, mais dans le monde réel, malheureusement, cela ne fonctionne plus comme ça…. 

    Dans le monde professionnel, ce n’est pas un secret :  les femmes sont souvent désavantagées. Non seulement nous devons faire face à l’écart de rémunération entre les sexes, mais des études montrent également que les chances de promotion des femmes sont beaucoup plus faibles que celles de nos collègues masculins. 

    Si l’on ajoute à cela le fait que nous sommes beaucoup moins susceptibles de demander une augmentation à nos employeurs que les hommes, cela n’augure rien de bon pour nos évolutions de carrières… 

    Les recherches montrent que beaucoup de femmes sous-estiment leur propre intelligence par rapport aux hommes, et peu se considèrent plus intelligentes que leur entourage (bien sûr, il n’y a aucune preuve à l’appui !) 

    Des études ont également montré que nous avons une bien plus faible estime de nous-mêmes que les hommes et que nous avons moins confiance en nos capacités. Un rapport a d’ailleurs révélé que les hommes postulent à un emploi ou à une promotion lorsqu’ils ne remplissent que 60 % des qualifications, alors que les femmes ne postulent que si elles en remplissent 100 %…

    D’où vient donc ce manque de confiance ?

    Communiquer selon la méthode DESC

    Dans le TED Talk “Apprenez aux filles à être courageuses et pas à être parfaites”, qui a attiré plus de 5 millions de vues à ce jour, Reshma Saujuani,  l’auteur de “Brave, Not Perfect” et fondatrice de “Girls Who Code”, affirme que la réponse réside dans la manière dont les filles sont élevées et socialisées pour aspirer à la perfection, alors que les garçons apprennent à être courageux.

    « La plupart des filles apprennent à éviter les risques et les échecs », déclare Saujuani. 

    « On nous apprend à sourire, à ne pas prendre de risques, à avoir des “A”. 

    Les garçons, en revanche, apprennent à jouer à la dure, à se balancer en hauteur, à ramper jusqu’au sommet des barres de singe et à sauter la tête la première ».

    Ces stéréotypes sexuels peuvent sembler dépassés, mais malheureusement, ils continuent à faire leur apparition dans nos cours de récréation et dans nos salles de classe. Des études ont montré que les filles sont beaucoup plus susceptibles de renoncer à une tâche qu’elles trouvent difficile, alors que les garçons acceptent d’avantages les défis, étant habitués à prendre des risques. On leur apprend à ne pas craindre l’échec, mais à l’accepter comme un moyen de s’améliorer, alors que les filles préfèrent éviter complètement le risque de se tromper si elles ne sont pas sûres de pouvoir le faire parfaitement.

    Il est de plus en plus fréquent que les filles de 7 ans à peine renoncent à des activités sportives par peur d’être jugées ou par manque de confiance en elles. Les filles sont également beaucoup moins enclines à suivre des cours scientifiques, comme la physique ou les mathématiques. Les réponses étant soient vraies ou fausses, elles hésitent à lever la main en classe de peur d’être gênées en cas de mauvaise réponse. 

    Pourquoi les petites filles ont-elles besoin qu’on leur rappelle leur propre génie ?

    Ce souci de perfection peut être récompensé par de bonnes notes à l’école (les filles surpassent d’ailleurs régulièrement les garçons aux examens depuis un certain temps) mais cela ne semble pas nous servir dans le monde réel. 

    Notre faible estime de nous pourrait être à l’origine de notre hésitation à sortir de notre zone de confort et à risquer d’essayer des choses auxquelles nous n’excellons peut-être pas. En outre, nous nous préoccupons généralement beaucoup plus du jugement de ceux qui nous entourent. Qu’il s’agisse de se taire lors de réunions par crainte de passer pour une « dirigeantes » ou d’éviter de se montrer arrogantes devant leurs collègues, les femmes laissent davantage passer les occasions de faire leurs preuves, de peur d’échouer, d’être embarrassées ou de ne pas être appréciées. 

    Si le perfectionnisme nous empêche de travailler, comment faire pour se débarrasser de cette habitude ancrée depuis notre enfance ?

    apprendre à être courageuses, plutôt que d'être parfaites

    Selon Saujani, nous devons commencer à apprendre à être courageuses, plutôt que de nous efforcer d’être parfaites. « La bravoure est un muscle », dit-elle. « Nous devons l’exercer. Nous devons nous entraîner à faire des choses dans lesquelles nous ne sommes pas à l’aise. Nous devons nous exercer à l’imperfection ».

    Qu’il s’agisse de prendre la parole lorsque vous pensez qu’un collègue a tort, de vous porter volontaire pour diriger un projet qui n’est pas dans votre domaine de compétence ou de vous engager dans un changement total de carrière, il pourrait être utile d’envisager de vous lancer dans cette aventure plutôt que de vous inquiéter de ne pas être la meilleure personne pour le faire. 

    Comme dit l’adage : « Qui ne tente rien, n’a rien”.

    Et si être courageuse en prenant quelques risques vous menait vers une grande carrière ?

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    10 podcasts motivants pour le développement de votre vie professionnelle

    10 podcasts motivants pour le développement de votre vie professionnelle

    Que vous ayez besoin de vous divertir, de trouver des clés pour améliorer votre quotidien professionnel ou simplement besoin d’inspiration, il existe désormais des dizaines de podcasts géniaux pour vous tenir compagnie à la maison. Aujourd’hui, je vous fais découvrir la liste de mes 10 podcasts préférés pour booster le développement de ma vie professionnelle !

    Enchantez votre vie professionnelle grâce aux histoires des podcasts

     Un podcast inspirant est le booster idéal pour commencer la journée ou la clôturer tout en douceur. Voici la liste de mes 10 podcasts préférés ! Ils vont vous aider à faire le point sur votre vie professionnelle. Vous allez apprendre de nouvelles compétences, rêver à un nouveau métier et pourquoi pas envisager une reconversion grâce aux témoignages inspirants !

     

    1- “VÉCUS” :

    Ecouter « Vécus »

    Pour commencer, je vous présente « Vécus ». Comme le rappelle le jingle en fin de podcast, on a tous « nos petits problèmes ». Les témoignages et conseils du vous amènent à les résoudre ou à les relativiser pour donner du sens à sa vie professionnelle

    Tous les jeudis, les auditeurs découvrent le témoignage d’une personne qui, par son métier, contribue à la résolution des problèmes sociaux et environnementaux de notre époque. Des fondateurs et fondatrices de start-ups sociales, des salariés de petites et grandes structures, des freelances etc. 

    Tous parlent sans tabous de leurs meilleurs conseils suite aux succès et galères qu’ils ont vécus, sur des questions bien précises ! 10 à 15 min, pour s’inspirer et apprendre des expériences professionnelles des autres !

