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Blandine Daveau : « Je ne pensais pas pouvoir prendre ce coaching tellement la difficulté était grande. »

Blandine Daveau : « Je ne pensais pas pouvoir prendre ce coaching tellement la difficulté était grande. »

Je suis très heureuse de pouvoir vous partager la rencontre avec Blandine Daveau, Coach-thérapeute à Paris. Elle est spécialisée dans la conduite du changement et l’amélioration des performances individuelles. Aujourd’hui, elle nous raconte le coaching qui l’a le plus marqué dans sa carrière.

Peux-tu nous partager le coaching qui t’a le plus bouleversé dans ta carrière ?

Ce qui m’a le plus marqué c’est un coaching que je ne pensais pas pouvoir prendre tellement la difficulté était grande. La personne parlait d’un inceste épouvantable très jeune.

Dans un cadre normal, il serait rentré plutôt au niveau de la psychothérapie ou de la psychanalyse. Mais, elle a beaucoup insisté. Cette personne avait déjà eu recours à différentes méthodes et voulait vraiment découvrir le coaching. Alors, j’ai accepté. 

Finalement, nos séances se sont déroulées dans un partage énorme. Comme nous sommes restées dans du pragmatisme et pas dans le pathos, c’était bouleversant pour nous deux. A l’issue du coaching, nous sommes même devenue amies. 

Un coaching de soutien et d’écoute

Au départ, dans les premières séances, j’ai été beaucoup dans l’écoute.

Il y a eu “vidange” pour dresser “le paysage du monde” de cette personne. Le coaching de soutien est un mode d’intervention spécifique qui permet d’accompagner des passages difficiles, personnels ou professionnels. C’est alors important que la personne comprenne bien son environnement, son histoire, le jeu psychologique qui s’exerce.

Comprendre le “comment faire pour vivre avec ?”.

Nous avons utilisé des outils pour “ré-apprendre à marcher”, pour apporter de la confiance en soi et également se ré-approprier son corps.

Concrètement mettre en “muscle”, c’est comme faire des gammes et s’entraîner pour faire un marathon. Il n’y a pas un matin où on se lève en ne répétant pas des « modos » c’est à dire des petites phrase qui aident. 

C’était très concret et les exercices étaient parfois difficiles. Quand ma coaché avait du mal à les faire, finalement elle apprenait davantage que si elle y arrivait facilement. 

Elle était déjà passée par une psychothérapie mais, malheureusement, on ne travaille pas sur le corps en psychothérapie en occident. On  dissocie le corps et l’esprit. C’est pour cela que la thérapie intégrative ou le coaching thérapeutique comme je les appelle sont importants. En post traumatique, quand on a été agressé ou quand on a subi un viol, il faut absolument réintégrer son corps. On parle de cauchemars, on parle de rêves éveillés, de réinterprétation des rêves. On ne peut pas choisir entre son corps et sa tête, on ne peut pas faire l’un sans l’autre. C’est aussi passer par le fait de le dire aux enfants.

Ce coaching a duré un an et demi

Désormais, elle a toutes les clés pour avancer sereinement. Concrètement, il n’y a plus de cauchemars. Grâce à la libération des mots et du corps, elle a pu reconstruire un équilibre. Il n’y a plus de psoriasis également, le tout sans prise de médicaments en parallèle ni création d’addictions. Attention, je n’ai pas de jugement sur les médicaments mais dans la mesure du possible, je n’en fais pas prescrire. Prescrire sans traiter la cause, c’est un simple pansement. Il y a des moments où on ne peut pas l’éviter évidemment mais dans d’autres moments, quand on arrête c’est pire.

Il y a des moments émotionnels qui sont vraiment durs mais c’est aussi ce qui permet d’avancer, de voir la problématique sous tous les angles.

Dans le coaching, la question ce n’est pas “pourquoi” mais “comment”.

Ce n’est pas “pourquoi je vais mal mais plutôt “comment je fais pour aller mieux”. C’est la vraie différence entre la psychothérapie et le coaching.  Quand on vient en coaching, c’est parce que l’on a de l’ambition. Quand on passe la porte, la moitié du chemin est fait.

Vous pouvez retrouver Blandine sur linkedIn Makesens

Faites connaissance avec Isabelle Bertrand, l’happycultrice du coaching

Faites connaissance avec Isabelle Bertrand, l’happycultrice du coaching

Isabelle se présente comme une happycultrice, une coach « qui fait son miel des petits bonheurs de l’existence ». Créative, intuitive et sensible au beau et à l’Amour, elle aime faire du lien et apporter les déclics nécessaires à la mise en mouvement de chacun. Elle nous explique avec passion comment la connaissance de soi permet de donner un équilibre et du sens à sa vie. Isabelle nous explique que c’est bien la “méconnaissance” qui nous éloigne de nous même.

