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Comment se motiver pour retourner au travail après le confinement ?

Comment se motiver pour retourner au travail après le confinement ?

Aujourd’hui, nous célébrons la fête du Travail à l’heure du télétravail.

[Cet article a été écrit durant le premier confinement… Mais il reste d’actualité pour ce deuxième confinement.]

Confinés chez nous depuis le 17 mars, nous sommes nombreux à pratiquer le télétravail, à jongler entre les visioconférences, le travail depuis la table du salon et la garde des enfants.

Le dé-confinement va arriver progressivement et vous êtes nombreux à redouter le retour au travail. Pour vous aider à vous remettre dans le bain professionnel et y retourner plus sereinement, nous avons dressé une liste de 10 tips pour vous reconnecter tout en douceur.

Reprendre le travail en toute sérénité

Certains travaillent à 100 %, d’autres ayant vu leur activité baisser, se trouvent au chômage partiel et prennent peut-être un peu plus de temps pour eux. Après 1 mois et demi, nous avons trouvé nos marques, trouvé un nouveau rythme et nous avons appris à apprécier certains avantages de cette situation. Nous sommes nombreux à souhaiter vouloir conserver ce nouvel équilibre entre vie professionnelle et vie privée. 

Êtes-vous anxieux à l’idée de retourner au travail après cette période de confinement ? C’est une situation que nous connaissons tous. Nous vous partageons quelques astuces et conseils de « reconnexion » pour vous aider à remonter en selle plus facilement.

Pour vous aider à vous remettre dans le bain professionnel, nous avons dressé une liste de 10 stratégies pour vous reconnecter petit à petit à votre travail afin d’y retourner plus sereinement.

QUELQUES JOURS AVANT LE 1ER JOUR DE RETOUR AU TRAVAIL

 

1— Travaillez votre routine 

Premièrement, les choses sont toujours plus faciles avec une routine. Si vous devez vous réveiller plus tôt pour partir au travail, commencez quelques jours avant à régler votre réveil à cette nouvelle heure afin de réhabituer votre corps à cette routine. Ainsi, lorsque votre premier jour de retour au travail sera arrivé, il vous sera beaucoup plus facile de vous réveiller le matin.

2— Renouez avec vos collègues

 

En deuxième conseil, nous vous encourageons à parler avec vos collègues. C’est un excellent moyen de renforcer votre motivation après une absence au travail. Appelez vos collègues ou envoyez-leur un message quelques jours avant votre reprise. Discutez de votre travail et de ce qui s’est passé pendant le confinement, partagez vos préoccupations ou vos problèmes avec eux. Vous vous sentirez soulagé et vous aurez l’impression de ne pas être seul pour vous accompagner dans cette reprise ! Et vous aiderez aussi généralement vos collègues qui auront exactement les mêmes appréhensions que vous.

 

3— Donnez une nouvelle perspective à votre travail

Troisièmement, s’absenter pendant un temps est une bonne chose ! En effet, vous aurez eu un temps précieux pour regarder différemment votre situation professionnelle. Vous aurez sans doute eu de nouvelles idées pour améliorer votre travail. Listez ces petits changements que vous aimeriez voir apparaître et qui pourraient améliorer votre quotidien.

4— Travaillez votre « réattachement » au travail

Continuons avec l’étude « Morning Reattachment to Work and Work Engagement During the Day », publiée dans le Journal of Management. Elle démontre que le fait de se reconnecter mentalement au travail avant d’y retourner peut aider les employés à s’épanouir et à se sentir plus impliqués dans leur travail au quotidien. En d’autres termes, ce « ré-attachement » est le processus de retour au travail après un temps d’arrêt. Pour réussir cette période de « réintégration », l’idéal est de revoir la veille de votre retour au travail votre planning, les réunions à planifier, la liste des tâches que vous devrez accomplir, les défis potentiels qui pourraient se présenter et les ressources dont vous pourriez avoir besoin pour atteindre vos objectifs. 

Charlotte Fritz, l’une des co-auteurs de l’étude et professeure associée de psychologie industrielle et organisationnelle à l’université de Portland, explique que la manière dont nous réintégrons notre travail varie d’une personne à l’autre, d’un emploi à l’autre, et même d’un jour à l’autre. Certains préféreront penser aux tâches à accomplir le matin du retour au travail pendant leur petit déjeuner ou sous la douche. D’autres voudront se lancer mentalement dans une conversation avec leur supérieur pendant leur trajet, ou choisiront de revoir leurs listes de tâches dans la queue de leur supermarché.

