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Management des générations X Y Z : faut-il scinder l’entreprise ?

Management des générations X Y Z : faut-il scinder l’entreprise ?

Le management générationnel : bonne ou mauvaise idée ? Les idées reçues entre générations ont malheureusement la vie dure et les entreprises semblent plus que jamais divisées. Entre les jeunes travailleurs réputés pour démissionner tous les matins et les collaborateurs avec plus d’ancienneté braqués face au changement, le clivage n’a jamais été aussi palpable. Mais est-ce possible de réussir le management des générations X Y Z sans scinder l’entreprise ? Les attentes au travail des différentes catégories d’âges sont-elles si différentes ? Décryptage et analyse dans cet article !

La génération Z au travail : entre quête de sens et envie d’appartenance

La génération Z ou les digital-native sont nés entre 1995 et 2010. Toujours un smartphone en main, ils sont très connectés et maîtrisent facilement les outils digitaux collaboratifs ou les codes des réseaux sociaux.

Leur rapport au travail a fortement été façonné par les crises écologique, économique et sanitaire avec lesquelles ils ont grandi et commencé à travailler. Alors comment abordent-ils leur vie professionnelle dans ce contexte d’incertitude ?

Un besoin de reconnaissance et de sécurité de l’emploi

Les jeunes nés après 1995 ressentent le besoin de voir l’impact de leur travail sur la stratégie globale de l’entreprise. Se sentir inutile : très peu pour eux.

Le management doit donc être particulièrement attentif à ce besoin et ancrer régulièrement le travail effectué dans les objectifs globaux de l’entreprise.

Une entreprise inclusive et responsable

Pour séduire les jeunes générations, les entreprises doivent se montrer irréprochables en matière de responsabilité sociale et environnementale. C’est ce qu’illustre parfaitement le Manifeste pour un réveil écologique. Signé par plus de 34 000 étudiants, le manifeste rassemble des jeunes professionnels qui s’engagent à ne pas travailler pour des entreprises qui aggravent la crise climatique.

De la même façon, l’inclusivité et l’égalité des chances sont essentielles pour cette génération. Ils attendent de leur entreprise qu’elle propose une politique non discriminante à l’embauche, mais aussi en matière de mobilité et d’évolution de carrière.

Une entreprise conviviale offrant de la flexibilité

Réputés pour être individualistes, les jeunes de la génération Z accordent pourtant beaucoup d’importance à leurs relations professionnelles. Ils aspirent ainsi à une entreprise à la culture conviviale qui encourage la création de liens sociaux.

Ils s’attendent aussi à une certaine flexibilité sur les horaires et l’organisation du travail. Avoir un manager qui leur fait confiance et ne leur impose pas un présentéisme non justifié est ainsi essentiel pour eux.

Pour aller plus loin, découvrez 5 conseils concrets pour réussir le management de la génération Z.

Génération Y au travail : les millenials en quête de flexibilité

Née entre 1980 et 1995, la génération Y est la première à changer fréquemment d’entreprise et à envisager l’entrepreneuriat comme une voie possible pour gagner en liberté.

C’est une génération qui accorde donc une grande importance à la flexibilité et à l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Un employeur qui prohibe les réunions tôt le matin ou tard le soir sort déjà les bonnes cartes pour séduire les millenials.

Ils aspirent à des carrières dynamiques et qui bougent ! Les politiques de mobilité interne, de gestion de carrière personnalisée, les possibilité d’expatriation ou l’intrapreneuriat sont donc particulièrement appréciées par cette génération.

La génération Y accorde enfin beaucoup d’importance au sens de son travail, à la transparence de son entreprise et à l’engagement sociétal.

Génération X : l’envie de transmettre et la peur d’être dépassée par les jeunes générations

Les actifs de la génération X sont nés entre 1965 et 1980. Ils constituent aujourd’hui la grande majorité de la part senior de la population active.

Ayant grandi à la fin des 30 Glorieuses dans le contexte incertain de crise économique sous couvert de choc pétrolier, la génération X est très attachée à la sécurité de l’emploi. Il n’est ainsi pas rare pour cette catégorie d’actifs d’enregistrer plusieurs dizaines d’années d’expérience dans la même entreprise.

La rémunération et la réussite professionnelle restent leurs priorités, avec une grande importance accordée à la hiérarchie.

Leur plus grand challenge réside dans la peur d’être dépassé par des actifs plus jeunes qui maîtrisent mieux les outils technologiques. Il n’est pas rare qu’ils ressentent un plafond de verre difficile à vivre, avec des mobilités verticales parfois bloquées après un certain âge.

Ils aspirent ainsi à piloter des projets, encadrer des jeunes et voir que leurs connaissances et leur expérience contribue à la réussite de l’entreprise. Les récompenses associées et la mobilité horizontale sont ainsi d’excellents moyens de valoriser leur travail.

Derrière les différences, des attentes au travail pas si éloignées

Après cette analyse rapide des différences entre les 3 générations X, Y et Z, n’est-il pas possible de trouver des similitudes et des éléments qui les rapprochent ?

Welcome To The Jungle a mené un sondage sur les attentes au travail auprès de 1164 répondants âgés de 18 à 60 ans entre juin et juillet 2022. Les résultats semblent montrer un clivage parfois surestimé par les médias entre les différentes générations. Ces dernières se rapprochent pourtant sur plusieurs éléments insoupçonnés.

La culture d’entreprise, l’élément essentiel de la marque employeur pour tous

Pour les 3 générations, la culture d’entreprise est l’élément le plus attractif de la marque employeur. Elle se place ainsi devant la politique de temps de travail, de salaires, l’impact sur la société, les perspectives d’évolution ou le télétravail.

Dans la culture d’entreprise, c’est l’ambiance qui prime pour tous ! Tous les actifs semblent préférer une ambiance conviviale plutôt que des bureaux bien aménagés, des moments de team building ou la diversité des équipes.

Ainsi, si vous aspirez à rassembler vos équipes divisées, misez sur l’ambiance et votre culture d’entreprise. Vous devriez arriver à mettre tout le monde d’accord !

L’équilibre et la flexibilité : des indispensables au management des générations X Y Z

Autre élément qui rassemble les générations : la flexibilité des horaires et l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle.

Dans la même catégorie, le télétravail régulier et à la carte est plébiscité par tout le monde. L’absence de possibilité de travailler à la maison peut même s’avérer rédhibitoire pour 9 personnes sur 10 !