Bonjour Isabelle et bienvenue sur Raise Me Up.

 

Pourquoi as tu choisi le métier de coach ? Et comment en es-tu arrivée là ?

Je n’ai pas vraiment choisi le métier de coach. Etant consultante en accompagnement professionnel depuis de nombreuses années, j’ai complété mon approche en me formant aux coaching. Le coaching est un mot galvaudé que j’utilise essentiellement comme marketing. Les termes d’Happycultrice ou d’Artisâme me définissent beaucoup mieux dans ma manière de travailler.

Mon métier consiste à accompagner l’autre à se rapprocher de soi même en se reconnectant à son âme : L’essence même de qui nous sommes.

Mais je comprend que le coaching soit un terme qui parle beaucoup plus aux personnes en quête de se connaître et se comprendre.

Comment le définirais-tu précisément ?

Nous n’avons pas besoin de nous connaître pour vivre mais nous en avons tous besoin pour Exister.  Le coaching aide à devenir plus conscient de la manière dont nous vivons pour décider de qui nous souhaitons devenir chaque jour afin de choisir la meilleure version de nous même. 

Mon métier ne consiste pas à accompagner les gens à être heureux, je les accompagne à prendre conscience de leur propre mode d’emploi : en apprenant d’elles même, les personnes se rapprochent d’elles-même. Le coaché a une demande , que nous redéfinissons ensemble en objectif. Le coach accompagne son client à l’atteinte de cet objectif.  C’est bien donc l’acceptation de soi qui mène au bonheur. Le bonheur n’est pas le but mais bien la conséquence d’une meilleure connaissance.

Parles-nous de ton parcours et de tes méthodes de Coaching ? As-tu une spécialisation et si oui, pourquoi as-tu choisi celle la ?

Je n’ai pas de spécialisation mais une sensibilité. J’utilise beaucoup de créativité ( l’art de la transformation) pour amener mon client au changement de regard ou d’angles de vue: les cartes, le jeu… Je crois fondamentalement en l’être humain et au développement de son potentiel.

Qui as-tu l’habitude d’accompagner et comment se déroulent tes accompagnements ?

J’accompagne des personnes aux profils très différents :

  • Des étudiants qui cherchent à mieux se connaître pour mieux s’orienter

  • Des particuliers sur des problématiques professionnelles ou personnelles

  • Des dirigeants d’entreprise qui souhaitent prendre de la hauteur pour repositionner leur stratégie

  • Des équipes pour travailler la cohésion

 Chaque accompagnement est spécifique et se fait selon chaque individu. 

Mon accompagnement évolue sans cesse en fonction de ma propre évolution : je transfère donc ma propre et simple compréhension des choses.

Aussi, des éclairages sur les blessures, sur le décodage des maux du corps, sur les liens avec les éléments fondamentaux, sur les raisons de notre vie sur terre …. viennent enrichir leur propre questionnement.

J’organise des minis ateliers à distance (4 personne maxi) pour décoder ce qui se joue dans une situation concrète ex: burnout, rupture, relation, décision et choix …

Au travers de ces séances collectives ou individuelles, le client comprend peu à peu ce qu’il met en “JE” (intérieurement) dans ce qui se joue (extérieurement)

 Ce type de décodage peut également se faire en session individuelle sous forme de flash coaching. 

 

As-tu des projets en tant que coach ? Comment vois-tu la suite ?

Cette année est une année à part car c’est ce que j’ai appelé mon année blanche. Le but était de ralentir, de me retourner pour regarder ce que j’avais accompli depuis ces 4 dernières années . C’est un bon exercice de contemplation! 🙂

C’est d’ailleurs, ainsi que j’ai développé tout mon travail d’accompagnement à distance. Tout évolue et les techniques permettent ce progrès incroyable qui est d’accompagner des personnes aux quatre coins de la France et plus loin encore. Les gens peuvent désormais choisir avec qui ils souhaitent travailler au delà de leur périmètre géographique.

 

Qu’as-tu changé dans ta méthodologie pour t’adapter aux sessions de coaching 100% en ligne ?

Rien ! La distance offre une réelle proximité. Tous les jeux, les exercices sont réalisables exactement de la même manière.

Certains clients, plus réticents au premier contact, ont rapidement été surpris de la bulle de concentration et de proximité dans laquelle nous plongions chaque séance durant une heure.  

 

Comment faire si l’on veut travailler avec toi ?

On peut me joindre sur Idées clic , ou me contacter sur ibertrandclic@gmail.com ou au 0650973715

Merci infiniment Isabelle pour ton témoignage passionné et passionnant !

Faites connaissance avec Blandine Daveau, Coach-thérapeute, spécialisée dans la conduite du changement et l’amélioration des performances individuelles.