    2- “TRAVAIL EN COURS” :

    Ecouter « Travail en cours »

    En deuxième position, je cite « Travail en cours ». C’est LE podcast qui explore les bouleversements du travail et sa place dans nos vies. 

    Dans un monde mouvant, “Travail en cours” amorce une discussion essentielle : quelle est la place du travail aujourd’hui ? Que signifie “travailler” dans la société actuelle ? Il ne donne ni leçon ni recette mais il livre des témoignages riches. Et vous y trouverez sans aucun doute des clés pour avancer !

    3- “MON MÉTIER N’EXISTE PAS” :

    Ecouter « Mon métier n’existe pas »

    Saviez-vous que selon Pôle Emploi, 85% des emplois de 2030 n’existent pas encore ! Pourtant, chaque jour, de nouveaux intitulés de job apparaissent dans les magazines et dans les conversations.

    Johanna est “happiness managers”, Laurence est “global trading manager”, Zoé, “UX Voice Designer”… 

    Vous ne comprenez rien à leur job ? C’est l’occasion rêver de découvrir tout un nouvel écosystème passionnant !

    Découvrez les interviews brillantes et très éclairantes de ces employés qui décrivent la réalité de leurs nouveaux métiers, à l’intitulé parfois difficile à déchiffrer. Et puis, si vous vous avez des envies de nouveaux horizons, cela peut vous donner des idées 😉

    4- “La leçon”, le podcast sur l’art d’échouer

    Ecouter « La leçon »

    Poursuivons avec ce podcast qui dédramatise l’échec et l’encourage ! Grâce aux personnes interviewées, les internautes découvrent une autre facette de l’échec : celle des apprentissages et des leçons à en tirer.

    C’est un podcast chaleureux, régulièrement parsemé de touches d’humour et de parcours de personnalités « behind the scene ». 

    Enfin un podcast qui dédramatise l’échec en montrant que cela arrive à tout le monde d’échouer et qu’il y a toujours des solutions pour rebondir.

    5- “Paumé.e.s”

    Ecouter « Paumé.e.s »

    A écouter quand vous aurez une subite envie de tout plaquer…

    Ce podcast donne des conseils et aiguille ceux en quête de sens à en retrouver. 

    Les interviews des experts éclairent des points précis et décryptent les questions que l’on se pose tous sur la vie professionnelle. 

    Si vous ne deviez écouter qu’un seul épisode, écoutez celui là : Episode 10 : Pauline, Celle qui Voulait Travailler Moins pour Vivre Mieux 

    6- Nomade Digital

    Ecouter « Nomad Digital »

    En sixième position, j’ai sélectionné « nomade digital » : le podcast idéal pour ceux qui rêvent d’aller travailler au soleil, ou de travailler de n’importe où dans le monde !

    C’est une vraie pépite d’inspiration. Ce que j’apprécie particulièrement, c’est l’ambiance de ce podcast. Bien sûr, les sujets tels que la procrastination, la productivité ou encore les voyages sont présents. Mais, ici j’ai l’impression de me retrouver à une table d’amis, à partager des discussions enrichissantes, sérieuses et drôles à la fois. C’est un vrai bon moment pour relâcher la pression et oser casser quelques barrières mentales.

    7- Radical

    Ecouter « Radical »

    Radical est un podcast qui va à la rencontre de ceux qui ont radicalement changé de vie.

    Si vous voulez comprendre les éléments déclencheurs et les motivations qui poussent ces personnes à tout remettre en question, je vous recommande particulièrement la saison 3 du podcast. C’est définitivement ma saison favorité car les expert.e.s y décryptent cette nouvelle tendance au prisme de leur métier : psychologue, philosophe, coach en développement personnel, enseignant de méditation et d’autres.

    8- Sois gentille, dis merci, fais un bisou

    Ecouter « Sois gentille, dis merci, fais un bisou »

    Passons désormais à un podcast féministe, celui du site “Mademoizelle”. Découvrez les portraits de femmes ordinaires aux destins extraordinaires : juste parce qu’elles ont décidé de faire ce qu’elles voulaient. 

    Des témoignages poignants de femmes  inspirantes, drôles, touchantes, dans lesquels on se retrouve même si nos vies sont diamétralement opposées.

    Ces femmes sont toutes animées par le même désir d’épanouissement personnel, de réussite, de vie… Une vraie dose de motivation ! Chaque épisode redonne une bonne dose de confiance, de force et d’amour. A consommer sans modération !

    9 – Contre Toute Attente

    Ecouter « Contre toute attente »

    En neuvième position, j’ai cité « Contre Toute Attente ». Dans un monde où les places sont rares et les trajectoires souvent définies, des femmes et des hommes ont réussi, contre toute attente, à grimper les échelons, à s’imposer comme légitimes, voire même incontournables.

    Ces exemples sont inspirants et donnent l’énergie d’y arriver même si le trajet est parfois semé d’embûches !

    10- « Viser la lune »

    Ecouter « Viser la lune »

    Enfin, pour terminer, voici les interviews d’Isabelle Layer. A son micro, des personnalités inspirantes qui prouvent que réaliser ses rêves, c’est possible… mais que ça n’arrive pas tout cuit dans l’assiette ! 

    C’est un regard bienveillant posé sur l’autre, un enthousiasme à tout épreuve, qui booste et donne envie de “viser la lune”, d’oser croire en l’autre et en la vie !

    J’espère que cette sélection vous a plu et vous inspire dans votre transition professionnelle. N’hésitez pas à partager dans les commentaires vos podcasts et livres préférés sur le changement de vie pro !

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    CHANGER DE CARRIÈRE : Guide pour surmonter votre peur de l’inconnu et poursuivre votre idéal professionnel

    CHANGER DE CARRIÈRE : Guide pour surmonter votre peur de l’inconnu et poursuivre votre idéal professionnel

    Selon de nouvelles recherches, les raisons les plus courantes pour lesquelles nous ne changeons pas de carrière sont notre âge et la peur de l’inconnu. Nous allons voir ici comment dépasser nos peurs pour oser changer professionnellement, quoi qu’il arrive. 

    La perspective de changer de carrière sera toujours stressante.

    Que vous recherchiez un poste avec plus de responsabilités, que vous vouliez échapper à un environnement de travail toxique ou que vous rêviez de changer complètement de secteur d’activité, franchir le pas et commencer à rechercher de nouvelles perspectives professionnelles est un grand moment de stress pour tout le monde. Malheureusement, les craintes et les fausses idées que nous entretenons à ce sujet nous paralysent et nous empêchent de nous lancer. 