Malgré leur réputation d’être hyperconnectés et individualistes, les 18-25 ans sont ceux qui sont le moins intéressés par du full remote ou télétravail à 100 %.

À lire aussi : découvrez comment réussir le management de la nouvelle génération !

Réussir le management des générations X Y Z : nos conseils

Ne pas s’attacher aux préjugés

Si vous voulez éviter les faux pas, ne faites pas de supposition hâtive sur la base de préjugés. Les différents éléments de cet article servent à donner une tendance. Mais ils ne préjugent pas forcément du comportement de vos collaborateurs et de leurs aspirations.

Prévoir des moments d’écoute pour connaître les attentes, les besoins et les motivations personnelles de chacun est donc cruciale. C’est la personnalisation de l’expérience collaborateur qui donnera les meilleurs résultats en matière de management !

Renforcer l’esprit d’équipe

Particulièrement dans les équipes multigénérationnelles, il est essentiel de renforcer l’esprit d’équipe pour éviter que certains collaborateurs ne se sentent à l’écart.

Cela peut par exemple passer par : 

  • Du feedback entre collaborateurs pour désamorcer d’éventuelles tensions et avoir conscience des enjeux et objectifs de chacun ;
  • Des réunions et du brainstorming en équipe pour prendre les décisions en groupe et renforcer le sentiment d’appartenance et le rôle de chacun ;
  • Des objectifs communs pour favoriser la réussite collective ;
  • La mise en avant de la complémentarité des profils pour montrer de la reconnaissance pour les efforts de chacun ;
  • Des rencontres informelles pour renforcer le lien : repas d’équipe, journées de team building. Ces moments d’échange sont particulièrement importants à l’arrivée d’un nouveau collaborateur.

Encourager la transmission du savoir

Pourquoi ne pas proposer des formations au sein de votre équipe pour favoriser le partage de connaissances ? Les générations Y et Z forment les autres membres sur certains outils technologiques pendant que vos actifs de la génération X transmettent leur connaissance du métier et de ses processus.

Chacun aura l’opportunité de prendre conscience de ses forces et de ses atouts au sein de l’équipe, de quoi désamorcer d’éventuelles rivalités, tout en montant en compétences.

Alors, avez-vous fait le plein d’inspirations pour réussir le management des générations X Y Z ? À vous de construire des équipes complémentaires et épanouies au sein de votre entreprise !

Sensy peut vous aider à former vos managers pour réussir le défi du management intergénérationnel !

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5 pistes à explorer pour identifier un problème de management

5 pistes à explorer pour identifier un problème de management

Les indicateurs de votre entreprise voient rouge ?

Baisse de productivité, perte d’engagement, augmentation du turn-over : et si c’était causé par un problème de management ?

Quand vous savez que 50 % des collaborateurs démissionnent à cause de leur manager (étude Gallup 2019), se préoccuper de ses chefs d’équipe et de la qualité de l’organisation hiérarchique peut valoir le coup ! Dans cet article, découvrez 5 pistes à explorer pour identifier un problème de management et les actions à envisager pour inverser la tendance.

#1 Un rôle de manager mal défini

Et si les problèmes rencontrés par votre entreprise étaient dus à… une absence de management ? Eh oui, il n’est pas rare de voir ce rôle pourtant crucial relégué au second plan des priorités derrière d’autres responsabilités et missions.

Si vos managers n’ont pas le temps de s’occuper de la communication avec leur équipe, de la gestion de conflits, de l’épanouissement de chacun, alors il est possible que vos collaborateurs se sentent délaissés ou manquent de directives claires quant à leurs priorités.

Parfois, le manager est bien présent et le rôle clairement défini. Mais celui-ci manque d’une formation pour mener à bien son poste ! Démuni, le chef d’équipe peut alors se tourner vers des responsabilités techniques, avec lesquelles il se sent plus à l’aise.

Voici quelques pistes à explorer pour confirmer une absence de management et envisager une action efficace :

  • Le rôle est-il clairement défini et les équipes bien dimensionnées ? Pour un management efficace, il est préférable de ne pas dépasser 10 collaborateurs par chef d’équipe ;
  • Vos collaborateurs ont-ils des objectifs clairement définis ou se sentent-ils parfois perdus sur leurs priorités ?
  • Les relations au sein des équipes sont-elles de bonne qualité ou existe-t-il des tensions non résolues ?

À lire aussi : découvrez comment accompagner les managers de proximité, des rouages essentiels à l’entreprise.

#2 Manque de communication ou d’écoute

Un manque d’échanges entre le manager et les collaborateurs peut mener à une déconnexion entre la direction et la réalité du terrain.

Les dangers de ce type de situation sont de taille. D’un côté, vos collaborateurs manquent de directives claires sur les objectifs de l’entreprise. Ils ont du mal à voir l’utilité de leur travail et déplorent souvent un manque de reconnaissance. Il n’est pas rare que la perte de sens et d’engagement accompagne ce type de situation.

De l’autre côté, la direction est complètement déconnectée de la réalité du terrain et ne se rend pas compte des obstacles et difficultés potentiellement rencontrées par les collaborateurs.

Pour pallier ce problème et rétablir les flux de communication au sein de l’entreprise, le manager est un maillon indispensable. Il est donc crucial qu’il soit formé à la communication.

Si vous constatez un problème de communication au sein de votre entreprise, voici quelques pistes à explorer : 

  • Prévoir périodiquement des moments d’échange collectifs et individuels entre managers et collaborateurs. Des points hebdomadaires d’équipe et des sessions individuelles au moins toutes les 2 semaines peuvent par exemple être envisagées. Eh oui, l’entretien annuel ne devrait pas être le seul moment où le collaborateur échange individuellement avec le chef d’équipe !
  • Adopter une communication plus transparente et parfois sans intermédiaire. Dans des petites entreprises, cela peut être le comité de direction ou le PDG qui se déplace sur le terrain. Pour les plus grandes structure, une communication régulière par e-mail pour partager l’atteinte des objectifs et la vision de l’entreprise peuvent aider à renforcer le sentiment d’appartenance ;
  • Mener des enquêtes de satisfaction régulières auprès des collaborateurs pour évaluer si ceux-ci se sentent écoutés, utiles et épanouis dans leur travail.