LE JOUR DU RETOUR

 

5- Habillez-vous pour l’occasion 

Cinquième conseil : avez-vous une tenue fétiche qui vous donne confiance en vous ? Portez-la pour votre premier jour de travail. Cela peut sembler idiot, mais un retour au travail en beauté peut faire grimper votre productivité en flèche, car vous vous sentirez confiant(e) et motivé(e).

6— Fixez-vous une heure de départ

Poursuivons avec ce sixième conseil. Nous avons tous tendance à nous écarter des horaires de travail habituels de 8 h à 17 h, et malheureusement, les e-mails depuis notre smartphone ne nous aident pas à décrocher…

Mais il est important de reconnaître quand il faut rentrer.

Fixez-vous une heure de départ réaliste et respectez-la la plupart des jours de la semaine. Des recherches ont même montré que les personnes qui quittent leur travail plus tôt ont tendance à être plus engagées et plus productives au bureau, et notamment quand elles travaillent dans des milieux très stressants.

Cessez également de répondre aux e-mails après 20 heures et pendant votre week-end. Vous vous sentirez plus frais et plus productif le lundi matin si vous vous accordez un temps d’arrêt.

GARDEZ VOTRE MOTIVATION SUR LA DURÉE

 

7— Créer des objectifs de petite taille

Savez-vous pourquoi les mignardises sont si appétissantes ? Parce qu’elles sont petites et faciles à manger ! Avant que vous ne vous en rendiez compte, vous en aurez mangé une douzaine. 

C’est ainsi que nous devrions fixer également nos objectifs. Bien sûr, il est important d’avoir un objectif grand et audacieux. Mais assurez-vous de le décomposer en objectifs plus facilement « comestibles ». De cette façon, vous aurez l’impression de progresser dans votre cheminement et vous aurez également un sentiment d’accomplissement à chaque petit objectif atteint. Le sentiment de progrès et d’accomplissement est la meilleure des combinaisons.

 

8— Faites des listes 

Pour commencer, nous vous conseillons de décomposer vos objectifs. Puis, faites des listes ! Les listes peuvent vous aider à vous ressaisir et à vous sentir plus organisé après un certain temps d’absence. Commencez par dresser la liste des choses à faire aujourd’hui, puis la liste de vos tâches les plus importantes de la semaine, enfin du mois et ainsi de suite. Les listes de tâches à court terme et à plus long terme sont un excellent moyen de vous organiser et d’établir votre emploi du temps.

 

9— Cessez de vous préoccuper des choses ni importantes ni urgentes

D’une part, faire des choses qui n’apportent rien nous coûte une énergie mentale folle. Vérifiez votre liste de tâches et supprimez les choses ni urgentes ni importantes. D’autre part, vous resterez plus motivé à long terme si vous travaillez quotidiennement sur des activités qui ont un sens ou qui font partie d’une mission plus large.

 

10— Continuez à apprendre

Pour terminer, le travail peut devenir ennuyeux si vous ne vous sentez pas stimulé par ce que vous faites. Lorsque vous sentez votre motivation baisser, dressez une liste de ce que vous souhaiteriez apprendre pour vous sentir stimulé et intéressé à nouveau. N’hésitez pas également à vous nourrir de podcasts en développement personnel et professionnel. S’il vous est difficile d’améliorer vos connaissances au travail, pourquoi ne pas élargir vos connaissances à l’extérieur en prenant des cours sur OpenClassrooms ou en améliorant votre niveau en langues sur Italki ?

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Le secret des gens qui aiment leur job

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On cherche souvent l’amour de notre vie… Mais qu’en est-il de la recherche de la « carrière de notre vie » ?

Tout comme une relation, notre attitude et notre mentalité à l’égard de notre travail changent au fil du temps et aux travers des différentes étapes de notre vie. Parfois, nous pouvons être galvanisé lorsque nous travaillons sur un certain projet, d’autres fois, nous pouvons tout autant redouter d’aller au travail, avec la boule au ventre… Comment être acteur de son bien-être au travail ?

Comme nous passons sans doute plus de temps à travailler qu’avec notre partenaire, notre famille ou nos amis, il est essentiel de cerner nos passions et motivations, pour « tomber amoureux » de notre travail… Mais cela semble souvent aussi impossible que de trouver le prince charmant.

Heureusement, Amandine Ruas, coach professionnelle certifiée et ex-Responsable Ressources Humaines, nous partage ses conseils pour réussir et aimer son job.

 

Article écrit par Amandine Ruas, coach professionnelle chez BeYourBestSelf.

