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La méthode DESC : Comment amener quelqu’un à modifier son comportement ?

La méthode DESC : Comment amener quelqu’un à modifier son comportement ?

Vous souhaiteriez comprendre, anticiper et traiter les conflits mineurs ou sérieux que vous vivez avec votre boss ou avec vos collègues ? Vous en avez assez de subir une ambiance tendue et vous vous demandez comment changer cela ? Vous avez déjà tenté de régler des conflits au bureau, mais votre démarche a tourné court et vous vous êtes senti·e démuni·e ?

 

Cette semaine, je vous partage la méthodologie de communication non-violente « DESC », basée sur un processus de 4 étapes bien distinctes qui va vous permettre d’amener quelqu’un à changer un comportement qui vous frustre.

Lorsque nous traitons avec des personnes, nous pouvons rarement éviter certains CONFLITS assez inconfortables. Tout le monde ne réagit pas de la même manière : certains courent et se cachent lorsqu’il y a un soupçon de conflit dans l’air et d’autres sont toujours prêts à se battre. Ces deux façons de faire ne sont pas utiles au travail et peuvent endommager de façon permanente les relations avec vos collègues ou avec votre boss. Il faut donc apprendre à gérer les conflits de manière positive car ils peuvent aussi avoir des retours positifs s’ils sont traités de manière saine. 

Je vous propose donc de découvrir la méthode DESC : un moyen constructif d’amener quelqu’un à modifier son comportement sans conflit.

 

DESC c’est quoi ?

  • D : pour Décrire la situation (Soyez factuel).
  • E : pour Exprimer ses émotions ou ressentis  (l’effet que cela a sur vos émotions ou sur votre travail).
  • S : pour Spécifier des solutions que vous souhaitez mettre en oeuvre
  • C : pour Conclure avec des conséquences s’ils mettent en oeuvre ou pas votre solution. Les conséquences peuvent être soit bonnes (par exemple, nous pourrons établir la confiance), soit mauvaises (par exemple, je vous signalerai à la direction).

 

Passons maintenant à la pratique en prenant un exemple 🙂

Carole est très malheureuse au travail ces derniers temps. Elle estime que sa nouvelle responsable, Anna, est très rude avec elle : elle ne lui dit jamais bonjour (ni à ses collègues d’ailleurs non plus), et, pour ne rien arranger, elle lui a fait des reproches à plusieurs reprises devant ses collègues.

 

Carole en a assez et décide d’en parler directement avec sa responsable Anna, dans son bureau.

Voilà comment Carole procède :

  •  D : “Anna, deux fois cette semaine, vous m’avez fait des reproches devant mes collègues. Hier, c’était à parce que je vous ai rendu mon rapport en retard et aujourd’hui, c’est parce que je suis arrivée 5 min au retard au travail. 

  • E : Je ne me sens pas respectée et j’ai un sentiment d’humiliation quand vous me faites des reproches devant mes collègues.

  • S : À l’avenir, j’apprécierais que vous me convoquiez dans votre bureau ou dans une salle de réunion pour aborder en privé toute question ou tout problème.

  • C : Je suis sûre que nous établirons une relation de travail agréable si nous nous sentons toutes les deux respectées. 

(OU) Si vous continuez à me faire des réflexions devant mes collègues, vous ne me laisserez pas d’autre choix que d’en parler aux ressources humaines.

Quelques conseils avant d’appliquer cette méthode sur votre famille et vos collègues 

  1.  Ecrivez votre conversation et pratiquez-la quelques fois, afin de savoir exactement ce que vous allez dire.
  2. Soyez factuel, donnez des dates et des heures exactes. Avez-vous remarqué dans le D de « Décrire », nous n’avons pas employez les termes “toujours » et « jamais » ? 
  3. Réfléchissez bien à une conséquence que vous pourrez tenir. Aussi difficile que cela puisse être, si vous ne respectez pas les conséquences que vous énoncez, personne ne vous prendra au sérieux… (ne dites pas “Je vais aller voir les RH”, si ce n’est pas le cas)

 La méthode DESC fonctionne aussi à merveille avec les enfants

 

Je l’ai essayée sur ma fille de 7 ans, qui, après avoir été invitée trois fois à ranger sa chambre, ne l’a toujours pas fait :

  • D : “Tu n’as pas rangé ta chambre, alors je te l’ai déjà demandé trois fois depuis ce matin.”

  • E : “Je ne me sens pas respectée si tu me forces à te répéter sans cesse la même chose et que tu ne fais pas ce que je te demande.”

  • S : “Je voudrais que tu te tiennes à cette tâche et que tu ranges ta chambre tous les soirs après le dîner.

  • C : “De cette façon, je pourrai te lire une histoire dans ton lit avant de dormir dans une chambre bien rangée. (bonne conséquence). Mais je dois t’avertir que la prochaine fois que tu ne rangeras pas ta chambre comme convenu, tu n’auras pas le droit de regarder les dessins animés pendant toute la journée suivante.

 

Ma fille a bien sûr boudé après cette discussion, tel est le “jeu” à cet âge ;-). 