#3 Des objectifs mal définis

La définition des objectifs est essentielle à la bonne santé d’une entreprise. Dès que plusieurs parties prenantes sont impliquées, il est indispensable que chacun ait une vision limpide des actions à mener.

Un collaborateur avec des objectifs clairs saura quelles actions mener au quotidien et aura des éléments pour mesurer ses résultats, des informations indispensables à la motivation et à la performance.

Attention aux objectifs mal définis ! Des buts trop ambitieux ou irréalistes pourraient mener à une baisse d’engagement ou dans le pire des cas un burn-out. L’inverse n’est pas beaucoup plus enviable : face à des objectifs trop faciles, un salarié peut vite se sentir démotivé et inutile.

Assurez-vous que chaque collaborateur se voit donc attribuer des objectifs cohérents et bien dimensionnés :

  • Ceux-ci sont-ils mis en perspective d’une direction stratégique de l’entreprise ? Avec un but reconnecté à la « Big Picture », la motivation des collaborateurs devrait s’améliorer. Toutes les fonctions de l’entreprise ont besoin d’être associées  à une vision stratégique. Par exemple, les RH peuvent voir leurs objectifs reliés à un projet plus large : recruter plus de jeunes pour faire face aux départs en retraite, dénicher des talents pour un nouveau projet stratégique, etc.
  • Prenez-vous régulièrement le temps de faire un suivi d’avancement des objectifs ? Tous les trimestres ou tous les semestres, permettez à chaque collaborateur d’échanger avec leur manager sur l’avancement, les difficultés éventuelles et de recadrer les objectifs si besoin.

À lire aussi : au delà de la définition d’objectifs clairs, découvrez 8 actions concrètez pour améliorer l’engagement des collaborateurs.

#4 Un manque de reconnaissance

Les réussites de vos collaborateurs sont-elles valorisées à leur juste valeur ? Ou le travail bien fait passe-t-il parfois inaperçu ?

Il n’est pas rare que la hiérarchie soit très présente en cas de problème bloquant avec un projet et au contraire, complètement absente quand tout se déroule au mieux. Il est pourtant essentiel pour maintenir l’engagement et la motivation de vos collaborateurs de valoriser leur travail et de les récompenser pour leurs efforts et leur investissement.

Voici quelques idées à envisager pour améliorer le niveau de reconnaissance au sein de votre entreprise : 

  • Former vos managers à donner du feedback régulier ;
  • Prévoir des moments de célébration en fin de projet ou en cas de passage de jalons ;
  • Récompenser les projets menés à bien avec des primes, de l’intéressement, des augmentations.

A lire aussi : Au travail, la génération Z éprouve notamment un fort besoin de reconnaissance de la part de ses aînés. Si vous constatez un manque d’engagement chez vos jeunes collaborateurs, découvrez 5 conseils concrets pour réussir le management de la génération Z.

#5 Des conflits ou relations dégradées

Les tensions entre collègues d’une même équipe, d’un même projet ou avec la hiérarchie peuvent vite avoir un effet néfaste sur l’engagement au travail.

Les conflits sont-ils traités de façon efficace dans votre entreprise ? Voici quelques pistes à explorer si vous sentez que les tensions nuisent aux performances :

  • Vos managers sont-ils formés à la résolution de conflits ?
  • Avez-vous pensé à identifier des médiateurs, que vos collaborateurs peuvent contacter en cas de problème ?
  • Vos collaborateurs ont-ils une personne vers qui se tourner en cas de tension avec leur manager ?

Les conflits de personnalité, de rôle et de communication ne devraient pas être négligés pour une vie en entreprise apaisée.

Conflits, objectifs, manque de communication : avez-vous pu identifier un problème de management qui nuit à votre entreprise ? À vous de jouer pour mener à bien les actions et tenter de dépasser les difficultés !

Sensy propose un accompagnement managérial complet pour aider vos chefs d’équipe à développer les compétences indispensables à leur rôle, par exemple fédérer, gérer les conflits, organiser les objectifs ou encore communiquer efficacement. 

Envie de discuter de la formation et de l’accompagnement de vos managers ?

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Les 5 compétences essentielles d’un manager opérationnel

Les 5 compétences essentielles d’un manager opérationnel

Vous souhaitez accompagner au mieux les chefs d’équipe de votre entreprise ? Afin de leur donner toutes les clés pour mener à bien leur poste, découvrez 5 compétences d’un manager opérationnel à ne pas négliger. Intégrez-les dans la fiche métier correspondante, mettez-les en avant dans les offres d’emploi et formez vos managers de proximité à ces savoirs essentiels. Votre entreprise a tout à gagner avec des managers compétents et épanouis dans leur travail : plus d’engagement, une meilleure rétention des talents et une performance accrue !

Qu’est-ce que le management opérationnel ?

Commençons par poser les bases du management opérationnel : en quoi consiste-t-il ? Pourquoi est-il un élément essentiel de votre entreprise, que vous n’avez pas intérêt à négliger ?

La différence entre management stratégique et management opérationnel

Les managements stratégique et opérationnel opèrent dans des temporalités différentes de l’entreprise. Le premier s’attache à définir le cap de l’entreprise, avec des considérations plutôt long terme :

  • Comment rester compétitifs dans notre secteur d’activité ?
  • Quelles évolutions de métier devons-nous prévoir dans les prochaines années ?
  • Quels objectifs pouvons-nous fixer aux équipes pour avancer vers la direction voulue ?

De l’autre côté, le management opérationnel s’entend sur une temporalité plus courte et dans l’action court ou moyen terme :

  • Quels tâches et objectifs donner à chacun pour atteindre les objectifs de l’entreprise ?
  • Comment fédérer les collaborateurs autour des enjeux et projets actuels ?
  • Quelles sont les ressources dont nous avons besoin pour mener les projets à terme ?

Le manager opérationnel, un rouage essentiel de l’entreprise

Il n’est malheureusement pas rare de voir des entreprises prendre grand soin de leurs managers stratégiques, parfois au détriment de leurs managers opérationnels ou middle managers.

Pourtant, ce sont ces derniers qui font le lien essentiel entre la partie stratégique et les collaborateurs actifs sur le terrain. Sans eux, la cohésion peut vite s’étioler et l’impression d’avancer sans cap clair se répandre rapidement.