    Selon une nouvelle étude de “PensionBee” réalisée en janvier 2020, les deux raisons les plus courantes qui freinent les personnes dans leur changement de parcours professionnel sont l’âge (29 %) et la peur de l’inconnu (29 %).

    Outre ces deux raisons, cette enquête a également révélé que le manque de postes disponibles ou pertinents sur le marché (23 %), le fait de ne pas avoir suffisamment d’économies pour quitter son emploi (21 %) et une situation financière difficile (20 %) sont autant de facteurs qui nous empêchent de changer de job.

    Vous n’allez sûrement pas être étonnés par ces résultats car vous avez sans nul doute déjà tous ressentis ces craintes lorsque vous vous interrogez sur votre avenir professionnel.

    Mais savez-vous quoi faire pour y remédier ?

    Je vous propose ici quelques-uns des meilleurs conseils, trucs et astuces pour vous aider à vous lancer sereinement pour décrocher l’emploi de vos rêves.

    1- Combattez votre peur de l’inconnu

    L’un des aspects les plus difficiles pour décrocher un nouvel emploi est la perspective de quitter un environnement que vous connaissez et comprenez pour un autre qui vous est complètement étranger. Vous n’avez même pas besoin d’aimer votre travail ou vos collègues pour ressentir cela : comme le dit le vieil adage, “l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs…” 

    Dans cette optique, il est important de ne pas se laisser paralysé par nos habitudes réconfortantes, aussi tentant que cela puisse être. 

    Savez-vous justement que nous progressons que lorsque nous sortons de notre zone de confort ?

    Pour faciliter un peu ce processus et réduire cette peur de l’inconnu, la meilleure technique est de s’appuyer sur des personnes qui ont déjà fait le changement dont vous rêvez.

    Pour cela, trouvez des mentors, modèles de changement. Observez les personnes que vous connaissez ou non, qui ont déjà opéré le changement professionnel qui vous attire et étudiez comment elles s’y sont prises. Parlez-leur si vous le pouvez et posez-leur des questions. Il n’est pas nécessaire qu’il y ait une correspondance exacte, mais plus vous trouverez d’exemples positifs, plus vous aurez de chances de croire à la concrétisation de ce changement.

    Il peut également être rassurant de rencontrer des personnes qui font les métiers qui vous intéressent. Allez parler aux personnes qui occupent ces postes et à ces organisations, plongez-vous dans leur quotidien professionnel.

    Cela permet de tester facilement les nouvelles directions que vous explorez et vous aurez rapidement une idée réaliste de ce qui vous conviendra.

    Pour aller plus loin et combattre cette peur de l’inconnu, économisez un peu d’argent, vous pouvez également prendre un mois de congés et allez proposer vos services comme “stagiaire” pour tester ce nouveau métier. 

    2- Remettez en question vos à priori sur l’âge

    L’idée que nous sommes censés savoir ce que nous voulons faire quand nous « grandissons » est quelque chose qui nous a été inculqué tout au long de nos études. En réalité, nos envies professionnelles changent et évoluent constamment comme nos projets de vie.

    Les recherches ont d’ailleurs montré à plusieurs reprises que changer de carrière dans la trentaine est, en fait, le moment idéal pour le faire. L’idée préconçue que quiconque est trop vieux pour se reconvertir ou faire le job de ses rêves est une chose que nous devrions tous remettre en question.

    Nous allons changer 5 fois de métier”, explique Elena Chesneau, psychologue du travail chez Yellow Monday, “et ce chiffre peut être doublé pour les moins de 30 ans qui arrivent sur le marché du travail. Le constat est simple : les carrières linéaires, c’est fini ! Les cycles d’évolution et d’innovation ne cessent de s’accélérer et vont continuer de transformer le marché de l’emploi. Nous n’occupons plus le même métier toute notre vie. Au delà du projet professionnel, l’enjeu majeur est de gagner en agilité afin de s’adapter à ce monde du travail en perpétuel mouvement.”

    Au lieu de rester dans un emploi parce que vous avez l’impression qu’il est trop tard pour en changer et pour faire ce qui vous plaît, commencez par chercher quelqu’un qui a déjà entrepris ce changement de carrière à un âge plus avancé que vous. Analysez comment il s’y est pris et ce que vous pourriez apprendre à ce sujet. 

    Échanger avec d’autres personnes qui sont déjà passées par là est un excellent moyen de vous rappeler qu’il n’est jamais trop tard pour poursuivre vos rêves.

    Tout est un jeu de l’esprit ! Ce qui rend les choses plus faciles ou plus difficiles, ce sont vos propres perceptions et vos limites mentales quant à ce qu’il vous est possible de faire. Lorsque vous pouvez briser ces croyances et aller au-delà de ce que vous pensiez être capable à votre “âge”, il n’y a plus de limite ! Notre mentalité doit être alignée sur ce que nous voulons être, et non sur ce que nous sommes ou ce que nous étions.

    Et si votre réticence à changer de carrière est due à votre manque de compétences ou de formation dans le domaine qui vous intéresse, ne vous inquiétez pas. Il existe maintenant de nombreux cours du soir et programmes de formation diplômants comme OpenClassrooms auxquels vous pouvez assister à distance via visioconférence. Il suffit de vous y mettre 🙂

    3- Préparer, préparer, préparer

    Une fois que vous avez décidé de franchir le pas et de postuler pour un nouvel emploi ou de vous lancer dans une nouvelle carrière, il est temps de commencer à réfléchir à la manière dont vous allez vous y prendre.

    L’une des meilleures choses que vous puissiez faire pour commencer est de vous assurer que vous avez économisé suffisamment d’argent pour vous permettre de suivre la formation de votre choix avant de faire le grand saut et de commencer à postuler. 

    Si vous vous lancez en tant que freelance, il est toujours bon d’économiser quelques mois de salaire pour couvrir la période difficile de vos débuts . L’adage veut qu’il faut économiser trois mois de salaire pour vous donner une couverture de sécurité suffisante. 

    Il est également important de se préparer à faire face aux revers ou aux échecs, et de veiller à ne pas tomber dans un discours négatif.

    Dans “La guerre de l’Art”, Steven Pressfield soutient que notre ennemi principal est ce qu’il appelle la « Résistance », soit une partie inconsciente qui agit contre nos désirs conscients et saborde nos tentatives. 

    Heureusement, il existe de nombreux antidotes pour vaincre la “résistance”. Il faut identifier nos barrières qui bloquent nos rêves, concevoir un plan d’attaque pour les faire disparaître et faire taire les opposants en nous. 

    Nous aimons la sécurité apparente des habitudes mais, pour créer quelque chose de mieux, nous devons sortir de ce que nous connaissons. Préparez-vous à avoir des pensées négatives, à voir le pire qui pourrait vous arriver dans ce changement de carrière. Anticipez les raisons d’un potentiel échec. C’est en attendant que cela se produise que vous pourrez y faire face facilement pour continuer malgré tout vers votre idéal.