J’ai une chance incroyable. Depuis que j’ai créé mon entreprise de coaching BeYourBestSelf en 2017, chaque matin, je me lève heureuse de démarrer ma journée de travail. Ce qui me donne le sourire dès le réveil ? Pouvoir aider mes clients à mieux s’aimer ou se connaître. Retrouver les partenaires avec lesquels je travaille. Mon environnement de travail. L’envie d’apprendre de nouvelles choses. 

Cette joie à démarrer ma journée de travail, est-ce parce que j’ai trouvé le métier PARFAIT pour moi ? Peut-être… Mais je crois qu’il y a autre chose. Quelques clés que je vais vous partager ! J’ai appris depuis que je suis coach et travaille sur moi (un coach se doit de travailler sur lui-même… et je travaille sur moi depuis près de 10 ans maintenant !) à changer de regard sur le travail, à voir le positif dans chaque journée, et à vivre chaque semaine de travail comme une source précieuse d’apprentissage. Vous pouvez être l’acteur de votre bien-être au travail !

Dans cet article, je vous partage les 7 secrets des personnes qui aiment leur job, qui sont aussi MES secrets !

Secret numéro 1 : Trouver le sens de ce que l’on fait

Le sens au travail revient dans toutes les bouches : « Je veux exercer un métier qui a du sens. » Et j’accompagne nombre de personnes qui se reconvertissent dans ce but : trouver un métier qui leur permettra de contribuer à la société, à la planète, aux autres. Un métier qui a du sens. 

Mais parfois se reconvertir n’est pas possible (ce n’est pas le bon moment, on ne sait pas quoi faire d’autres, ce n’est pas raisonnable en raison de notre situation personnelle…). Que faire alors ? Croyez-moi, il est possible de trouver du sens dans son travail, même quand il semble automatique ou dénué de sens ! 

Même si vous avez l’impression que votre journée n’a aucun sens (vous l’avez peut-être passée à remplir un fichier Excel interminable qui semble sans queue ni tête ?), vous avez forcément mené des actions pleines de sens. Le tout est de savoir les identifier ! 

  • Vous avez souri à un client : vous avez contribué à égayer la journée de quelqu’un !
  • Vous avez expliqué une méthode au stagiaire : vous avez contribué à former un jeune. 
  • Vous avez répondu posément à un manager qu’il dépassé les bornes : vous avez contribué à assainir le climat managérial de l’entreprise.

Vous avez un RÔLE à jouer pour la société, quel que soit votre métier !

Secret numéro 2 : Passer du « mode travail » au « mode apprentissage »

Chaque journée de travail vous permet de grandir, d’apprendre, de développer des compétences techniques mais aussi humaines. Or, la croissance personnelle est l’une des choses qui apporte le plus de bonheur dans une vie (c’est la cerise sur le gâteau de la pyramide des besoins de Maslow, d’ailleurs).  

Chaque jour, en quittant le bureau vous pouvez vous demander : « qu’ai-je appris aujourd’hui » ? Puis faire la liste ! 

J’ai appris… une nouvelle fonction Excel, un mot que je ne connaissais pas en anglais, comment gérer un conflit, à présenter en public, à faire une facture, à faire des visio-conférences, à dire non à mon boss, à mieux gérer mes émotions au travail, …

Votre travail, quel qu’il soit, vous permet de grandir et de devenir une meilleure version de vous-même, si vous vous attachez à lister ce qu’il vous permet d’apprendre !

La pratique du « qu’ai-je appris aujourd’hui ? » est le pendant de la pratique de la gratitude qui consiste à dire « pour quoi puis-je dire merci aujourd’hui ? » (que vous pouvez aussi appliquer sur vos journée de travail !) et qui permet de s’entrainer à avoir un esprit positif au quotidien. 

Secret numéro 3 : Etablir les limites qui vous conviennent 

    Pour être heureux au travail, il est essentiel de mettre des limites. Ne pas mettre des limites, c’est accepter que les autres décident pour soi et de se laisser transformer pour l’autre, c’est perdre la capacité à être auteur de sa vie, c’est choisir l’épuisement plutôt que l’épanouissement. 

    La première limite à poser, est celle de votre corps : 

    Nous sommes tous différents, et nous n’avons pas la même capacité d’absorption, la même force de travail, ni les mêmes besoins en termes de temps de repos. Apprendre à écouter son corps et son rythme est essentiel. 