En tant que rouage crucial de l’entreprise, les missions des managers opérationnels ou managers de proximité sont très variées : 

 

  • Transmettre les directives de la direction ;
  • Planifier le déroulé des projets et les objectifs de chacun ;
  • Animer et fédérer leur équipe autour des enjeux actuels ;
  • Gérer les éventuels conflits, départs et embauches ;
  • Suivre les indicateurs de performance (KPI) du projet ou de l’équipe.

À lire aussi : toutes ces missions demandent un panel important de compétences comportementales ! Découvrez comment mieux manager grâce aux soft skills pour accompagner efficacement vos chefs d’équipe.

Le manager de proximité, un rôle à ne pas négliger

Saviez-vous que 50 % des collaborateurs démissionnent à cause de leur manager (étude Gallup 2019) ? Si vous aspirez à des équipes soudées et performantes, vous avez donc intérêt à vous assurer que le management répond aux attentes de chacun.

Alors, afin d’éviter des vagues de démission, un turn-over élevé, une baisse d’engagement et de performances, voici quelques prérequis pour vous entourer de bons chefs d’équipe : 

  • Recruter ou faire évoluer des personnes qui ont vraiment envie de devenir manager. Le management ne devrait pas être une promotion « par défaut ». Un bon profil technique ne fera pas forcément un bon chef d’équipe, surtout si la motivation de prendre en main ce rôle n’est pas présente ;
  • Accompagner vos managers tout au long de leur poste et particulièrement à leur prise de fonction est une étape importante. Cela passe par des formations adaptées, voire du coaching managérial pour un encadrement plus personnalisé.

Pour aller plus loin, découvrez comment accompagner vos managers de proximité.

Les compétences d’un manager opérationnel

Alors, quelles sont les compétences indispensables dont vous devez équiper vos managers de proximité ?

#1 Comprendre les enjeux du marché et de l’entreprise

En particulier dans le cas d’une embauche, assurez-vous que votre nouveau chef d’équipe est familier avec les enjeux de votre secteur d’activité.

C’est une étape essentielle pour une priorisation efficace des tâches de chacun, mais aussi pour identifier d’éventuels besoins en ressources.

Pour cette compétence, pensez à concevoir un parcours conçu spécifiquement pour les nouvelles embauches, afin de familiariser chacun avec l’ADN de l’entreprise, la marque employeur et ses objectifs.

Cette action n’est qu’une des nombreuses que vous pouvez mettre en place pour des salariés plus motivés. Découvrez 7 autres étapes pour améliorer l’engagement de vos collaborateurs.

#2 Animer et fédérer une équipe

Cette compétence présente de multiples facettes et peut s’avérer être un véritable challenge pour bon nombre de collaborateurs. Comment communiquer efficacement pour fixer des objectifs clairs, tout en laissant une certaine autonomie, essentielle à l’épanouissement de chacun ? Comment répartir les tâches dans l’équipe en fonction des forces et des souhaits de chaque collaborateur ? Quels objectifs fixer pour répondre aux enjeux globaux de l’entreprise ?

Accompagner vos chefs d’équipe sur cette compétence est crucial si vous espérez vous entourer de managers confiants dans leur rôle.

À lire aussi : découvrez 5 conseils concrets pour réussir le management de la génération Z, qui pose d’importants problèmes aux entreprises.

#3 Prendre des décisions

Les collaborateurs sollicitent souvent leur chef d’équipe pour obtenir des conseils sur une tâche à prioriser, un conflit dans l’équipe ou sur un projet. Dans ce cas-là, le manager opérationnel doit pouvoir épauler le collaborateur et l’aiguiller dans la bonne direction en prenant une décision claire et cohérente.

L’indécision peut vite être perçue comme un défaut assez néfaste pour le leadership d’un manager.

#4 Savoir s’organiser et déléguer

Pour ne pas se retrouver noyé sous une charge de travail importante, un manager doit être capable de déléguer. Malgré son titre de « manager opérationnel », il a un rôle d’accompagnement et de gestion, plus qu’un rôle d’exécutant. Il doit donc apprendre à faire confiance à son équipe et leur permettre de mener à bien les missions confiées.

C’est le même son de cloche du côté de l’organisation. Avec de multiples casquettes de gestionnaire, planificateur, médiateur, le manager doit savoir s’organiser et prioriser pour éviter le risque de burn-out.

#5 Gérer une organisation hybride du travail

Beaucoup de chefs d’équipe se retrouvent à manager régulièrement à distance. Maintenir le lien et l’engagement est d’autant plus difficile quand les réunions se font en visioconférence, sans réel contact humain.

C’est encore une compétence sur laquelle vous allez devoir accompagner vos managers ! Donnez-leur les clés pour fédérer des équipes à distance et maintenir le lien dans un contexte de travail hybride.

Développer les compétences des middle managers avec Sensy

Devenir un manager bienveillant qui engage ses équipes autour d’un projet commun, dans l'authenticité, l'écoute et la confiance.

Sensy propose un accompagnement complet pour les managers opérationnels. L’objectif : leur donner des outils afin de développer leur confiance en eux et les compétences-clés pour s’épanouir dans leur rôle de chef d’équipe.

Après des premiers modules orientés développement personnel (se connaître, définir un style de management adapté à sa personnalité, se faire confiance), l’accompagnement avec coaching s’oriente sur le développement des compétences clés : leadership, communication, recrutement, organisation, prise de décision.

Les derniers modules sont consacrés aux sujets essentiels du management à distance et au respect de son équilibre de vie et de celui de ses collaborateurs.

En plus de modules e-learning permettant de poser les bases théoriques, un coach adapté aux problématiques de votre collaborateur l’accompagne pendant 6 mois. Il l’aide à mettre en pratique ses connaissances et dépasser ses blocages pour réussir dans son poste de manager. Un accompagnement personnalisé, orienté terrain et sur du temps long : voilà la clé pour permettre à vos collaborateurs de développer les compétences d’un manager opérationnel de façon efficace et ciblée !

Des questions sur l’accompagnement de vos managers opérationnels ?

Réservez un rendez-vous diagnostic gratuit en visio avec un de nos experts en accompagnement pour faire le point sur vos besoins et vos enjeux. Nous serons ravis de vous rencontrer 😁 !

Accompagnement à la prise de poste de manager : que mettre en place ?

Accompagnement à la prise de poste de manager : que mettre en place ?