Mais après l’avoir privée une fois de ses dessins animés favoris, ma fille n’a plus jamais oublié de ranger sa chambre le soir 😉

 

Juste un dernier conseil

Soyez précis !

Ne dites pas uniquement :”je vais te punir de dessins animés” mais ajoutez une durée (exemple : “pendant la journée suivante”).

Ne donnez pas non plus une durée que vous ne sauriez pas tenir (par exemple une semaine) car on sait très bien que cela n’arrivera jamais 😉 par contre, quelques heures ou une journée, c’est assez long pour qu’un enfant ressente vraiment les conséquences de ses actes.

Testez cette méthode et partagez nous vos expériences en commentaire !

Vous voulez en savoir plus ? Je vous encourage vivement à suivre ce cours gratuit qui reprend cette méthode : « Apprenez à gérer les conflits »

 

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Comment trouver un mentor pour réussir dans son job ?

Comment trouver un mentor pour réussir dans son job ?

Vous souhaitez gagner en confiance, évoluer dans votre carrière ou acquérir de nouvelles compétences ?
Un mentor professionnel pourrait être exactement ce qu’il vous faut.

Cette semaine, j’ai rencontré Marisa, journaliste dans un magazine féminin à Paris. Elle nous raconte comment elle a trouvé le sien, comment cela a boosté son évolution professionnelle et nous confie quelques conseils pour trouver le vôtre !

Pourquoi et comment tu as rencontré ton mentor ?

Bonjour Marisa, raconte-nous pourquoi et comment tu as rencontré ton mentor !

« Pour commencer, il faut savoir que je n’ai jamais été vraiment timide. Je n’ai pas peur d’aborder les gens. Pour l’anecdote, lorsque j’utilisais des applications de rencontre, je n’avais pas de mal à demander aux hommes de sortir avec moi. Par contre, lorsqu’il a fallu que je demande à Jeanne, 49 ans, d’être mon mentor, je n’en menais pas bien large.

Nous nous sommes rencontrées par hasard lors d’une interview pour un reportage que je réalisais. Ce jour-là, comme tant d’autres à cette époque, j’étais surmenée, stressée, fatiguée. J’ai même failli annuler quelques heures avant. Quand je repense à cette première rencontre, je la décris souvent comme un premier rendez-vous de comédie romantique ! C’était une rencontre fortuite, nous étions passionnées par les mêmes choses et nous aurions pu parler pendant des heures. Mon interview devait traiter des nouveaux modes de travail en flex office. Cependant, dans la réalité, nous avons surtout parlé de beaucoup d’autres choses.

Bref, nous nous sommes comprises et nous avons eu un véritable coup de foudre amical.

Nous nous sommes séparées et, pendant encore quelques mois, j’ai persévéré dans un travail exigeant auquel je me donnais à 150 %. Mon entreprise était en pleine croissance et en pleine mutation. Je me sentais prête pour évoluer, monter les échelons, mais je ne savais pas du tout comment m’y prendre. »

comment-rencontrer-mentor

La question qui fait tilt : avez-vous déjà pensé à consulter un mentor ?

« Quelques temps plus tard, ma responsable RH, à qui j’avais parlé de mes projets d’évolution et de ma frustration, m’a demandé :  « avez-vous déjà pensé à consulter un mentor ? ».

J’y avais bien déjà pensé, mais où le trouver ? Le démarcher dans la rue ? Le traquer sur les réseaux sociaux ?  Il n’existait pas d’application de rencontres pour ça ! Je savais que j’avais besoin de conseils et de soutien, mais je ne savais absolument pas où trouver cette personne. 

Après cette conversation avec ma RH, je suis retournée à mon bureau, et là, comme si le destin me souriait, Jeanne venait de commenter un de mes posts sur mon profil Linkedin. C’était un signe : je devais lui demander d’être mon mentor. Tout à coup, en fixant mon ordinateur portable et le curseur clignotant sur mon nouveau mail vierge, je me suis sentie stressée. Cela n’aurait pas été pire, si j’avais dû lui demander un RDV galant !  Ce n’était pas seulement la fierté qui était en jeu, mais aussi ma crédibilité professionnelle. 

Pourquoi cette femme si intelligente m’accorderait-elle un peu de son précieux temps ? Et qu’obtiendrait-elle en retour ? »

Oser contacter des personnes inspirantes

 

« J’étais si désespérée que j’ai dû écrire un e-mail aussi désespéré que moi ;-). Cela ressemblait à peu près à ça  : « Chère Jeanne, je vous adore. Voudriez-vous être mon mentor ? Nous pourrions peut-être prendre un petit déjeuner une fois de temps en temps (ou autre chose si cela vous arrange mieux…). Évidemment, vous n’êtes pas du tout obligée d’accepter étant donné que vous devez déjà être drôlement occupée… ».

À mon grand étonnement, Jeanne a répondu qu’elle serait ravie que l’on se rencontre. Elle me proposait de la rejoindre le lendemain matin à 8 h pour prendre un café ensemble avant sa journée de travail. Je me souviens également très clairement d’une des premières choses qu’elle m’a confiées :

« Marisa, il y a deux types de femmes dans ce monde : celles qui aident les autres femmes et celles qui ne les aident pas ».