    Comment rendre les réunions plus agréables et plus productives, selon la science

    Comment rendre les réunions plus agréables et plus productives, selon la science

    Peu de chose m’agace autant que de devoir participer à des réunions qui ne servent à rien… En tant que chef de projet digital, j’ai de multiples échéances à respecter chaque jour, ce qui signifie que passer du temps hors de mon bureau ou en conférence téléphonique pour des discussions non productives, non pertinentes ou inutilement longues me fait stresser et me frustre – émotions dont je pourrais bien me passer ! (Et ne me parlez pas non plus des réunions dont le sujet aurait pu se régler par e-mail !).

    Je suis prête à parier que, quel que soit le secteur dans lequel vous travaillez, vous ressentez la même chose. Tout comme faire la conversation à des inconnus, aller à des événements pour développer son réseau, de nombreuses personnes n’aiment pas passer du temps en réunions. Une enquête récente a révélé que chaque employé gaspillerait en moyenne près de 13 jours de travail par an dans des réunions improductives ! D’autres recherches avancent même que près de la moitié des professionnels pensent que la plupart des réunions auxquelles ils assistent sont une perte de temps. 

    Rares sont donc ceux qui ne pensent pas que la culture de la “réunionite aiguë” dans leur entreprise ne puisse être améliorée…

    Pour réduire le nombre de mauvaises réunions auxquelles nous devons assister, il est important de savoir ce qui fait une bonne réunion. Et c’est exactement ce qu’une équipe de psychologues américains a récemment entrepris de découvrir. Leurs conclusions ont été publiées dans « Current Directions in Psychological Science”, la revue de “l’Association pour les sciences psychologiques”.

    Des chercheurs de l’Université du Nebraska à Omaha et de l’université de Clemson en Caroline du Sud ont rassemblé les résultats de près de 200 études scientifiques sur les réunions de travail, afin de dresser une liste de recommandations pour les rendre utiles et efficaces ! 

    « Les réunions sont généralement mauvaises, mais la science des réunions nous montre qu’il existe des moyens concrets de les améliorer », déclare Joseph Allen, professeur associé en psychologie industrielle et organisationnelle à l’université du Nebraska à Omaha.

    « Les organisateurs pourraient davantage planifier leur réunion, commencer à l’heure et encourager un environnement de partage bienveillant pendant leur réunion. Les participants pourraient, eux, venir préparés, être à l’heure et participer ».

    Parce que personne n’aime les réunions inutiles…

    Voici les recommandations des chercheurs, approuvées par la science, pour organiser et mener de bonnes réunions !

    AVANT LA RÉUNION

    Évaluer les besoins actuels.

    Les réunions doivent avoir un objectif clair. Si elles ne sont pas destinées à résoudre un problème, à prendre une décision ou à discuter d’un sujet important, elles ne devraient pas être organisées du tout. Il n’est pas utile de faire des réunions pour partager des informations quotidiennes et non urgentes.

     

    Envoyer un ordre du jour. 

    Ceci permet de s’assurer que tout le monde comprend l’objectif de la réunion avant qu’elle n’ait lieu, et permet aux gens de se préparer si nécessaire.

     

    Invitez les bonnes personnes. 

    Si vous organisez une réunion, réfléchissez bien à son objectif. N’invitez que les personnes qui peuvent vous aider à atteindre cet objectif.  

     

    PENDANT LA RÉUNION

    Encourager la participation.

    Les chercheurs ont constaté que les managers les plus performants utilisaient les réunions pour fixer des objectifs, aider leur équipe à comprendre les problèmes au travail et solliciter les réactions de leurs collègues sur ceux-ci.

     

    Faites place à l’humour. 

    Les réunions n’ont pas besoin d’être tristes et guindées. Les recherches montrent que la création d’un environnement détendu dans lequel les professionnels se sentent capables de rire ensemble peut stimuler des comportements positifs en réunion et encourager la participation et la résolution des problèmes. En retour, ces comportements positifs en réunions renforcent les performances de l’équipe.

     

    Modérer les plaintes. 

    Si vous êtes chargé de mener une réunion, ne laissez pas les gens commencer à se plaindre en début de réunion. Cela peut rapidement donner aux participants un sentiment de désespoir et de frustration… Essayez plutôt de rester positifs et pratiques.

     

    Veillez à ne pas vous éparpiller

    Nous sommes tous passés par là : vous êtes en réunion, quelqu’un évoque l’émission de télévision d’hier soir ou un truc cool que fait une entreprise concurrente, et soudain l’ordre du jour tombe à l’eau. Bien qu’il soit agréable de discuter avec ses collègues, il est important que les managers soient garants de l’ordre du jour afin que les réunions restent productives !   

     

    APRES LA RÉUNION

    Partagez le compte-rendu. 

    Le compte-rendu permet à chacun d’y retrouver les décisions qui ont été prises lors de la réunion, d’y retrouver le plan d’action pour les prochains jours et d’avoir un aperçu des rôles et responsabilités de chacun. Les personnes qui n’ont pas pu assister à la réunion doivent également être mises en copie de ce compte-rendu.

     

    Demandez un feedback

    Si vous organisez une réunion, demandez toujours aux participants de vous faire un retour après celle-ci. Ont-ils pensé que l’ordre du jour était clair ? Que le contenu était utile ? Ces feedbacks seront votre meilleur outil pour améliorer la qualité de vos prochaines réunions.

     

    Regardez vers l’avenir. 

    Si vous souhaitez continuer à améliorer l’efficacité de vos réunions, réfléchissez aux résultats à court et moyen terme que vous souhaiteriez atteindre. Qu’allez vous faire lors de votre prochaine réunion pour que celle-ci vous rapproche de vos objectifs ?

    Télétravail : 17 choses à savoir avant d’adopter l’outil de visioconférence Zoom

    Télétravail : 17 choses à savoir avant d’adopter l’outil de visioconférence Zoom

    Depuis le début de l’épidémie du Coronavirus, 1 salarié sur 3 est passé en télétravail total. Les journées de travail sont désormais rythmées par des réunions virtuelles. Dans le même temps, les téléchargements de Zoom, une application de visioconférence, ont bondi de 1270% depuis 1 mois. (source: Journal du Net)

    Zoom, qu’est ce que c’est ?

    Tout comme son concurrent Skype, Zoom recouvre les principaux cas d’usage de la web conférence, du tchat et de la réunion en ligne. A la différence près que Zoom permet d’organiser des séminaires digitaux pouvant accueillir jusqu’à 10 000 participants. Avec une ergonomie simple et moderne, Zoom permet de créer une salle virtuelle dans laquelle les collaborateurs peuvent interagir aussi bien depuis leur ordinateur que depuis leur tablette ou leur smartphone. 