Évoluer vers des fonctions managériales et prendre le leadership d’une équipe peut être un moment stressant pour vos collaborateurs. De l’attribution de sa fonction aux premières réunions d’équipe en passant par le discours de prise de poste, découvrez quelles actions mettre en place pour un accompagnement à la prise de poste de manager efficace. Offrez une transition sereine à vos nouveaux chefs d’équipe et aidez-les à devenir des leaders fédérateurs et bienveillants

Les enjeux de l’accompagnement à la prise de poste de manager

Réduction du turn-over

Vous ne le soupçonnez peut-être pas, mais proposer un soutien lors de la prise de fonction managériale peut aider votre entreprise à réduire son turn-over !

Eh oui : non seulement le manager lui-même peut démissionner si l’intégration se déroule mal. Mais les autres collaborateurs peuvent aussi éprouver de la déception face à un chef d’équipe qui n’endosse pas pleinement son rôle.

Imaginez que vous fassiez partie d’une équipe qui a récemment changé de manager. Votre nouveau chef d’équipe, au lieu de vous écouter et de vous soutenir, prend en charge vos tâches à votre place. Comment vous sentez-vous ? Pourtant, proposer un accompagnement adapté pour aider le nouveau manager à développer sa capacité à déléguer et à écouter aurait permis d’éviter cet écueil.

Booster les performances

Un manager bénéficiant d’un accompagnement à sa prise de poste sera certainement plus rapidement opérationnel que s’il avait dû tout apprendre sur le tas.

Avec une vision claire des enjeux de l’entreprise, il est plus à même de centrer les efforts des membres de son équipe sur les bons sujets et ainsi obtenir des résultats rapidement.

Améliorer l’engagement collaborateur

Un manager formé sur les enjeux de sa nouvelle fonction aura toutes les clés en main pour améliorer le niveau d’engagement des membres de son équipe.

Savoir valoriser les talents de chacun tout en favorisant le collectif, parvenir à fédérer son équipe autour des objectifs de l’entreprise : voici des missions sur lesquelles vous pouvez guider vos managers vers la réussite.

Étape 1 : soigner l’onboarding du nouveau manager

Dans le cas d’une embauche managériale, ne négligez surtout pas l’onboarding. C’est une étape essentielle pour assurer une bonne intégration.

Les ressources

Outils, procédures, interlocuteurs, plannings : pensez à centraliser tous les éléments nécessaires à une prise de poste réussie afin que votre manager puisse se concentrer sur les sujets importants dès son arrivée.

Anticipez également tout ce qui concerne la logistique : accès de connexion, badge, matériel informatique. Idéalement, le nouveau chef d’équipe devra tout avoir à disposition dès son jour d’arrivée pour que sa première semaine dans l’entreprise se déroule au mieux.

Prévoyez enfin une feuille de route de prise de poste de manager avec toutes les étapes nécessaires à faire au moment de l’arrivée dans l’entreprise.

Les échanges

Pendant les premiers mois, organisez des points réguliers avec la hiérarchie et les RH, afin de prendre la température sur le déroulé de l’intégration.

Avec ce type de rencontres, vous vous donnez les moyens d’intervenir avant qu’une situation ne s’envenime. C’est aussi le moment de récolter un rapport d’étonnement sur le fonctionnement de l’entreprise. Faites ainsi le plein d’idées nouvelles pour améliorer la phase d’intégration !

Arriver dans une équipe déjà soudée, surtout en tant que chef, est rarement facile ! Pour aider le nouveau manager en poste à s’intégrer, pensez aussi à nommer un tuteur référent dans l’équipe ou l’entreprise pour l’accompagner pendant les premiers mois. Cette personne sera principalement chargée d’intégrer le nouveau manager dans la vie de l’équipe, comme les pauses cafés et déjeuners, tout en étant là pour répondre à ses questions.

La culture d’entreprise

Un nouveau manager aura rapidement besoin de comprendre et surtout d’incarner la culture d’entreprise auprès de son équipe.

Pour transmettre les éléments essentiels relatifs à l’identité de l’entreprise, les solutions ne manquent pas :

  • Prévoir des formations à la vision, aux ambitions court et moyen termes ou encore aux valeurs de l’entreprise ;
  • Organiser des journées de rencontre d’autres collaborateurs qui partagent leur parcours et leur expérience dans l’entreprise.

Pour le petit plus qui change tout, donnez des pistes sur comment incarner les valeurs et la vision de l’entreprise concrètement dans sa posture managériale.

À lire aussi : découvrez comment accompagner les managers de proximité.

Étape 2 : faciliter le changement de manager

Annoncer en amont aux collaborateurs le changement de chef d’équipe

Avant la prise de fonction officielle, pensez à présenter la nouvelle personne aux différents membres de l’équipe et à expliquer les raisons du changement de poste. Les collaborateurs vous seront reconnaissants de faire preuve de transparence sur le sujet.

Prévoir une phase de transition avec le manager sortant

Si c’est possible, pensez à inclure une phase de transition avec le manager sortant.

Un ou deux jours par semaine, le futur manager peut par exemple participer aux réunions et suivre le quotidien du chef d’équipe actuel pour se familiariser avec les projets, les missions et les membres de l’équipe.

Organiser une réunion de présentation du nouveau manager avec l’équipe

Dans la feuille de route de prise de poste, pensez à inclure une réunion officielle de présentation. C’est pendant cette rencontre que le nouveau chef d’équipe peut préparer un discours de prise de poste de manager.

Sans rentrer dans un format très pompeux, le nouveau manager peut inclure à cette réunion une présentation de son parcours et un partage de ses intentions. Compte-t-il poursuivre dans la continuité du précédent chef d’équipe ou au contraire incarner une vague de changement ? Quels seront les premiers objectifs de son début de poste ?

Donner les clés pour apprendre à connaître son équipe

Une des premières missions de tout nouveau manager devrait être d’apprendre à connaître les membres qui composent son équipe. C’est pour cela que vous avez intérêt à encourager votre collaborateur à débuter sa prise de poste par une phase d’observation.

Questionner, écouter, échanger en tête à tête avec chaque personne : cette phase de prise d’information est essentielle pour cerner la personnalité, les forces et les points d’amélioration de chacun. C’est aussi l’occasion d’identifier d’éventuelles tensions relationnelles et de faire le point sur les attentes de chacun.