 J’ai tout de suite su clairement dans quel camp elle se trouvait ! »

Le mentorat : un outil pour développer sa confiance et prendre du recul

 

« Puis, nous avons continué ensuite à nous rencontrer régulièrement. Elle avait un parcours complètement différent du mien. J’avais délibérément cherché un mentor qui était étranger à mon secteur d’activité pour qu’il puisse prendre du recul sur les médias le métier du journalisme. Je souhaitais qu’il m’offre une vision claire, non polluée par la politique et l’ego du journalisme. 

Je voulais aussi que Jeanne puisse m’aider à développer mes « softs skills » : développer ma confiance, construire ma propre identité et l’affirmer. Je souhaitais également être plus à l’aise en négociation, m’aider à développer mon réseau et savoir comment provoquer et saisir les opportunités. 

Son expertise en marketing était reconnue. Très bonne communicante, elle débordait d’énergie, d’idées et était très intuitive.  En plus de cela, nous nous entendions à merveille et adorions parler politique autour d’un bon verre de vin. J’avais trouvé ma perle !

Rencontrer son mentor autour d'un café

Au cours des deux ans de mentoring, Jeanne m’a aidée dans tous les domaines : qu’il s’agisse d’opportunités à saisir ou pas, de répondre à un e-mail, de voir le potentiel de certaines personnes. Elle a transformé mes idées, mes pensées et mes espoirs en plan d’action. Elle m’a donné des conseils sur la manière de gérer les personnes ou les circonstances difficiles. Et surtout, elle a toujours été là pour moi : un e-mail de soutien, un appel téléphonique, une recommandation d’article à lire, etc. »

Prendre du recul, ralentir pour mieux performer

« En deux ans, Jeanne est devenue une amie. L’avoir à mes côtés a fait une grande différence. Grâce à Jeanne, j’ai trouvé le courage de me mettre à mon compte. J’ai également un plan d’action et une stratégie pour l’année qui vient. J’ai pris du recul sur des expériences difficiles et je m’efforce de faire les choses différemment. Je sais que grâce à elle, je m’éparpille moins, je pense de manière plus stratégique et, en fin de compte, je suis plus performante. 

Trouver un mentor n’est pas toujours facile, mais vous n’en aurez certainement jamais si vous ne demandez pas. C’est vraiment ce que j’ai appris auprès de Jeanne. Alors, prenez une grande respiration… et cliquez sur « envoyer ». »

Quels conseils donnerais-tu à ceux qui souhaitent trouver eux aussi leur mentor ?

  • « D’une part, sachez ce que vous cherchez : souhaitez-vous quelqu’un qui a la même expérience que vous ou un point de vue différent ? Avez-vous besoin d’aide pour acquérir des compétences spécifiques liées à votre secteur ou avez-vous besoin de conseils sur des questions plus générales comme l’organisation ou la confiance ?

  • Faites des recherches : LinkedIn et les groupes Facebook sont d’excellents endroits pour en savoir plus sur vos mentors potentiels.

  • Par ailleurs, réfléchissez aux raisons pour lesquelles cette personne ferait un bon mentor pour vous.

  • N’en demandez pas trop. Si vous ne les connaissez pas encore bien, proposez un café pour voir si vous vous entendez bien et si vous êtes sur la même longueur d’onde.

  • Si vous êtes sur la même longueur d’onde, n’hésitez plus : même si demander un RDV à un homme ou une femme inspirant(e)s peut être très stressant, il y a de fortes chances pour qu’il ou elle vous réponde honnêtement et gentiment, s’ils sont  aussi inspirants que vous le pensez ! ». Et n’oubliez pas : vous êtes la moyenne des 5 personnes avec qui vous passez le plus de temps ! 

Comment entrer facilement en contact avec un mentor par e-mail ? 

« Pour finir, voici quelques conseils :

 

  • Soyez bref :  ils n’ont pas besoin de connaître votre histoire à ce stade

  • Pas à pas, dans un premier temps, dites-leur que vous cherchez un mentor et demandez-leur s’ils sont ouverts à un premier café sans engagement.

  • Si vous avez déjà établi un premier contact, soyez audacieux : « Je cherche un mentor qui me rencontrera toutes les six à huit semaines pour discuter des problèmes que j’ai avec mon travail et je pense que vos conseils pourraient être précieux. Seriez-vous prêt à y réfléchir ? »

  • En quelques phrases concises, faites-leur savoir pourquoi vous les avez choisis. Est-ce grâce à leur expérience ? Leurs réseaux ? Êtes-vous fan de leur travail ?

  • Soyez conciliant et rencontrez-les en fonction de leurs contraintes. Peut-être qu’une brève conversation par Skype est plus facile pour une première rencontre ? Montrez que vous êtes prêt à faire tout pour que vos rencontres soient simples à organiser.

  • Soyez aimable. Ils ne vous doivent rien. Une phrase expliquant que vous comprendrez sans problème s’ils ne veulent ou ne peuvent pas assumer votre demande est une bonne façon de terminer. »

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PERFECTIONNISME : Pourquoi est-ce négatif pour notre carrière ?

PERFECTIONNISME : Pourquoi est-ce négatif pour notre carrière ?