    Pas étonnant donc, que cette application soit devenue aussi populaire pour le télétravail.

    De mon côté, j’ai découvert Zoom il y a 6 mois et je l’utilise quasi quotidiennement depuis. Et, comme vous l’aurez sans doute compris, j’ai beaucoup appris sur cette application depuis que je la teste !

    Je vais donc vous aider à vous familiariser avec les boutons “Couper le micro” et “Activer la caméra” pour profiter pleinement de cette nouvelle app !

    Préparez-vous….voici les 17 choses qui vont se passer pendant vos prochaines journées de télétravail en visioconférences sur Zoom…

     

    1- QUELQU’UN N’ACTIVERA PAS SA WEBCAM

    Sur Zoom, tout le monde est en visio et c’est ce qui rend les réunions si interactives. Cependant, il y aura toujours quelqu’un qui ne jouera pas le jeu. Vous verrez à la place de sa vidéo, un carré anonyme et sans visage… Pendant un moment, moi aussi j’ai été cette voix sans visage… mais jusqu’à ce que je trouve le bouton “activer” de ma caméra !

     2- QUELQU’UN SERA EN VISIO DEPUIS SON iPHONE

    Au milieu des nombreux utilisateurs connectés depuis leur PC, se trouvera un “zoomer” iPhone isolé, identifiable par son image affichée en mode « Portrait ». Et oui, moi aussi j’ai aussi été cette personne… Bon et alors ? 🙂

    3- QUELQU’UN SERA TOUJOURS EN PYJAMA

    Vous ne le saurez sûrement pas, car vous ne verrez vos interlocuteurs que jusqu’à la taille…. mais faites moi confiance, en télétravail, il y a toujours quelqu’un en pyjama ou en charentaises…

    4- VOUS POURREZ VOIR L’INTÉRIEUR DES MAISONS DE VOS COLLÈGUES

    Tout comme dans les émissions “Un Dîner presque Parfait” ou “Cherche appartement ou Maison”, Zoom nous offre la possibilité de voir un aperçu des maisons de nos collègues… et on adore ça ! Pas seulement pour notre tendance “voyeuriste”, mais aussi parce que cela nous aide vraiment à mieux comprendre qui ils sont et ce qu’ils représentent 😉

    Mais cela signifie aussi qu’il va falloir que vous rangiez au moins un coin de votre maison ! Ou alors que vous vous fassiez une vraie place pour vous installer un bureau dans votre maison. Vous ne voudriez pas vous asseoir à la table de votre cuisine devant votre évier qui débordent de vaisselle, à chaque fois que vous commencez un appel Zoom ?

    5- …MAIS VOUS FINIREZ SURTOUT PAR FIXER VOTRE PROPRE IMAGE

    Vous vous inquiétez de votre apparence ? Pas de panique. C’est un peu le cas de tout le monde dans ces moments là…

    Cela fait peut être un peu égocentrique, mais je finis toujours par regarder mon image dans les réunions, et je réalise à 99% du temps à quel point j’ai mauvaise mine avec cette webcam !

    6- MALHEUREUSEMENT VOTRE VISAGE POURRAIT BIEN SE RETROUVER SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

    Personne n’a encore établi une liste de règles de conduite sur Zoom, mais il le faudrait : faire des captures d’écran sans nous prévenir, peuvent être drôles, mais bon…, ce n’est quand même pas bien juste, d’autant plus quand nous n’y sommes pas préparés ! 

    7- VOUS NE POURREZ PAS CONTRÔLER CE QUI VA SE PASSER DERRIÈRE VOUS

    Ou alors, il faut vraiment faire confiance à vos “colocataires” !

    Je l’ai appris à mes dépends, lorsque mes enfants ont débarqués derrière moi au sortir de la douche… alors que j’étais en pleine réunion avec des clients… C’était un peu gênant…

     

    8- LES BEAUX CLICHÉS D’INSTAGRAM NE SERONT PLUS D’ACTUALITÉ

    Tout le monde teste de nouvelles poses sur Zoom… et nous ne sommes pas tous des champions du cadrage !

    9- L’ÉCHO POURRA ÊTRE TRÈS PÉNIBLE…

    Dans certaines réunions en visio, vous rencontrerez sûrement un “Zoomer” dont le volume est si élevé, que vous pourrez vous entendre à travers ses hauts parleurs.

    J’ai pu malheureusement tester cela lors d’un “apéros Zoom” avec mes collègues la semaine dernière. Les haut-parleurs d’un de mes collègues (que je ne nommerai pas) nous ont plongés dans un écho infini : l’enfer Sur Terre !

     

    10-… MAIS HEUREUSEMENT CELA SERA FACILE À RÉPARER

    L’astuce consiste à couper le micro de la personne qui provoque cet écho pendant quelques secondes. Si le problème est résolu, informez le “Zoomer” de la situation et demandez lui de baisser le son de ses haut-parleurs. Ou alors, demandez lui d’utiliser des écouteurs comme tout le monde. 🙂

     

    11- VOUS NE POURREZ PAS VOIR TOUT LE MONDE EN MÊME TEMPS

    Si vous êtes nombreux dans la visioconférence, vous pouvez naviguer de gauche à droite sur votre écran pour voir tout le monde. À moins, bien sûr, que vous n’activiez la vue de votre galerie. Si vous le faites, vous pourrez voir jusqu’à 49 participants à la fois, au lieu des 25 par défaut, selon votre appareil.

     

    12- QUELQU’UN OUBLIERA DE COUPER LE SON…

    Je me suis déjà entendue dire….“Emma, tout le monde entend que tu manges tes céréales en même temps… »

     

    13-  ET QUELQU’UN OUBLIERA DE RÉTABLIR LE SON

    Et aussi cela : “On voit tes lèvres bouger, Victor, mais on n’entend pas ce que tu dis…:”

    14- VOUS FINIREZ PAR AVOIR UNE AUTRE DISCUSSION SECRÈTE PENDANT VOTRE VISIO

    Vous ne croirez jamais, le nombre de personnes qui suivent une autre conversation par tchat, en même temps qu’ils sont déjà en visioconférence… Alors gare à la distraction à côté… Oui oui, moi aussi je me suis laissée distraire…

     

    15- ARRIVER EN AVANCE N’EST PAS TOUJOURS UNE BONNE CHOSE

    Un jour, je me suis connectée un quart d’heure plus tôt à une conférence Zoom… Je me suis retrouvée piégée dans la précédente réunion de mes collègues…. Heureusement, rien n’était vraiment confidentiel, mais c’était tout de même très embarrassant. C’est pourquoi, je vous conseille de toujours vous signaler dès que vous vous connectez !