Si vous souhaitez épauler vos managers pendant cette phase cruciale de leur prise de poste, vous pouvez leur fournir des outils, comme la méthode DISC. Votre chef d’équipe aura ainsi des éléments intéressants pour savoir comment interagir avec chacun des membres de son équipe.

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Étape 3 : la formation au management d’équipe, un élément crucial

Passer de missions techniques aux fonctions managériales est rarement inné ! Vous avez donc tout intérêt à former votre manager au moment de sa prise de poste. Aidez-le à acquérir les compétences essentielles pour devenir un leader bienveillant !

Focus sur les soft skills

Les soft skills, ou compétences comportementales, sont essentielles pour travailler en équipe. Dans le cadre d’un poste de manager, elles sont réellement cruciales. C’est en développant un certain nombre de ces compétences que votre manager pourra devenir un référent qui inspire confiance à son équipe. Donnez-lui ainsi les clés pour :

  • Développer son écoute active et savoir communiquer de manière bienveillante ;
  • Animer efficacement une réunion d’équipe ;
  • Gérer des conflits et donner du feedback ;
  • Améliorer sa prise de décision ;
  • Recruter de nouveaux collaborateurs ;
  • Manager à distance.

À lire aussi : découvrez comment mieux manager grâce aux soft skills.

Un accompagnement personnalisé aux besoins de la personne

Dans le cadre d’une formation à la prise de poste de manager, il est essentiel de proposer un accompagnement personnalisé.

Tous les nouveaux managers n’ont pas les mêmes besoins ! Certains auront plus intérêt à développer leur écoute active tandis que le point d’amélioration d’autres sera la capacité de prise de décision. 

Une formation sur le long terme

Développer ses compétences managériales ne se fait pas du jour au lendemain. Pour une formation à la prise de poste de manager efficace, il est donc préférable de miser sur des accompagnements qui s’étalent dans le temps.

En effet, c’est de cette façon que votre nouveau manager pourra durablement changer ses comportements. En misant sur un accompagnement sur 6 mois, il aura eu le temps de faire face à quelque difficultés et de bénéficier de clés pour les relever. Il aura aussi eu l’occasion d’appréhender en profondeur les enjeux de l’entreprise et d’apprendre à connaître son équipe.

La formation en management d’équipe de Sensy : un accompagnement complet

Adapté à la période clé de la prise de poste de manager, Sensy a conçu son parcours de manager-coach pour faire de vos chefs d’équipes des leaders performants et bienveillants.

Sur 6 mois, vos managers bénéficient d’un accompagnement pluri-pédagogique alliant e-learning et coaching individuel pour développer les compétences nécessaires à la réussite de leur poste de manager. Nous vous proposons un parcours efficace et personnalisé aux enjeux de chacun. Chaque apprenant est accompagné d’un coach-formateur soigneusement sélectionné et formé pour répondre aux besoins de votre entreprise et de votre secteur d’activité.

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Comment mieux manager grâce aux soft skills ?

Comment mieux manager grâce aux soft skills ?

Les soft skills, ou compétences douces, deviennent de plus en plus cruciales dans les enjeux de recrutement des entreprises. Mais saviez-vous qu’elles peuvent aussi être un atout précieux pour aider vos managers dans leur fonction ? Dans cet article, découvrez quelques exemples de soft skills incontournables dans le management, ainsi que nos conseils pour mieux manager grâce aux soft skills en développant ces compétences-clés chez vos chefs d’équipe !

Pourquoi les soft skills sont si importantes pour manager ?

Saviez-vous que 50 % des collaborateurs démissionnent à cause de leur manager ? (source : Gallup 2019).

Ce chiffre traduit une réalité souvent oubliée : les relations entre le manager et son équipe jouent un rôle crucial dans les performances de votre entreprise. Ainsi, vous avez tout intérêt à investir dans le développement des compétences de vos managers. Au-delà des hard skills certes indispensables, ce sont la plupart du temps des lacunes du côté des soft skills qui créent des soucis dans vos équipes.

La bonne nouvelle : vous avez le pouvoir de former vos chefs d’équipe à devenir des leaders bienveillants, capables de motiver et de fédérer une équipe autour des enjeux de l’entreprise ! À la clé : des managers plus équipés pour remplir leur rôle complexe, des collaborateurs engagés et performants, ainsi que moins de turn-over sur le long terme !

Les compétences clés pour mieux manager grâce aux soft skills

Quelles sont les compétences relationnelles cruciales à développer chez vos managers ? Réponse dans cette sous-partie !

#1 Intelligences émotionnelle et relationnelle

Un manager doit savoir faire preuve d’écoute active et d’empathie, afin de prendre en compte les émotions de son interlocuteur. La figure du leader froid qui doit absolument masquer ses ressentis n’a plus lieu d’être. Les collaborateurs attendent un chef d’équipe capable de les comprendre et à qui ils peuvent se confier sans peur de représailles.

Un manager qui comprend son équipe, c’est bien. Un manager qui ajuste son comportement en fonction des circonstances et de son interlocuteur, c’est mieux ! Pour arriver à développer son intelligence relationnelle, la méthode DISC peut être un outil intéressant à fournir à vos managers. Découvrez dans notre article dédié comment bien concilier méthode DISC et management.

#2 Capacité de communication

La communication, c’est le nerf de la guerre du poste de manager. Combien de fois des problèmes relationnels au sein d’une équipe auraient-ils pu être évités en prenant le temps de simplement échanger ? Former ses managers à communiquer au bon moment, de façon claire et concise, tout en faisant preuve de transparence, peut s’avérer un atout précieux pour la performance et le bien-être de vos collaborateurs.

#3 Prise de décision

Un chef d’équipe doit pouvoir aiguiller ses collaborateurs dans leurs prises de décision. Être présent pour rappeler les enjeux, sans toutefois devenir trop directif, est une compétence-clé du manager de demain. C’est aussi un atout précieux pour inspirer confiance au sein de son équipe.

#4 Esprit critique

Savoir prendre du recul et se remettre en question régulièrement permet de garder un cap cohérent en prenant en considération la réalité de la situation et les objectifs à atteindre. Un bon manager doit en effet savoir réajuster les objectifs selon le contexte et éviter notamment de faire retomber toute la pression d’une deadline serrée sur ses équipes.