    De la même façon prendre le temps de définir l’équilibre vie professionnelle / vie personnelle que l’on souhaite est essentiel. Le soir, vous pouvez décider de couper votre téléphone professionnel, en expliquant à votre boss que vous ne souhaitez pas prendre d’appel après 20h. Oui, c’est difficile. Mais si c’est important pour vous, et que vous l’exprimez posément avec assertivité, votre patron comprendra. 

    Enfin, apprenez à déléguer ce qui peut l’être pour ne pas vous épuiser. 

    Je vous invite donc à établir vos limites en termes de : 

    • charge de travail : y’a-t-il des limites en termes d’amplitude horaires ? De nombres de projets que vous pouvez accepter ? 
    • relations de travail : y’a-t-il des choses qui sont inacceptables pour vous comme les ragots ? des façons de vous parler ? des interruptions trop régulières ?

    Secret numéro 4 : Développez des relations de travail épanouies

    Les études de psychologie positive et les neurosciences le démontrent : la qualité des relations est une clé de l’épanouissement.

    Alors essayez chaque jour de vous attacher à développer et prendre soin de vos relations au travail. Souvent, on préfère être productif et avancer sur ses dossiers, qu’échanger quelques mots ou que prendre le temps pour l’autre.

    Quelques pratiques simples qui peuvent changer beaucoup ! 

    • Décrochez votre téléphone plutôt qu’envoyez un email. 
    • Prenez le temps de cette pause-café qui vous permettra d’avoir de l’information informelle et de développer des relations solidaires au travail. 
    • Utilisez les techniques de Communication Non Violente pour apprendre à dire non sans blesser l’autre. 

    Avoir des relations apaisées avec vos collègues mais aussi vos clients, fournisseurs, prestataires, rendra vos journées plus riches. Et vous verrez, double effet kiss cool, vos collaborations deviendront plus fructueuses. 

    Secret numéro 5 : Travailler sa confiance en soi régulièrement

    La confiance en soi est un cercle vertueux. Plus vous apprendrez à voir vos forces et vos succès, dire non avec assertivité, oser proposer de nouvelles idées ou passer à l’action, plus vous gagnerez en confiance en vous. Le cerveau est neuroplastique. Pour l’entrainer à gagner en confiance, pratiquez !

    Quelques conseils : 

    • la liste de vos succès et de vos forces
    • Chaque jour, tentez quelque chose de nouveau (quelques conseils pour apprendre à oser)
    • Quand vous n’êtes pas d’accord, entraînez-vous à le dire (commencer dans un environnement bienveillant d’abord, puis plus vous gagnerez en confiance, plus vous serez capable de le faire en toute circonstances)

    Quand on a confiance en soi, les aléas de la vie professionnelle nous atteignent moins. Au contraire, on est capable de les voir comme des opportunités de grandir. Il n’y a pas d’échec, que des occasions d’apprendre !!

    Secret numéro 6 : Etre soi-même

    Quand on porte un masque, qu’on se force à être une personne que l’on n’est pas (pour plaire à son patron, à ses collègues, pour éviter de se sentir jugé ou rejeté), on souffre. 

    Accepter qu’il vaut mieux être condamné pour ce que l’on est vraiment, qu’être aimé pour ce que l’on n’est pas, est parfois un long chemin, mais il est libérateur. 

    Comment faire pour mieux incarner au travail la personne que vous êtes vraiment au fond de vous ? 

    N’hésitez pas à assumer vos coups de mou et à accepter vos émotions, à exprimer vos goûts et vos préférences. Vous cesserez d’avoir l’impression de jouer un rôle au travail. Et le travail redeviendra une partie de qui vous êtes, non plus du temps qui vous a été volé. 

    Se détacher de sa peur de déplaire, de ne pas être conforme ou d’être mal vu(e), est le premier pas pour mieux vivre sa vie professionnelle en adéquation avec ses valeurs profondes.  

    Secret numéro 7 : l’autodétermination

    L’auteur de « Punished by reward« , Alfie Kohn, explique très clairement dans son ouvrage que ce ne sont pas les récompenses extérieures (l’argent pour les salariés ou les bonnes notes pour les étudiants) qui donnent du plaisir au travail. Ce sont les récompenses intérieures. Ce qu’il appelle les « 3 C » : le Choix, le Contenu, la Collaboration.  Nous avons parlé du contenu dans le secret numéro 1 en parlant de la notion de sens, et de la collaboration dans le secret numéro 4. Mais que vient faire la notion de « Choix » dans le bonheur au travail ?  

    Par « Choix », Alfie Kohn parle de la possibilité d’être autonome, de prendre des décisions et de pouvoir décider de certains des éléments de son travail (méthodes, clients, horaires…). Evidemment, quand on est salarié (et même bien souvent quand on est indépendant), il y a des choses qui nous sont imposées et qu’on ne peut pas choisir. 