    16- LES ARRIÈRE-PLANS SONT HYPER SYMPAS, MAIS ILS PEUVENT ÊTRE DISTRAYANTS

    Il est déjà assez difficile de rester concentré tout au long d’une visioconférence. Alors quand vos collègues ajoutent des arrières plans virtuels de plages, de cascades ou de coucher de soleil, c’est encore vraiment plus dur de faire comme si de rien n’était !

    Néanmoins, si vous souhaitez cacher vos piles de linge et vos étagères encombrées avec un arrière plan virtuel, vous pouvez en savoir plus ici.

    17- IL Y AURA TOUJOURS QUELQU’UN QUI NE SAURA PAS COMMENT SE CONNECTER

    Je suis prête à parier que dans votre prochaine réunion Zoom, quelqu’un ne saura pas comment utiliser Zoom et ne réussira pas à se connecter… 

    Lors de ma première réunion de famille via Zoom, mon frère a réussi à se connecter sans aucun problème. Ma mère, par contre, n’a pas réussi à nous rejoindre dans notre visio. Nous étions sur Whatsapp avec elle pour lui expliquer comment se connecter. De son côté, elle nous envoyait les screenshots de ses progrès… Nous la guidions pas à pas pour entrer dans la visioconférence, déclencher sa caméra, sélectionner le bon micro pour que tout le monde puisse l’entendre… Bref, la prochaine fois que vous organisez une visioconférence  avec un nouveau “Zoomer”, prévoyez toujours un petit temps de paramétrage ! Mais avec un peu d’entraide et de patience, on finit toujours par se parler !

    Finalement les outils comme Zoom, Whatsapp, Skype, Messenger, Facetime nous permettent de vraiment nous sentir mieux pendant toute cette histoire de CoronaVirus… 

    Mis à part quelques mésaventures pour apprivoiser ces outils au départ, cela nous fait drôlement de bien de se socialiser virtuellement ! Voir le visage de nos collègues, de notre famille ou de nos amis pour discuter, nous permet de mieux supporter ces temps de confinement… Vous ne trouvez pas ?

    Alors de mon côté, je dis un grand merci à la Technologie ! 

    9 façons simples de se déstresser en télétravail

    9 façons simples de se déstresser en télétravail

    Ce n’est pas parce que nous télétravaillons à la maison que nous ne devons pas prendre quelques pauses dans notre journée pour nous détendre et nous relaxer. 

    Même si les jours où nous nous plaignons de nos déplacements trop nombreux et stressants peuvent nous sembler loin, cela ne veut pas dire qu’il faut oublier de prendre un peu de temps pour nous pour déstresser à la fin d’une journée chargée.  

    Malheureusement, depuis l’épidémie de Coronavirus, nous ne pouvons plus appliquer nos techniques habituelles de réduction du stress comme aller à notre salle de sport ou sortir avec nos amis. Il est donc encore plus important de trouver de nouvelles techniques qui s’intègrent dans votre nouvelle routine.

    Si vous travaillez de chez vous, prendre des pauses régulières et veiller à vous déstresser et à vous retirer du « mode travail » à la fin de la journée est essentiel pour tenir sur la longueur. J’ai même remarqué que l’on était plus productif le lendemain matin et plus motivé pour s’y remettre. Pas vous ? 

    Le fait que nous ayons eu assez de temps pour nous détendre, que nous ayons réussi à nous détacher du travail et que nous ayons dormi la veille détermine la facilité ou la difficulté d’une journée. Ce besoin de « temps de récupération » se poursuit tout au long de la journée. Qu’il s’agisse d’une micro pause pour faire une petite sieste, d’aller prendre un café, il est essentiel de réserver ce temps de récupération pour rester détendu et productif ».

    Apprendre à prendre du recul et à créer ce « temps de récupération » est une compétence essentielle à acquérir en ce moment. 

    Voici quelques conseils que j’essaie d’appliquer au maximum dans ma nouvelle routine pour parvenir à rester calme et continuer sereinement les prochaines semaines de confinement à la maison :

    1- BOUGEZ

    Bien connu comme l’une des meilleures choses à faire pour la santé mentale et le bien-être, l’exercice ne veut pas forcément dire aller à la salle de sport. J’ai découvert depuis plusieurs semaines les cours de yoga en ligne sur les app “Daily Yoga” ou « Gotta Yoga » qui proposent des programmes adaptés à nos envies et nos objectifs. Vous ne connaissez pas le Yoga ? Tester facilement les sessions gratuites en ligne de “Yoga with Adrienne” sur Youtube avant de vous engager dans une app. Si vous n’êtes pas fan du Yoga, d’autres applications comme Freelitics, vous propose des programmes d’exercices divers avec un coach à distance.  Les séances d’entraînement guidées à la maison sont donc un excellent moyen de continuer à bouger quand il est trop facile de simplement s’effondrer sur le canapé.

    Rien de tel également de faire quelques petites pauses dans la journée en faisant quelques étirements doux afin de maintenir son corps en mouvement.

    2- PRENEZ SOIN DE VOUS : 

    Même si vous ne pouvez pas vous rendre dans un spa entièrement équipé, profitez au maximum de ce que votre maison peut vous offrir : prenez un bain chaud et humide, en ajoutant des huiles essentielles telles que la lavande, ou prenez le temps de vous mettre du vernis sur les ongles, de poser un masque ou de vous faire un soin de la peau que vous n’avez pas toujours le temps de faire.

    Se concentrer sur de petites choses pour se sentir mieux aide à accroître son bien-être et est un bon moyen de prendre du recul et de se couper du monde pendant un certain temps.

    3- SOYEZ CRÉATIFS : 

    Profitez-en pour tester de nouvelles activités manuelles pour éviter de regarder trop les informations anxiogènes. Commencez une peinture, commandez un puzzle, retapez le vieux meuble récupéré dans un vide grenier, désencombrez et réorganisez une pièce, lisez le livre qui a pris la poussière sur votre étagère depuis plusieurs années ou essayez de cuisiner de nouvelles recettes. Les tâches créatives nous permettent de nous évader et nous offrent un répit au stress de la vie quotidienne

    4- RESPIREZ: 

     

    Téléchargez une application de respiration ou de méditation comme Petit bambou, Mindful Attitude ou Headspace ou écoutez la série de podcast “Le temps de méditer” de Christophe André sur France Inter pour vous guider dans les techniques de relaxation et de respiration, afin de permettre aux esprits troublés de se reposer.

    5- UTILISEZ LA TECHNOLOGIE POUR COMBATTRE LA SOLITUDE : 

    La technologie d’aujourd’hui offre une multitude de moyens de rester en contact.