#5 Humanité et bienveillance

Accompagner et rassurer fait aussi partie intégrante du rôle du manager. Dans la continuité de l’intelligence relationnelle, un collaborateur ayant un problème doit pouvoir se tourner vers son chef pour se confier sans crainte.

#6 Capacité à déléguer et gestion du temps

Un collaborateur doit avoir confiance en son manager, mais le manager doit aussi avoir confiance en ses équipes. Savoir déléguer est crucial pour un manager qui ne veut pas risquer la surcharge de travail et le burn-out. Plutôt que de rester concentré sur les tâches techniques, il doit pouvoir les confier sans crainte à son équipe et se concentrer surtout sur le côté humain du management.

Par simple continuité de leur précédent rôle, il n’est pas rare de voir des managers prendre en charge une partie des responsabilités techniques de leur équipe. Une formation à la prise de poste de manager, voire une transition progressive vers ce type de poste, peuvent souvent éviter de tomber dans cet écueil.

#7 Esprit d’équipe et capacité à fédérer

Au travers d’échanges, d’organisation d’événements et de discussions, le manager dispose d’une certaine marge de manœuvre dans l’instauration d’une ambiance conviviale dans l’équipe.

C’est notamment en valorisant le collectif et en participant à apaiser les éventuelles tensions que le manager peut renforcer l’esprit d’équipe et la collaboration. Apprendre à faire passer l’intérêt de l’équipe avant les intérêts individuels est donc crucial.

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Comment aider ses managers à développer leurs soft skills ?

Les soft skills peuvent-elles vraiment s’apprendre ?

C’est une idée reçue très répandue dans les entreprises : les soft skills dépendent de la personnalité et ne peuvent pas être apprises. Pourtant, cette croyance est fausse ! Certes, vous aurez certainement plus de difficulté à faire d’un collaborateur introverti un grand orateur. En revanche, avec le bon accompagnement, vous pourrez certainement l’aider à prendre la parole en réunion et développer ses capacités de communication !

À lire aussi : découvrez notre guide pour accompagner vos managers de proximité.

Proposer un parcours adapté pour développer ses soft skills

Développer ses soft skills est totalement faisable mais pas n’importe comment ! Là où certaines compétences techniques s’enseignent très bien avec des modules e-learning ou un cours magistral, le développement des compétences humaines demande un peu plus de subtilité.

En effet, vous avez intérêt avec ce type de compétenes à :
  • Mélanger plusieurs formats pédagogiques (e-learning, ateliers de groupe, coaching, combinaison de présentiel et de distanciel) ;
  • Favoriser la mise en pratique en conditions réelles ;
  • Mises sur des durées d’accompagnement longues, qui permettront de changer progressivement et durablement les comportements.

C’est d’ailleurs ce que Sensy propose dans ses différents parcours d’accompagnement : une formation en management d’équipe longue sur 6 mois pour aider vos managers à développer leurs soft skills et devenir de meilleurs leaders. Pendant 6 mois, vos chefs d’équipe ont à leur disposition des modules e-learning à suivre selon leurs disponibilités. En parallèle, des sessions de coaching individuel et éventuellement de coaching collectif sont organisées pour ancrer l’apprentissage et passer à la mise en pratique. La cerise sur le gâteau : les modules suivis et le coaching sont entièrement personnalisés pour les besoins de vos apprenants !

Des questions pour aider vos collaborateurs à mieux manager grâce aux soft skills ?

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5 conseils concrets pour réussir le management de la génération Z

5 conseils concrets pour réussir le management de la génération Z

Manager les jeunes de moins de 25 ans semble être le nouveau défi des entreprises. Génération réputée hyperconnectée et individualiste, parfois même critiquée pour sa paresse et son indécision : les clichés sur la génération Z ont la vie dure. Pourtant, comprendre la mentalité et les attentes des nouvelles génération au travail est essentiel pour relever le défi du management de la génération Z. Dans cet article, nous vous donnons 5 axes de développement concrets pour de jeunes collaborateurs épanouis, fidèles et productifs.

Qu’entend-on par génération Z ?

Qui fait partie de la génération des digital native ?

La génération Z ou digital native désigne les individus nés entre 1996 et 2010. Les plus âgés ont donc eu 25 ans en 2021. C’est cette génération qui arrive progressivement sur le marché du travail et vient peu à peu prendre le relais des millenials sur les postes de débutants.

Le portrait de la génération Z

Les comportements ou aspirations des jeunes de cette génération s’expliquent par le contexte dans lequel ils ont grandi. Faisons un tour rapide de ce qui différence cette génération de leurs aînés.

Une génération connectée

C’est peut-être la première chose à laquelle vous pensez : des jeunes attachés à leurs écrans à longueur de journée et passant un temps infini à scroller sur TikTok et Instagram. Pourtant, derrière cette apparente oisiveté, se cachent des qualités que vous avez tout intérêt à nourrir et à mettre en avant dans vos méthodes de management.

Un jeune de 25 ans sait chercher de l’information, apprendre par lui-même et se servir des outils digitaux. Plus qu’un simple utilisateur, il comprend les codes des différentes plateformes et peut s’avérer une source de conseils précieux pour aider votre entreprise à sortir du lot dans ce domaine-là.

Des jeunes en recherche de mission

La génération Z a grandi dans un monde marqué par les inégalités sociales et la crise climatique. Il est donc naturel qu’un grand nombre d’individus aspire à participer à la construction d’un monde durable.

Ainsi, militant dans l’âme, il n’hésite pas à faire ses choix de consommation en fonction de ses valeurs. C’est d’ailleurs un critère de choix essentiel dans sa décision de rejoindre une entreprise ou de la quitter. Communiquer sur vos valeurs et votre vision du monde devient donc essentiel pour attirer les jeunes générations dans votre entreprise.

La force du collectif

Un jeune accroché sur son smartphone peut apparaître à première vue individualiste et renfermé sur lui-même. Pourtant, cette apparente volonté de solitude se révèle la plupart du temps n’être qu’une façade. La génération Z a plutôt tendance à accorder une grande importance au collectif. Il aspire ainsi à vouloir appartenir à une « tribu » qui partage ses valeurs et dans laquelle il peut mettre en avant sa personnalité sans filtre. Voici une belle opportunité pour insuffler une atmosphère conviviale dans votre entreprise, vous ne croyez pas ?