    Mais il est tout à fait possible de se garder dans son travail une chasse gardée : un périmètre dans lequel vous pouvez exercer votre choix ! Quelques pistes : 

    • Avez-vous de la latitude dans vos horaires et pouvez-vous parfois aménager vos horaires ? 
    • Pouvez-vous de temps en temps travailler du lieu de votre choix ? 
    • Pouvez-vous choisir certains de vos projets ? De vos clients ? De vos objectifs ? 
    • Pouvez-vous choisir les méthodes que vous appliquez pour réaliser votre mission ? 

    Une chose est sûre… vous pouvez choisir la FAÇON dont vous exercez votre métier : avec le sourire, en collaborant, en aidant les autres, en étant orienté solutions, en étant jovial, avec de la rigueur… A vous de voir ce qui vous correspond, mais vous avez le POUVOIR de choisir la personne que vous voulez être au travail ! 

    Reprenez ce pouvoir, et croyez-moi, vous aurez ouvert la porte du bonheur au travail ! 

    Être heureux au travail, ce n’est pas un dû, ni la chance d’une petite minorité. C’est un travail de tous les jours. 

    Article écrit par Amandine RUAS, Coach professionnelle certifiée, conférencière et auteure du roman Le Bonheur à Portée de Plume, fondatrice de BeYourBestSelf.

    Vous souhaitez qu’Amandine vous aide à développer et entretenir un état d’esprit positif au travail ? Découvrez son programme de coaching individuel en collaboration avec Raise Me Up : « je booste mon épanouissement au travail ».

    Et retrouvez toutes ses informations sur BeYourBestSelf. (-10€ sur la première consultation avec le code « RaiseMeUp2020 »)

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    Comment connaître votre objectif de vie en 5 minutes ?

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    Résumé de la conférence TED de Adam Leipzig, producteur et réalisateur américain de cinéma et de théâtre

    Être heureux au travail ? Quelle drôle d’idée !

     

    En parlant avec mes amis de promotion ou mes collègues, tous diplômés de troisième cycle et travaillant dans de grands groupes internationaux, j’ai constaté un truc incroyable : la plupart d’entre eux ne sont pas satisfaits de leur travail.

    Je les entends souvent dire dans ces termes : « J’ai l’impression d’avoir choisi mon métier mais je n’arrive pas à en être satisfait et ne sais pas vraiment quel est le sens de mon travail au quotidien. »

    Pourtant, nous avons tous eu la chance de faire de longues études, d’être des privilégiés et d’occuper des postes à responsabilités.

    Mes amis possèdent leur maison/leur appartement, partent en vacances plusieurs fois par an, sont en couple pour la plupart et ont des enfants…. Alors pourquoi sommes-nous quasiment tous insatisfaits de notre vie professionnelle ?

    Et puis, en faisant des recherches sur Internet sur le sujet, je suis tombée sur la conférence d’Adam Leipzig, un célèbre producteur, auteur et réalisateur américain de cinéma et de théâtre.

    Parti du même constat, Adam Leipzig explique qu’il a découvert que 80% des personnes de son entourage étaient insatisfaits de leur vie alors qu’ils avaient tout pour être heureux !

    Mais qui sont ces 20% d’heureux alors ? Et pourquoi le sont-ils ?

    Je vous retrace ce qu’il conseille dans sa conférence pour passer dans le camp des satisfaits 😉

    En parlant avec les 20% qui étaient heureux, Adam a découvert que chacun d’eux connaissait sur son but dans la vie parce qu’il savait cinq choses :

    • qui il était,
    • ce qu’il faisait,
    • pour quelles personnes il le faisait,
    • ce que ces personnes voulaient, leurs besoins,
    • ce qu’elles en retiraient et comment cela les changeait.
    Si vous êtes comme moi, vous vous interrogez et vous vous inquiétez du sens de votre vie depuis longtemps…

    Il y a des livres, des magazines, des ateliers, des séminaires sur le sujet. On peut recenser des milliers de livres qui nous expliquent comment trouver un sens à notre vie.

    On est tous d’accord qu’une vie sans questionnement et prise de recul n’a pas de sens, mais si nous passons notre temps en introspection, nous ne pouvons pas profiter de l’instant présent…

    Je vous propose donc de faire cet exercice ensemble comme Adam le conseille (et de faire l’exercice moi-même également comme exemple) pour trouver votre but dans la vie, ici et maintenant, dans les cinq minutes qui viennent. 👍

    Allez, c’est parti ? 