    Avez vous déjà essayé les “Skypéro” avec vos amis ou votre famille ? Ce nouveau format pour profiter de ses proches est en plein développement sur Skype depuis le confinement ! Vous pouvez aussi rejoindre de nouvelles communautés ou groupes privés sur facebook pour échanger sur vos interrogations ou défis du moment. Nous sommes des animaux sociaux par nature, donc rester en contact avec les gens est vital pour maintenir notre bonheur.

    6- BOOSTEZ VOTRE SYSTÈME IMMUNITAIRE : 

    Maintenez une alimentation équilibrée autant que possible – beaucoup de vitamines, d’agrumes et de poisson.

    Faire un peu d’exercice tous les jours, dormir suffisamment et rire fait circuler le sang et aide à déstresser, ce qui favorise nos défenses immunitaires !

    7- PRENEZ UN PEU D’AIR FRAIS : 

     

    Lorsque c’est possible, et, selon les derniers conseils du gouvernement, sortez faire une petite promenade, passez un moment sur votre balcon ou fenêtre ouverte pour prendre l’air et changer de décor. Le fait de se trouver dans le même espace peut sembler restrictif, donc tant que les conseils appropriés sont suivis (par exemple, garder une distance sociale), sortir pour une promenade ou un footing dans la rue peut atténuer ce sentiment d’enfermement et améliorer notre humeur.

    8- ETEIGNEZ LES ÉCRANS AVANT DE VOUS COUCHER : 

    Évitez les écrans, les réseaux sociaux et les informations au moins deux heures avant de vous coucher – optez plutôt pour un film, une série, un livre ou votre passe-temps favori.

    Regarder les dernières mises à jour et réagir au moindre nouveau message reçu sur notre smartphone avant de se coucher peut être très perturbant pour notre sommeil. Notre cerveau va continuer à être en alerte et les écrans vont perturber notre capacité à nous endormir naturellement à cause de leur lumière bleue.

     

    9- FAITES DES PROJETS :

     

    Planifiez des choses que vous allez avoir plaisir à attendre et  sur lesquelles vous concentrer peut être un excellent moyen de rester motivé ! 

    Réserver une journée de spa, un voyage ou une autre expérience est une façon stimulante de renouer avec ses proches, et permet de s’évader en se tournant vers des choses positives dont on pourra profiter à l’avenir. 

    Soit vous fixez une date ultérieure, soit vous optez pour un bon valable 1 an pour commencer à vous projeter dans les choses que vous apprécierez !

    Comment j’ai (enfin) réussi à avoir confiance en moi du jour au lendemain

    Comment j’ai (enfin) réussi à avoir confiance en moi du jour au lendemain

    Parler en public a été pour moi pendant de nombreuses années un supplice… Je manquais terriblement de confiance en moi :

    • Avant ma présentation : j’avais la boule au ventre plusieurs jours avant, je répétais mon texte tous les jours jusqu’à le connaître par coeur et j’étais à fleur de peau avec mes proches.
    • Pendant : gorge sèche, transpiration, voix qui tremble… Plus j’avançais dans mon discours et plus celui-ci filait à toute vitesse afin que ce calvaire se finisse au plus vite… 
    • Après : Soulagement que cela soit terminé mais déception : ma fierté en avait pris un coup et ne faisait que diminuer le peu de confiance en moi que j’avais dans ces situations là…

    Un jour, pendant l’une de mes séances de coaching où je travaillais à vaincre ma peur de parler en public et ma confiance en moi, voilà ce que j’ai compris :

    ✔️ La confiance en soi n’est pas un luxe. Ce n’est pas quelque chose que nous avons ou que nous n’avons pas. 

    ✔️ Ce n’est pas un talent, ce n’est pas un don inné ni quelque chose que nos parents nous ont donné ou dont nous avons hérité. 

    ✔️ La confiance en soi est quelque chose que nous créons. C’est une émotion que nous créons dans notre tête.

    1 – Comment alors avoir confiance en soi ?

     

    Nous pensons, et beaucoup de personne le pense aussi, que la confiance en soi vient du fait d’être doué à faire quelque chose. 

    Mais comment pouvons-nous être bon à quelque chose si nous n’avons pas suffisamment confiance en nous pour essayer ?

    Habituellement, nous nous sentons à l’aise dans les choses que nous avons déjà essayées par le passé. C’est pour cela que, la plupart du temps, nous sommes persuadés que nous ne serons pas doués avant de commencer à faire ces choses.

     

    Voici alors le secret 🤐 que ma coach m’a confié sur la confiance en soi :

     “La confiance en soi ne vient pas des expériences passées ou du talent mais elle vient de la volonté à vouloir expérimenter les émotions négatives.”

    Si nous avons la volonté d’expérimenter les émotions négatives comme par exemple l’échec, la gêne, le jugement, l’humiliation, etc. nous aurons alors plus de confiance en nous que quiconque autour de nous.

    Quand nous nous sentons en insécurité, en manque d’estime de soi, c’est souvent parce que nous voulons éviter le jugement des autres. Nous voulons éviter de nous sentir gêné et d’échouer. Nous ne voulons pas essayer car nous ne voulons pas ressentir d’émotions négatives.

    👉 Et si nous arrêtions de nous préoccuper de toutes ces émotions négatives ? 

    👉 Et si nous ne nous soucions plus du jugement des autres, de l’échec, de la gêne ou de l’humiliation ?

    Si c’était le cas, nous nous donnerions à 100% dans tout ce que nous ferions, vous ne pensez pas ?

    Le plus incroyable dans tout ça, c’est que si nous nous donnons à 100% dans tout ce que nous entreprenons, nos chances de réussites seraient même beaucoup plus grandes ! Cette confiance en soi nous permettrait de produire de meilleurs résultats. (Et puis si cela n’est pas le cas malgré tout, cela n’a pas tant d’importance…)

     

    Vous allez dire “c’est facile à dire mais comment faire ?”

     

    Parlons alors plus en détail des émotions négatives que nous pouvons ressentir suite à un échec par exemple. Quels sentiments ressentons-nous lors d’un échec ? La déception, la tristesse, la honte…?

    L’émotion ressentie s’exprime plutôt comme une vibration dans notre corps qui est finalement assez inoffensive. Ce qui rend cette émotion douloureuse, c’est plutôt ce que l’on va décider d’en penser, le sens que l’on va souhaiter lui donner.

    En effet, le jugement des autres ne provoque aucune douleur tant que nous ne décidons pas de l’interpréter comme une mauvaise critique à notre égard.