Notre dévouement à la perfection a souvent été récompensé par de bonnes notes à l’école. Oui, mais dans le monde réel, malheureusement, cela ne fonctionne plus comme ça…. 

Dans le monde professionnel, ce n’est pas un secret :  les femmes sont souvent désavantagées. Non seulement nous devons faire face à l’écart de rémunération entre les sexes, mais des études montrent également que les chances de promotion des femmes sont beaucoup plus faibles que celles de nos collègues masculins. 

Si l’on ajoute à cela le fait que nous sommes beaucoup moins susceptibles de demander une augmentation à nos employeurs que les hommes, cela n’augure rien de bon pour nos évolutions de carrières… 

Les recherches montrent que beaucoup de femmes sous-estiment leur propre intelligence par rapport aux hommes, et peu se considèrent plus intelligentes que leur entourage (bien sûr, il n’y a aucune preuve à l’appui !) 

Des études ont également montré que nous avons une bien plus faible estime de nous-mêmes que les hommes et que nous avons moins confiance en nos capacités. Un rapport a d’ailleurs révélé que les hommes postulent à un emploi ou à une promotion lorsqu’ils ne remplissent que 60 % des qualifications, alors que les femmes ne postulent que si elles en remplissent 100 %…

D’où vient donc ce manque de confiance ?

Communiquer selon la méthode DESC

Dans le TED Talk “Apprenez aux filles à être courageuses et pas à être parfaites”, qui a attiré plus de 5 millions de vues à ce jour, Reshma Saujuani,  l’auteur de “Brave, Not Perfect” et fondatrice de “Girls Who Code”, affirme que la réponse réside dans la manière dont les filles sont élevées et socialisées pour aspirer à la perfection, alors que les garçons apprennent à être courageux.

« La plupart des filles apprennent à éviter les risques et les échecs », déclare Saujuani. 

« On nous apprend à sourire, à ne pas prendre de risques, à avoir des “A”. 

Les garçons, en revanche, apprennent à jouer à la dure, à se balancer en hauteur, à ramper jusqu’au sommet des barres de singe et à sauter la tête la première ».

Ces stéréotypes sexuels peuvent sembler dépassés, mais malheureusement, ils continuent à faire leur apparition dans nos cours de récréation et dans nos salles de classe. Des études ont montré que les filles sont beaucoup plus susceptibles de renoncer à une tâche qu’elles trouvent difficile, alors que les garçons acceptent d’avantages les défis, étant habitués à prendre des risques. On leur apprend à ne pas craindre l’échec, mais à l’accepter comme un moyen de s’améliorer, alors que les filles préfèrent éviter complètement le risque de se tromper si elles ne sont pas sûres de pouvoir le faire parfaitement.

Il est de plus en plus fréquent que les filles de 7 ans à peine renoncent à des activités sportives par peur d’être jugées ou par manque de confiance en elles. Les filles sont également beaucoup moins enclines à suivre des cours scientifiques, comme la physique ou les mathématiques. Les réponses étant soient vraies ou fausses, elles hésitent à lever la main en classe de peur d’être gênées en cas de mauvaise réponse. 

Pourquoi les petites filles ont-elles besoin qu’on leur rappelle leur propre génie ?

Ce souci de perfection peut être récompensé par de bonnes notes à l’école (les filles surpassent d’ailleurs régulièrement les garçons aux examens depuis un certain temps) mais cela ne semble pas nous servir dans le monde réel. 

Notre faible estime de nous pourrait être à l’origine de notre hésitation à sortir de notre zone de confort et à risquer d’essayer des choses auxquelles nous n’excellons peut-être pas. En outre, nous nous préoccupons généralement beaucoup plus du jugement de ceux qui nous entourent. Qu’il s’agisse de se taire lors de réunions par crainte de passer pour une « dirigeantes » ou d’éviter de se montrer arrogantes devant leurs collègues, les femmes laissent davantage passer les occasions de faire leurs preuves, de peur d’échouer, d’être embarrassées ou de ne pas être appréciées. 

Si le perfectionnisme nous empêche de travailler, comment faire pour se débarrasser de cette habitude ancrée depuis notre enfance ?

apprendre à être courageuses, plutôt que d'être parfaites

Selon Saujani, nous devons commencer à apprendre à être courageuses, plutôt que de nous efforcer d’être parfaites. « La bravoure est un muscle », dit-elle. « Nous devons l’exercer. Nous devons nous entraîner à faire des choses dans lesquelles nous ne sommes pas à l’aise. Nous devons nous exercer à l’imperfection ».

Qu’il s’agisse de prendre la parole lorsque vous pensez qu’un collègue a tort, de vous porter volontaire pour diriger un projet qui n’est pas dans votre domaine de compétence ou de vous engager dans un changement total de carrière, il pourrait être utile d’envisager de vous lancer dans cette aventure plutôt que de vous inquiéter de ne pas être la meilleure personne pour le faire. 

Comme dit l’adage : « Qui ne tente rien, n’a rien”.

Et si être courageuse en prenant quelques risques vous menait vers une grande carrière ?