    • Quel est votre prénom ? 

    (C’était « qui vous êtes » 😊)

    • Maintenant, que faites-vous ?

    Qu’aimez-vous faire ? Aimez-vous lire, cuisiner, concevoir, créer des applis, écrire du code, faire des calculs, parler, enseigner ? Si plein de choses vous viennent à l’esprit, n’en retenez qu’une en vous posant cette simple question : quelle est la chose que vous vous sentez capable d’apprendre aux autres ? Trouvez un seul mot et gardez-le en tête.

    (Super. Voilà « ce que vous faites » 😉) 

    • Maintenant, pour qui le faites-vous ?

    Quelle est votre cible, quels sont vos clients ?

    • Qu’est-ce que ces personnes veulent ?

    Ce qu’elles attendent de vous, ce pour quoi elles viennent vers vous.

    • Et la meilleure question : en quoi ce que vous faites les fait changer ?

    Comment ces personnes changent-elles une fois que vous le leur avez donné ?

    Maintenant, mettons tout cela ensemble dans la même phrase pour connaitre votre objectif de vie !

    Vous voulez un exemple ? OK, je vous partage le mien 😉 : 

    👉 « Je suis Elodie, je teste, décortique, critique les méthodes de développement personnel et outils des meilleurs coachs pour des particuliers ambitieux mais surbookés afin de les aider à se réaliser professionnellement et à vivre une vie épanouie et pleine de sens ! »

    Alors cela vous parait plus clair ?

    Pourquoi cette formulation est vraiment intéressante ?

     

    Parce que, sur les cinq choses dont nous avons besoin pour connaître notre but dans la vie, seulement deux parlent de nous. Les trois autres sont à propos des autres : qui ils sont, ce qu’ils veulent, et comment ça les change.

    Cette formulation oblige à regarder vers l’extérieur. Et tous les gens heureux savent très clairement qui ils servent, ce que ces personnes veulent, et comment ces personnes changent en conséquence.

    Ils se concentrent plus sur les gens qu’ils servent que sur la manière dont ils sont eux-mêmes servis et c’est d’ailleurs souvent ceux qui réussissent le mieux dans n’importe quel domaine !

    Les gens heureux s’efforcent de rendre les autres heureux, et font des choses qui leur font se sentir protégés et en sécurité.

    Qu’est ce que cet exercice m’a apporté ?

     

    D’habitude, une des choses les plus difficiles lorsque je rencontre quelqu’un pour la première fois c’est de me présenter et de lui décrire brièvement mais clairement ce que je fais dans la vie. C’était encore plus le cas il y a quelques temps lorsque je me trouvais entre deux situations ou que ce que je faisais au quotidien ne correspondait pas exactement à ce que j’aurais voulu faire…

    Quand les gens me posaient cette question dans cette situation, je me demandais souvent : « Mais pourquoi me demande t’il ce que je fais ? Est ce pour savoir si cela vaut la peine de passer du temps avec moi ?»

    Bref maintenant, quand quelqu’un me pose cette question, je n’ai plus peur de leur répondre avec l’objectif de vie que j’ai déterminé grâce à l’exercice de Adam Leipzig : comment ce que je fais change les gens pour qui je le fais.

    Pour aller plus loin, je vous partage quelques exemples donné par Adam :

    • Vous pourriez dire : « J’offre des rêves aux enfants. » si votre but dans la vie est : « J’écris des livres pour enfants, pour qu’ils puissent s’endormir et faire des rêves merveilleux. »
    • Vous pourriez dire: « J’aide les gens à se sentir bien, à être en forme, » si votre but dans la vie est : « J’invente des appareils pour les hommes et les femmes qui ont peu de moyens, pour qu’ils puissent être en forme. »
    • Vous pourriez dire: « J’aide les gens à faire un super boulot, » si votre but dans la vie est : « Je forme des entrepreneurs et des gens créatifs à prendre des décisions importantes, pour qu’ils puissent faire un super boulot. »

    Faites cet exercice rapide et cette petite phrase deviendra votre phrase de présentation…

     

    Vous verrez, cette phrase de présentation vous servira de phrase d’accorche pour lancer la conversation car votre interlocuteur vous posera toujours la question :

    « Mais alors, comment donnez-vous des rêves aux enfants ? »

    « Comment aidez-vous les gens à être en forme ? »

    Vous pourrez alors leur répondre facilement en partageant votre objectif de vie.

    Puis, par la même occasion, vous pourrez leur expliquer, qu’avec ce simple exercice, ils peuvent aussi facilement trouver le leur 😉.