    En essayant d’anticiper toutes ces “mauvaises” émotions, nous nous sabotons nous-même et nous nous empêchons de gagner cette confiance dont nous avons tant besoin pour réussir.

    Alors, si la confiance en soi est seulement la volonté de vouloir tester n’importe quelle émotion négative, ce n’est finalement, que le pire qui puisse nous arriver ! 

    Au contraire, cette confiance en nous, nous donnerait même toute l’énergie dont nous avons besoin pour agir car nous n’anticiperions aucune crainte à ressentir des émotions négatives !

    2- Comment arriver à ne pas avoir peur de ressentir ces émotions négatives ? Comment ne pas avoir peur du jugement des autres ?

     

    Je vous partage un petit exercice d’imagination que ma coach m’a proposé pour y arriver :

    1️⃣ Anticipez toutes les émotions négatives dans votre esprit et pensez au pire scénario. (La peur de la peur sera toujours pire que la réalité.)

    2️⃣ Imaginez ce que cela vous ferait de ressentir le jugement des autres après un échec : imaginez par exemple une foule de gens, tous en train de vous huer, de rire et de vous juger après avoir donné le meilleur de vous même.

    👉 Ne remarquez vous pas qu’aucune de toutes ces personnes ne font attention à vous habituellement ? Ne remarquez-vous pas qu’aucune de ces personnes ne vous a jamais vraiment encouragé ? 

     Les personnes qui nous aiment et nous soutiennent, elles, ne nous jugerons jamais. Au contraire, elles ne manqueraient pas de vous encourager à la première occasion. Toutes ces personnes dont nous pensons être mal jugé ne nous connaissent pas. Et pire ! Nous ne les connaissons pas non plus ! 

    Avec ma coach, j’apprends à contrôler mes pensées et à ne pas faire attention aux opinions des autres que je ne connais même pas. Celles qui comptent vraiment sont celles de ma famille, de mes amis, des personnes qui me soutiennent peu importe ce que je fais.

    Et j’ai enfin réalisé que la majorité de mes échecs, la plupart des erreurs que je pouvais faire, étaient causés par ce que je pouvais penser et imaginer dans ma tête….

    3- Comment augmenter cette confiance en soi au fur et à mesure des expériences ?

     

    L’autre grand secret pour faire grandir cette confiance en soi est d’être bienveillant avec soi-même et d’appliquer ces 3 mantras :

    👉 Se soutenir quoique que nous fassions,

    👉 Être toujours gentil avec soi-même, 

    👉 Être toujours fier des efforts que nous faisons.

     La confiance en soi s’acquiert aussi en se respectant soi-même, en étant bienveillant et en prenant soin de soi. Le meilleur moyen d’y arriver est de savoir que l’on sera capable de gérer les émotions négatives en cas d’échec et que l’on ne se blâmera pas soi-même pour cela.

    La bienveillance, nous permet de nous fixer n’importe quel objectifQuand nous savons que nous sommes “couverts” par notre bienveillance quoique nous fassions, nous n’avons enfin plus peur de ne pas y arriver !

    Et si vous vous dites toujours : “Cela ne va pas marcher”, “j’ai déjà tout essayé”…

    Avez-vous déjà été dans une situation où des centaines de personnes vous regardaient donner le meilleur de vous même et vous voyaient échouer malgré tout ? Cela a t il vraiment changé quelque chose pour vous mis à part le fait d’être tombé et de vous être relevé ? 

    Les “mauvaises” expériences que nous pouvons vivre ne reflètent pas notre personnalité, notre caractère, nos compétences. Cela signifie juste que nous testons de nouvelles choses et que nous essayons de notre mieux.

    Et tant pis s’il y a erreur, l’expérience nous renforce ! Cessons de nous comparer, d’envier, de jalouser ou ironiser pour plutôt admirer et ainsi tenter de (se) dépasser.
    Et faisons fi des « qu’en-dira-t-on » !

    Comme le dit si bien Winston Churchill 😊 :

    “Le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme”.

    J’espère que les secrets et conseils que ma coach m’a partagés vous aideront à regagner rapidement confiance en vous. 

    N’hésitez pas à nous raconter en commentaires vos astuces pour booster votre confiance en vous.

    J’ai hâte d’échanger avec vous ! 🙂

    PS : Pour aller plus loin, je vous recommande chaudement le livre « La confiance en soi, une Philosophie », de Charles Pépin.

    La moyenne des 5 personnes avec lesquelles nous passons le plus de temps

    La moyenne des 5 personnes avec lesquelles nous passons le plus de temps

    Comme le dit Jim Rohn, un conférencier célèbre en développement personnel, « Vous êtes la moyenne des 5 personnes avec qui vous passez le plus de temps »

    Chacun d’entre nous est donc influencé en permanence par son entourage, par sa famille, ses amis, ses collègues de travail. Cette théorie d’après Jim Rohn, s’applique sur tous nos niveaux de vie : la moyenne de notre salaire, la moyenne de notre poids. Vous n’avez pas besoin d’aller chercher l’information au centime près, il s’agit plutôt de la représentation mentale que vous en avez.

    Lorsque nous souhaitons changer de travail, repositionner sa carrière ou encore effectuer une reconversion, il devient alors très inspirant de faire le point sur les 5 personnes que nous fréquentons le plus à l’instant T et de lister également les 5 personnes qui nous apporte inspiration, motivation et admiration. Ainsi, vous pourrez prendre contact avec elles et pourquoi pas leur demander de devenir votre mentor ! 

    👉  Faisons cet exercice pour mieux nous connaître : 

    Qui sont ces 5 personnes avec qui nous passons le plus de temps ? 

    Prenez-le temps pour remplir ces 5 lignes… Le résultat est super intéressant !

    1.

    2.

    3.

    4.

    5.

     Il n’est pas si facile de répondre…

    De mon côté, j’ai bien noté, mon mari, mes deux enfants, un ou deux collègues, ma maman…Mais j’aimerais aussi ajouter mes meilleurs amies, mon frère et sa famille….

    J’ai toujours trouvé cette citation assez limitante et excluante surtout quand on adore rencontrer de nouvelles personnes et se nourrir de cela.

    Oui, notre entourage influence 95% de nos décisions, nos actions et donc de nos réussites. 

    Mais comment pouvons nous faire quand notre entourage n’a pas les mêmes envies que nous ?

    Tous les parcours inspirants ont pour point commun de nous inspirer, d’aller vers l’inconnu et de nous prouver que tout est possible.

    C’est pourquoi, ce chiffre « 5 » est très limitant !

    Un beau parcours est un succession de rencontres riches d’enseignements pour progresser chaque jour, vous ne trouvez pas ?

     

    Et vous, qui décidez-vous rencontrer aujourd’hui pour évoluer et atteindre vos objectifs 🏆