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10 podcasts motivants pour le développement de votre vie professionnelle

10 podcasts motivants pour le développement de votre vie professionnelle

Que vous ayez besoin de vous divertir, de trouver des clés pour améliorer votre quotidien professionnel ou simplement besoin d’inspiration, il existe désormais des dizaines de podcasts géniaux pour vous tenir compagnie à la maison. Aujourd’hui, je vous fais découvrir la liste de mes 10 podcasts préférés pour booster le développement de ma vie professionnelle !

Enchantez votre vie professionnelle grâce aux histoires des podcasts

 Un podcast inspirant est le booster idéal pour commencer la journée ou la clôturer tout en douceur. Voici la liste de mes 10 podcasts préférés ! Ils vont vous aider à faire le point sur votre vie professionnelle. Vous allez apprendre de nouvelles compétences, rêver à un nouveau métier et pourquoi pas envisager une reconversion grâce aux témoignages inspirants !

 

Podcast Vécus

1- “VÉCUS” :

Ecouter « Vécus »

Pour commencer, je vous présente « Vécus ». Comme le rappelle le jingle en fin de podcast, on a tous « nos petits problèmes ». Les témoignages et conseils du vous amènent à les résoudre ou à les relativiser pour donner du sens à sa vie professionnelle

Tous les jeudis, les auditeurs découvrent le témoignage d’une personne qui, par son métier, contribue à la résolution des problèmes sociaux et environnementaux de notre époque. Des fondateurs et fondatrices de start-ups sociales, des salariés de petites et grandes structures, des freelances etc. 

Tous parlent sans tabous de leurs meilleurs conseils suite aux succès et galères qu’ils ont vécus, sur des questions bien précises ! 10 à 15 min, pour s’inspirer et apprendre des expériences professionnelles des autres !

2- “TRAVAIL EN COURS” :

Ecouter « Travail en cours »

En deuxième position, je cite « Travail en cours ». C’est LE podcast qui explore les bouleversements du travail et sa place dans nos vies. 

Dans un monde mouvant, “Travail en cours” amorce une discussion essentielle : quelle est la place du travail aujourd’hui ? Que signifie “travailler” dans la société actuelle ? Il ne donne ni leçon ni recette mais il livre des témoignages riches. Et vous y trouverez sans aucun doute des clés pour avancer !

3- “MON MÉTIER N’EXISTE PAS” :

Ecouter « Mon métier n’existe pas »

Saviez-vous que selon Pôle Emploi, 85% des emplois de 2030 n’existent pas encore ! Pourtant, chaque jour, de nouveaux intitulés de job apparaissent dans les magazines et dans les conversations.

Johanna est “happiness managers”, Laurence est “global trading manager”, Zoé, “UX Voice Designer”… 

Vous ne comprenez rien à leur job ? C’est l’occasion rêver de découvrir tout un nouvel écosystème passionnant !

Découvrez les interviews brillantes et très éclairantes de ces employés qui décrivent la réalité de leurs nouveaux métiers, à l’intitulé parfois difficile à déchiffrer. Et puis, si vous vous avez des envies de nouveaux horizons, cela peut vous donner des idées 😉

4- “La leçon”, le podcast sur l’art d’échouer

Ecouter « La leçon »

Poursuivons avec ce podcast qui dédramatise l’échec et l’encourage ! Grâce aux personnes interviewées, les internautes découvrent une autre facette de l’échec : celle des apprentissages et des leçons à en tirer.

C’est un podcast chaleureux, régulièrement parsemé de touches d’humour et de parcours de personnalités « behind the scene ». 

Enfin un podcast qui dédramatise l’échec en montrant que cela arrive à tout le monde d’échouer et qu’il y a toujours des solutions pour rebondir.

5- “Paumé.e.s”

Ecouter « Paumé.e.s »

A écouter quand vous aurez une subite envie de tout plaquer…

Ce podcast donne des conseils et aiguille ceux en quête de sens à en retrouver. 

Les interviews des experts éclairent des points précis et décryptent les questions que l’on se pose tous sur la vie professionnelle. 

Si vous ne deviez écouter qu’un seul épisode, écoutez celui là : Episode 10 : Pauline, Celle qui Voulait Travailler Moins pour Vivre Mieux 

6- Nomade Digital

Ecouter « Nomad Digital »

En sixième position, j’ai sélectionné « nomade digital » : le podcast idéal pour ceux qui rêvent d’aller travailler au soleil, ou de travailler de n’importe où dans le monde !

C’est une vraie pépite d’inspiration. Ce que j’apprécie particulièrement, c’est l’ambiance de ce podcast. Bien sûr, les sujets tels que la procrastination, la productivité ou encore les voyages sont présents. Mais, ici j’ai l’impression de me retrouver à une table d’amis, à partager des discussions enrichissantes, sérieuses et drôles à la fois. C’est un vrai bon moment pour relâcher la pression et oser casser quelques barrières mentales.

7- Radical

Ecouter « Radical »

Radical est un podcast qui va à la rencontre de ceux qui ont radicalement changé de vie.

Si vous voulez comprendre les éléments déclencheurs et les motivations qui poussent ces personnes à tout remettre en question, je vous recommande particulièrement la saison 3 du podcast. C’est définitivement ma saison favorité car les expert.e.s y décryptent cette nouvelle tendance au prisme de leur métier : psychologue, philosophe, coach en développement personnel, enseignant de méditation et d’autres.