    Comment j’ai appris à m’auto coacher en 5 étapes !

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    Saviez-vous que le bonheur se crée, et qu’en plus, cela ne coûte rien ?

    J’ai toujours voulu que ma vie ait du sens et que je puisse faire tout ce qui est en mon pouvoir pour réaliser tous mes rêves.

    C’est sûr, tout n’est pas toujours facile et il y a des jours où c’est plus difficile.
    Mais c’est le jeu pour progresser, non ? Rien de plus simple, je vous apprends à vous auto-coacher en 5 étapes ! (6 min à lire)

    Devenir la meilleure version de soi-même

    J’ai toujours voulu m’améliorer autant sur le plan personnel que professionnel et devenir la meilleure version de moi-même. C’est ainsi que je me suis naturellement intéressée très vite au développement personnel et à l’auto-coaching.

    J’ai commencé tout d’abord à lire quelques ouvrages pour découvrir ce que pouvait apporter l’auto-coaching.

    Jane Turner, coach, psychothérapeute et auteur nous parle d’auto-coaching dans son livre “Comment construire sa vie adulte : Et devenir son propre coach” :

    “La personne qui nous accompagne en permanence, c’est nous-même. Il est possible d’avancer seul à l’aide d’un livre. En lisant, on s’entend parler, c’est déjà une prise de recul, une distanciation, une mise en perspective. (…) Devenu notre propre coach, nous sommes capable, quels que soient notre âge et notre situation, de rebondir et de nous renouveler pour vivre et profiter du nouveau chapitre à écrire ».

    Dans “Le petit manuel d’auto coaching”, Jean Doridot nous dit :

    « Les exercices d’auto coaching “peuvent servir de préliminaire, de complément ou faire suite à un coaching. (…) L’avantage d’une pratique personnelle, en plus du rythme qui s’adapte à chacun, est de développer l’autonomie et de stimuler la notion de travail personnel”.

    Au cours de ces dernières années, j’ai donc compris à travers mes lectures que la pratique de l’auto-coaching m’aiderait énormément à être plus efficace dans la réalisation de mes objectifs et à être épanouie.

    Voici les 5 étapes d’auto coaching expliquées par Brooke Castillo, célèbre coach américaine, que j’ai appliqué lorsque j’ai commencé ce travail personnel…

     

     👉 Étape n ° 1: Nous ne sommes pas notre vie.

     

    Beaucoup de gens croient à tort que le bonheur vient de quelqu’un ou de quelque chose.

    On entend souvent dire : “Si mon époux.se me complimentait davantage… si j’avais de meilleures relations avec ma famille… si j’avais un autre travail, ou bien si je possédais cette voiture ou cette maison, je serais plus heureux”.

    Pourtant comme le dit l’adage populaire, tout le monde sait que “l’argent ne fait pas le bonheur”.

    LE BONHEUR SE CRÉE. En en plus, cela ne coûte rien !

    N’attendons pas que le monde change pour pouvoir être heureux car, malheureusement, le monde ne changera pas pour nous.

    En effet, nous ne sommes pas ce qui nous arrive dans notre vie. Nous ne sommes pas les circonstances de notre vie. Tout ce que nous ressentons, notre bonheur, n’a rien à voir avec le monde extérieur.

    Nous sommes tous quelqu’un de respectable, aimable et capable, malgré tous les événements qui peuvent subvenir dans notre vie. Peu importe ce que nous avons fait. Peu importe le nombre d’erreurs que nous avons commises. Nous ne sommes pas notre passé.

    Arrêtons donc d’attendre que notre situation change pour trouver le bonheur et atteindre nos objectifs !

     

    👉 Étape n ° 2 : Nous ne sommes pas notre cerveau.

     

    Nous avons tous des pensées.

    Des milliers de pensées.

    Des milliers de pensées qui parcourent notre cerveau toute la journée. Pensées inconscientes. Pensées non supervisées.

    Ce ne sont que des pensées – elles traversent notre cerveau mais ne sont pas qui nous sommes.

    Si nos pensées sont inconscientes, d’où viennent-elles ? Beaucoup de choses dans notre vie nous ont été enseignées. Nous les avons apprises et elles font partie de notre programmation.

    Si nous avons été élevé en croyant que nous ne sommes pas bons, alors inconsciemment, quoique nous fassions, nous penserons que nous sommes incapables de faire certaines choses.

    Si ces pensées négatives préprogrammées travaillent contre nous chaque jour sans le savoir, il est alors très difficile pour nous de les contredire !