Liberté et esprit entrepreneurial

Façonné par les figures des influenceurs, un jeune de la génération Z va avoir tendance à ériger comme modèle de réussite les entrepreneurs à succès qui jouissent d’une certaine liberté (financière, organisationnelle ou géographique). À vous donc de les leur montrer qu’ils ont leur pierre à apporter dans l’édifice de votre entreprise et que leurs idées sont les bienvenues. Instaurer un climat de confiance offrant une certaine liberté va aussi s’avérer être un critère crucial.

5 actions concrètes pour réussir le management de la génération Z

Maintenant que vous avez une idée plus précise de la personne qui se trouve en face de vous, découvrez comment instaurer concrètement des méthodes de management pour fidéliser les jeunes de la génération Z. Les conclusions de cette partie s’appuient sur les résultats de l’étude sur les générations réalisée par Welcome To The Jungle.

#1 Une culture conviviale

Comme nous l’avons vu dans leur portrait, la génération Z aspire à faire partie d’une communauté et d’une « tribu ». Rien de pire pour un jeune d’arriver dans une entreprise et de se rendre compte que ses collègues ne partagent aucune valeur ou aucun centre d’intérêt avec lui.

Restez à l’écoute de potentiels signaux faibles en menant des enquêtes régulières suite à une embauche : « es-tu bien intégré dans l’équipe ? », « te sens-tu à ta place ? », « entretiens-tu de bonnes relations avec tes collègues ? ». Si vous notez des difficultés de ce côté, pensez à agir pour éviter le départ anticipé d’un de vos collaborateurs, par exemple en envisageant un changement d’équipe.

Pour encourager les rencontres et la création de lien, organisez des événements informels et conviviaux en-dehors du cadre de l’entreprise. C’est lors de ces rencontres qu’un sentiment d’appartenance va progressivement se développer chez vos nouvelles recrues.

À lire aussi : découvrez notre dossier sur l’expérience collaborateur.

#2 Des actions RSE concrètes

Comment répondre aux sensibilités sociales et environnementales des jeunes ? Pas de secret, vous allez devoir mettre en place une politique RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) forte et cohérente. Gare au greenwashing : la génération Z informée et sensibilisée sera la première à pointer du doigt les incohérences de l’entreprise en la matière.

Une bonne politique RSE s’appuie sur 2 axes principaux :

  • Réorienter l’activité de l’entreprise pour s’inscrire dans un monde plus durable : faites preuve de transparence sur les actions que vous mettez en place pour pérenniser l’activité de votre entreprise dans un contexte de crise climatique. Attention, planter des arbres ne suffit pas !
  • Soutenir des projets engagés socialement et écologiquement. Cela peut aller de l’action de financement d’associations choisies par vos collaborateurs à la définition d’un créneau dédié à l’associatif pris sur le temps de travail.

#3 Des perspectives d’évolution accessibles à tous et toutes

Tâchez de mettre en place une politique inclusive dans les recrutements et les perspectives d’évolution. Tout le monde doit pouvoir accéder à des postes à responsabilité en fonction de ses envies et de ses capacités. L’entreprise doit agir concrètement pour donner les chances à chacun de réussir et de faire évoluer sa carrière dans la direction souhaitée.

Cela peut passer par du coaching, du mentorat ou des formations pour aider les talents à se révéler et se développer. Des échanges réguliers entre services RH et collaborateurs peuvent s’avérer bénéfiques pour aider chacun à construire et étoffer son projet de carrière.

Redéfinissez enfin le « graal » du manager. Fonction souvent vue comme une case obligatoire pour accéder à des postes à responsabilité, pensez aussi à valoriser les autres filières d’évolution (notamment l’expertise) en matière de rémunération et de reconnaissance. Tout le monde n’a pas l’envie ou le profil pour devenir manager. Il serait toutefois dommage de limiter les potentiels pour cette raison.

À lire aussi : découvrez 4 bonnes pratiques à ne pas négliger pour une bonne gestion des talents.

#4 Transparence et authenticité

La génération Z accorde une grande importance à la transparence et à l’authenticité d’une entreprise.

Au niveau du management, ceci s’incarne dans la redescente des informations avec un filtre réduit au strict minimum. Les jeunes collaborateurs vous seront reconnaissants de les impliquer dans les choix stratégiques de l’entreprise, plutôt que de leur imposer une décision prise à un haut niveau de hiérarchie.

L’authenticité passe aussi par l’incarnation des valeurs jusque dans les équipes et au niveau managérial. Si vous mettez en avant auprès de vos clients votre valeur « humanité », mettre une pression extrême sur vos équipes peut être perçu comme une incohérence difficile à digérer.

Enfin, les jeunes aspirent à des modèles managériaux plus horizontaux. À l’image des influenceurs à qui ils peuvent simplement envoyer un message, les managers doivent descendre de leur piédestal. Ceux-ci doivent devenir des personnes de confiance, à qui chacun peut se confier sur ses doutes, inquiétudes, difficultés, sans peur des représailles.

#5 Flexibilité et responsabilisation

Comment rebuter un jeune de 25 ans ? En lui annonçant une présence obligatoire et des horaires imposés sans négociation possible, le tout complété par un micro-management intrusif.

À la place, pensez confiance et responsabilisation. Remplacez la culture du présentiel par une culture du résultat ! Imposez une plage de présence minimale de quelques heures par jour, pour favoriser les rencontres. Laissez ensuite les collaborateurs gérer leur planning pour leur permettre de respecter leur propre équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Par exemple, certains salariés vont avoir besoin de leur séance de sport pendant la pause déjeuner. Évitez de leur reprocher leur pause prolongée, à condition bien sûr que les objectifs soient atteints.

Certains vont même jusqu’à proposer un « management par le vide encadré ». Autrement dit, vous limitez les processus et les contrôles de la hiérarchie pour laisser à chacun une certaine liberté dans sa méthode de travail. Ce vide peut laisser place à la créativité, à l’apprentissage et assouvir un souhait de liberté et d’esprit entrepreneurial. Bien sûr, ce type de management est à encadrer avec des formations en soft skills, du coaching ou des accompagnements de carrière.

Grâce à l’accompagnement de Sensy pour devenir manager-coach, équipez vos chefs d’équipe des compétences nécessaires pour réussir le management de la génération Z !

Envie de former vos chefs d’équipe au management de la génération Z ?

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