8- Sois gentille, dis merci, fais un bisou

Ecouter « Sois gentille, dis merci, fais un bisou »

Passons désormais à un podcast féministe, celui du site “Mademoizelle”. Découvrez les portraits de femmes ordinaires aux destins extraordinaires : juste parce qu’elles ont décidé de faire ce qu’elles voulaient. 

Des témoignages poignants de femmes  inspirantes, drôles, touchantes, dans lesquels on se retrouve même si nos vies sont diamétralement opposées.

Ces femmes sont toutes animées par le même désir d’épanouissement personnel, de réussite, de vie… Une vraie dose de motivation ! Chaque épisode redonne une bonne dose de confiance, de force et d’amour. A consommer sans modération !

9 – Contre Toute Attente

Ecouter « Contre toute attente »

En neuvième position, j’ai cité « Contre Toute Attente ». Dans un monde où les places sont rares et les trajectoires souvent définies, des femmes et des hommes ont réussi, contre toute attente, à grimper les échelons, à s’imposer comme légitimes, voire même incontournables.

Ces exemples sont inspirants et donnent l’énergie d’y arriver même si le trajet est parfois semé d’embûches !

10- « Viser la lune »

Ecouter « Viser la lune »

Enfin, pour terminer, voici les interviews d’Isabelle Layer. A son micro, des personnalités inspirantes qui prouvent que réaliser ses rêves, c’est possible… mais que ça n’arrive pas tout cuit dans l’assiette ! 

C’est un regard bienveillant posé sur l’autre, un enthousiasme à tout épreuve, qui booste et donne envie de “viser la lune”, d’oser croire en l’autre et en la vie !

J’espère que cette sélection vous a plu et vous inspire dans votre transition professionnelle. N’hésitez pas à partager dans les commentaires vos podcasts et livres préférés sur le changement de vie pro !

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CHANGER DE CARRIÈRE : Guide pour surmonter votre peur de l’inconnu et poursuivre votre idéal professionnel

CHANGER DE CARRIÈRE : Guide pour surmonter votre peur de l’inconnu et poursuivre votre idéal professionnel

Selon de nouvelles recherches, les raisons les plus courantes pour lesquelles nous ne changeons pas de carrière sont notre âge et la peur de l’inconnu. Nous allons voir ici comment dépasser nos peurs pour oser changer professionnellement, quoi qu’il arrive. 

La perspective de changer de carrière sera toujours stressante.

Que vous recherchiez un poste avec plus de responsabilités, que vous vouliez échapper à un environnement de travail toxique ou que vous rêviez de changer complètement de secteur d’activité, franchir le pas et commencer à rechercher de nouvelles perspectives professionnelles est un grand moment de stress pour tout le monde. Malheureusement, les craintes et les fausses idées que nous entretenons à ce sujet nous paralysent et nous empêchent de nous lancer. 

Selon une nouvelle étude de “PensionBee” réalisée en janvier 2020, les deux raisons les plus courantes qui freinent les personnes dans leur changement de parcours professionnel sont l’âge (29 %) et la peur de l’inconnu (29 %).

Outre ces deux raisons, cette enquête a également révélé que le manque de postes disponibles ou pertinents sur le marché (23 %), le fait de ne pas avoir suffisamment d’économies pour quitter son emploi (21 %) et une situation financière difficile (20 %) sont autant de facteurs qui nous empêchent de changer de job.

Vous n’allez sûrement pas être étonnés par ces résultats car vous avez sans nul doute déjà tous ressentis ces craintes lorsque vous vous interrogez sur votre avenir professionnel.

Mais savez-vous quoi faire pour y remédier ?

Je vous propose ici quelques-uns des meilleurs conseils, trucs et astuces pour vous aider à vous lancer sereinement pour décrocher l’emploi de vos rêves.

1- Combattez votre peur de l’inconnu

L’un des aspects les plus difficiles pour décrocher un nouvel emploi est la perspective de quitter un environnement que vous connaissez et comprenez pour un autre qui vous est complètement étranger. Vous n’avez même pas besoin d’aimer votre travail ou vos collègues pour ressentir cela : comme le dit le vieil adage, “l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs…” 

Dans cette optique, il est important de ne pas se laisser paralysé par nos habitudes réconfortantes, aussi tentant que cela puisse être. 

Savez-vous justement que nous progressons que lorsque nous sortons de notre zone de confort ?

Pour faciliter un peu ce processus et réduire cette peur de l’inconnu, la meilleure technique est de s’appuyer sur des personnes qui ont déjà fait le changement dont vous rêvez.

Pour cela, trouvez des mentors, modèles de changement. Observez les personnes que vous connaissez ou non, qui ont déjà opéré le changement professionnel qui vous attire et étudiez comment elles s’y sont prises. Parlez-leur si vous le pouvez et posez-leur des questions. Il n’est pas nécessaire qu’il y ait une correspondance exacte, mais plus vous trouverez d’exemples positifs, plus vous aurez de chances de croire à la concrétisation de ce changement.