    « Nos pensées ne déterminent pas qui nous sommes vraiment ».

    Pour atteindre nos objectifs, Brooke Castillo conseille de s’entraîner activement chaque jour à se « séparer » de nos pensées afin de pouvoir décider nous même ce que nous voulons penser.

    Cela semble difficile, mais cela en vaut vraiment la peine. 😉

     

    👉 Étape n ° 3 : Nous pouvons créer les sentiments que nous souhaitons ressentir.

     

    Une fois que nous commençons à superviser nos pensées, nous pouvons commencer à contrôler les émotions que nous ressentons.

    C’est vraiment puissant car nous pouvons créer ce que nous ressentons !

    “Les PENSÉES déterminent nos ÉMOTIONS qui créent nos ACTIONS qui génèrent des RÉSULTATS”. Brooke Castillo

    En effet, si nos sentiments créent nos actions et que nos actions génèrent des résultats, cela signifie que nous avons le pouvoir d’accomplir la vie que nous souhaitons créer.

    Cela ne veut pas dire que nous devons toujours nous sentir heureux et ne jamais être triste. Il y a des moments où nous voulons nous sentir malheureux, comme par exemple pour le décès d’un proche.

    Cela ne sert à rien de s’empêcher de ressentir le malheur car, sans malheur, nous ne pouvons pas ressentir le bonheur.

    Il y a des moments pour se sentir malheureux. Pour tous les autres moments cependant, il faut essayer d’apprendre à reconnaître ces pensées négatives pour que nous ne nous sentions pas toujours négatif.

    Le but est donc de reprogrammer notre cerveau à avoir des pensées positives, des pensées que nous voulons avoir, pour prendre le contrôle de nos sentiments et être optimiste.

    Quel super pouvoir de ressentir ce que nous voulons, quand nous le voulons, n’est-ce pas?

     

    👉 Étape n ° 4 : L’échec vaut mieux que ne rien faire

     

    Maintenant que nous savons comment faire pour ressentir ce que nous voulons, travaillons pour atteindre nos objectifs !

    Il y a un risque d’échec c’est vrai…. Mais tant mieux, car c’est bon pour nous !

    Dans son nouvel ouvrage “Les vertus de l’échec”, le philosophe Charles Pépin nous démontre que :

    “L’échec nous révèle comment chaque épreuve (parce qu’elle nous confronte au réel ou à notre désir profond) peut nous rendre plus lucide, plus combatif, plus vivant. En France, échouer est mal perçu. Nous y voyons une faiblesse, une faute, et non un gage d’audace et d’expérience.  Pourtant, les succès viennent rarement sans accroc. Charles de Gaulle, Rafael Nadal, Steve Jobs, Thomas Edison, J.K. Rowling ou Barbara ont tous essuyé des revers cuisants avant de s’accomplir”.

    N’ayons pas peur d’échouer mais ayons plutôt peur de la procrastination. Les échecs sont des étapes vers nos objectifs. Reporter nos actions au lendemain ne nous mènera nulle part…

    Rappelons-nous que lorsque nous étions enfant, nous sommes tombés de nombreuses fois en apprenant à marcher. Cela ne nous a pas empêché de toujours nous relever sans jamais douter de nos capacités à y arriver un jour !

     

    👉 Étape N°5: Notre avenir nous appartient.

     

    Dans la vie, il y a le passé, le présent et le futur. La seule chose qui existe actuellement est le présent.

    Ce qui représente notre passé, ce sont nos pensées.

    Ce qui détermine l’avenir, c’est également ce que nous en pensons.

    Prendre notre avenir en main permet de ne pas répliquer le passé. En effet, notre cerveau aime être efficace en pensant sans cesse aux mêmes choses. Et il continuera à le faire pour notre avenir si nous ne faisons rien.

     

    En résumé,

     

    Pour commencer son développement personnel, je ne peux que vous conseiller de suivre les principes de tous ces auteurs qui m’ont fait changé ma vision d’accéder au bonheur :

    “Sachez que les circonstances sont neutres – elles ne déterminent pas notre bonheur. Nos pensées ont été programmées et nous devons apprendre à penser intentionnellement. Nos pensées déterminent notre expérience du monde, elles créent nos sentiments et nos sentiments guident vos actions ». Brooke Castillo

     

    Pour en savoir plus :

    Jane Turner : “Comment construire sa vie adulte : Et devenir son propre coach

    Jean Doridot : « Le petit manuel d’auto coaching »

    Brooke Castillo : « The life coach school« 

    Charles Pépin : « Les vertus de l’échec« 

     

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