Il peut également être rassurant de rencontrer des personnes qui font les métiers qui vous intéressent. Allez parler aux personnes qui occupent ces postes et à ces organisations, plongez-vous dans leur quotidien professionnel.

Cela permet de tester facilement les nouvelles directions que vous explorez et vous aurez rapidement une idée réaliste de ce qui vous conviendra.

Pour aller plus loin et combattre cette peur de l’inconnu, économisez un peu d’argent, vous pouvez également prendre un mois de congés et allez proposer vos services comme “stagiaire” pour tester ce nouveau métier. 

2- Remettez en question vos à priori sur l’âge

L’idée que nous sommes censés savoir ce que nous voulons faire quand nous « grandissons » est quelque chose qui nous a été inculqué tout au long de nos études. En réalité, nos envies professionnelles changent et évoluent constamment comme nos projets de vie.

Les recherches ont d’ailleurs montré à plusieurs reprises que changer de carrière dans la trentaine est, en fait, le moment idéal pour le faire. L’idée préconçue que quiconque est trop vieux pour se reconvertir ou faire le job de ses rêves est une chose que nous devrions tous remettre en question.

Nous allons changer 5 fois de métier”, explique Elena Chesneau, psychologue du travail chez Yellow Monday, “et ce chiffre peut être doublé pour les moins de 30 ans qui arrivent sur le marché du travail. Le constat est simple : les carrières linéaires, c’est fini ! Les cycles d’évolution et d’innovation ne cessent de s’accélérer et vont continuer de transformer le marché de l’emploi. Nous n’occupons plus le même métier toute notre vie. Au delà du projet professionnel, l’enjeu majeur est de gagner en agilité afin de s’adapter à ce monde du travail en perpétuel mouvement.”

Au lieu de rester dans un emploi parce que vous avez l’impression qu’il est trop tard pour en changer et pour faire ce qui vous plaît, commencez par chercher quelqu’un qui a déjà entrepris ce changement de carrière à un âge plus avancé que vous. Analysez comment il s’y est pris et ce que vous pourriez apprendre à ce sujet. 

Échanger avec d’autres personnes qui sont déjà passées par là est un excellent moyen de vous rappeler qu’il n’est jamais trop tard pour poursuivre vos rêves.

Tout est un jeu de l’esprit ! Ce qui rend les choses plus faciles ou plus difficiles, ce sont vos propres perceptions et vos limites mentales quant à ce qu’il vous est possible de faire. Lorsque vous pouvez briser ces croyances et aller au-delà de ce que vous pensiez être capable à votre “âge”, il n’y a plus de limite ! Notre mentalité doit être alignée sur ce que nous voulons être, et non sur ce que nous sommes ou ce que nous étions.

Et si votre réticence à changer de carrière est due à votre manque de compétences ou de formation dans le domaine qui vous intéresse, ne vous inquiétez pas. Il existe maintenant de nombreux cours du soir et programmes de formation diplômants comme OpenClassrooms auxquels vous pouvez assister à distance via visioconférence. Il suffit de vous y mettre 🙂

3- Préparer, préparer, préparer

Une fois que vous avez décidé de franchir le pas et de postuler pour un nouvel emploi ou de vous lancer dans une nouvelle carrière, il est temps de commencer à réfléchir à la manière dont vous allez vous y prendre.

L’une des meilleures choses que vous puissiez faire pour commencer est de vous assurer que vous avez économisé suffisamment d’argent pour vous permettre de suivre la formation de votre choix avant de faire le grand saut et de commencer à postuler. 

Si vous vous lancez en tant que freelance, il est toujours bon d’économiser quelques mois de salaire pour couvrir la période difficile de vos débuts . L’adage veut qu’il faut économiser trois mois de salaire pour vous donner une couverture de sécurité suffisante. 

Il est également important de se préparer à faire face aux revers ou aux échecs, et de veiller à ne pas tomber dans un discours négatif.

Dans “La guerre de l’Art”, Steven Pressfield soutient que notre ennemi principal est ce qu’il appelle la « Résistance », soit une partie inconsciente qui agit contre nos désirs conscients et saborde nos tentatives. 

Heureusement, il existe de nombreux antidotes pour vaincre la “résistance”. Il faut identifier nos barrières qui bloquent nos rêves, concevoir un plan d’attaque pour les faire disparaître et faire taire les opposants en nous. 

Nous aimons la sécurité apparente des habitudes mais, pour créer quelque chose de mieux, nous devons sortir de ce que nous connaissons. Préparez-vous à avoir des pensées négatives, à voir le pire qui pourrait vous arriver dans ce changement de carrière. Anticipez les raisons d’un potentiel échec. C’est en attendant que cela se produise que vous pourrez y faire face facilement pour continuer malgré tout vers votre idéal.

Comment rendre les réunions plus agréables et plus productives, selon la science

Comment rendre les réunions plus agréables et plus productives, selon la science

Peu de chose m’agace autant que de devoir participer à des réunions qui ne servent à rien… En tant que chef de projet digital, j’ai de multiples échéances à respecter chaque jour, ce qui signifie que passer du temps hors de mon bureau ou en conférence téléphonique pour des discussions non productives, non pertinentes ou inutilement longues me fait stresser et me frustre – émotions dont je pourrais bien me passer ! (Et ne me parlez pas non plus des réunions dont le sujet aurait pu se régler par e-mail !).

Je suis prête à parier que, quel que soit le secteur dans lequel vous travaillez, vous ressentez la même chose. Tout comme faire la conversation à des inconnus, aller à des événements pour développer son réseau, de nombreuses personnes n’aiment pas passer du temps en réunions. Une enquête récente a révélé que chaque employé gaspillerait en moyenne près de 13 jours de travail par an dans des réunions improductives ! D’autres recherches avancent même que près de la moitié des professionnels pensent que la plupart des réunions auxquelles ils assistent sont une perte de temps. 

Rares sont donc ceux qui ne pensent pas que la culture de la “réunionite aiguë” dans leur entreprise ne puisse être améliorée…

Pour réduire le nombre de mauvaises réunions auxquelles nous devons assister, il est important de savoir ce qui fait une bonne réunion. Et c’est exactement ce qu’une équipe de psychologues américains a récemment entrepris de découvrir. Leurs conclusions ont été publiées dans « Current Directions in Psychological Science”, la revue de “l’Association pour les sciences psychologiques”.

Des chercheurs de l’Université du Nebraska à Omaha et de l’université de Clemson en Caroline du Sud ont rassemblé les résultats de près de 200 études scientifiques sur les réunions de travail, afin de dresser une liste de recommandations pour les rendre utiles et efficaces ! 

« Les réunions sont généralement mauvaises, mais la science des réunions nous montre qu’il existe des moyens concrets de les améliorer », déclare Joseph Allen, professeur associé en psychologie industrielle et organisationnelle à l’université du Nebraska à Omaha.

« Les organisateurs pourraient davantage planifier leur réunion, commencer à l’heure et encourager un environnement de partage bienveillant pendant leur réunion. Les participants pourraient, eux, venir préparés, être à l’heure et participer ».

Parce que personne n’aime les réunions inutiles…

Voici les recommandations des chercheurs, approuvées par la science, pour organiser et mener de bonnes réunions !

AVANT LA RÉUNION

Évaluer les besoins actuels.

Les réunions doivent avoir un objectif clair. Si elles ne sont pas destinées à résoudre un problème, à prendre une décision ou à discuter d’un sujet important, elles ne devraient pas être organisées du tout. Il n’est pas utile de faire des réunions pour partager des informations quotidiennes et non urgentes.

 

Envoyer un ordre du jour. 

Ceci permet de s’assurer que tout le monde comprend l’objectif de la réunion avant qu’elle n’ait lieu, et permet aux gens de se préparer si nécessaire.

 

Invitez les bonnes personnes. 

Si vous organisez une réunion, réfléchissez bien à son objectif. N’invitez que les personnes qui peuvent vous aider à atteindre cet objectif.  

 

PENDANT LA RÉUNION

Encourager la participation.

Les chercheurs ont constaté que les managers les plus performants utilisaient les réunions pour fixer des objectifs, aider leur équipe à comprendre les problèmes au travail et solliciter les réactions de leurs collègues sur ceux-ci.

 

Faites place à l’humour. 

Les réunions n’ont pas besoin d’être tristes et guindées. Les recherches montrent que la création d’un environnement détendu dans lequel les professionnels se sentent capables de rire ensemble peut stimuler des comportements positifs en réunion et encourager la participation et la résolution des problèmes. En retour, ces comportements positifs en réunions renforcent les performances de l’équipe.

 

Modérer les plaintes. 

Si vous êtes chargé de mener une réunion, ne laissez pas les gens commencer à se plaindre en début de réunion. Cela peut rapidement donner aux participants un sentiment de désespoir et de frustration… Essayez plutôt de rester positifs et pratiques.

 

Veillez à ne pas vous éparpiller

Nous sommes tous passés par là : vous êtes en réunion, quelqu’un évoque l’émission de télévision d’hier soir ou un truc cool que fait une entreprise concurrente, et soudain l’ordre du jour tombe à l’eau. Bien qu’il soit agréable de discuter avec ses collègues, il est important que les managers soient garants de l’ordre du jour afin que les réunions restent productives !   

 

APRES LA RÉUNION

Partagez le compte-rendu. 

Le compte-rendu permet à chacun d’y retrouver les décisions qui ont été prises lors de la réunion, d’y retrouver le plan d’action pour les prochains jours et d’avoir un aperçu des rôles et responsabilités de chacun. Les personnes qui n’ont pas pu assister à la réunion doivent également être mises en copie de ce compte-rendu.

 

Demandez un feedback

Si vous organisez une réunion, demandez toujours aux participants de vous faire un retour après celle-ci. Ont-ils pensé que l’ordre du jour était clair ? Que le contenu était utile ? Ces feedbacks seront votre meilleur outil pour améliorer la qualité de vos prochaines réunions.

 

Regardez vers l’avenir. 

Si vous souhaitez continuer à améliorer l’efficacité de vos réunions, réfléchissez aux résultats à court et moyen terme que vous souhaiteriez atteindre. Qu’allez vous faire lors de votre prochaine réunion pour que celle-ci vous rapproche de vos objectifs ?