Faites connaissance avec Blandine Daveau, Coach-thérapeute, spécialisée dans la conduite du changement et l’amélioration des performances individuelles.

Coach-thérapeute, Blandine nous livre son témoignage sans langue de bois et nous partage ses méthodes de travail et les outils qu’elle utilise. Blandine a l’art d’user de métaphores pour nous expliquer son métier concrètement. C’est une amoureuse de l’humain, de l’individu. Elle parle de ses clients avec beaucoup d’empathie et de bienveillance et nous rappelle que la connaissance de soi est essentielle car plus on se connaît, plus on est libre dans sa vie.

Allez, je vous laisse découvrir ma conversation avec Blandine

Bonjour Blandine, parle nous de qui tu es.

Bonjour je m’appelle Blandine Daveau je suis coach-thérapeute. J’ai sorti un livre qui s’appelle “Fuck thérapie, la boite à outil pour une autopsie” (édition La Martinière) en 2016. Ce livre rassemble toutes les phrases qui m’ont sauvé la vie et qui participent aujourd’hui à changer la vie de mes clients. Ce livre rappelle la nécessité de vivre dans le plaisir et dans la joie pour aller vers soi, pour retrouver l’amour de soi.

Je suis actuellement en train de rédiger un second livre pour répondre à la problématique  “Comment aborder la sexualité plus simplement pour petits et grands”. J’ai une vraie passion pour l’écriture et je prévois même de continuer l’écriture d’un 3e ouvrage qui concernera le rapport à l’argent. 

Pourquoi avoir choisi le métier de coach ? Comment en arrive-t-on là ?

Je suis à la fois coach professionnel et coach personnel. Mes premiers pas dans le coaching ont été plutôt professionnels. C’était plutôt logique car j’étais auparavant Directrice de communication chez Bouygues Immobilier. Les premiers clients sont arrivés dans le prolongement naturel de mon métier car je faisais un peu de coaching sauvage chez Bouygues. Et cela s’est prolongé ensuite chez moi… j’exerce d’ailleurs toujours chez moi. Assez naturellement, je suis allée vers plus de coaching perso, même si les deux sont liés bien sûr. Quand on travaille sur le pro, on doit automatiquement faire une bascule pour jeter un œil vers le perso et vice versa.

Mais j’aime bien surtout la démarche personnelle. Souvent les coaching pro sont payés par les entreprises  et il faut qu’on leur fasse un feedback. Il y a donc moins de création de lien avec le client que lorsque c’est une démarche personnelle.

Comment as-tu opéré ce changement de carrière quand tu es passée de directrice de communication à coach ?

J’ai été en thérapie très longtemps. La psychologie m’intéressait énormément et je faisais une formation de psychothérapeute en parallèle de mon métier  de communicante. En revanche, au fur et à mesure que j’avançais dans ma formation de psychotérapeute, je me rendais compte que ce métier me renvoyait à une frustration. Il y avait encore beaucoup de dogmatisme, beaucoup de clivages. En tant que thérapeute, j’étais frustrée.

Pour expliquer cela à mes clients, je donne souvent l’image du nutritionniste. D’ailleurs, je les appelle des clients et pas des patients parce qu’ils ne sont pas malades ! Ils ont de l’ambition !  Bref, je leur donne souvent cette image : “Imaginez que vous allez chez un nutritionniste en disant : “j’ai envie de perdre 5 kg” et qu’il vous réponde “ok mais vous perdrez 5kg seulement une fois que l’on aura parlé pendant 2 ou 3 ans….”. Je trouve que ce n’est pas très satisfaisant comme réponse… Donc le coaching a été pour moi une évidence. 

 J’ai cependant été au bout de cette formation de psychothérapeute que j’ai validée. J’ai ensuite négocié mon départ  de Bouygues Immobilier qui a été suivi par un passage un peu à vide. A cette époque, je voulais monter des Salads bars. J’avais envie d’importer ce concept des Etats Unis car à ce moment là, il n’y avait pas Cojean, Jour…il n’y avait pas tout ça… En 2005, c’était l’arrivée de Starbucks en France et ils ont malheureusement pris tous les emplacements que je convoitais . Finalement, je me suis rendue compte que je n’avais pas assez d’argent pour monter cela et que ma vie n’était peut-être pas dans la salade… 😉

Je suis donc revenue à mes premiers amours évidents qu’était l’humain, le soin (mais sans cette notion d’être psychothérapeute, hein ! Ou pas que !) 

J’ai rencontré une personne qui m’a parlé de la thérapie intégrative. Cela veut dire que l’on a pas mal de cordes à son arc pour n’utiliser que celles qui fonctionnent en fonction de la personne que l’on a en face de nous. Donc suite à cela, j’ai intégré une formation que l’on appelle “intégration posturale”, c’est à dire qu’elle est basée sur de la psychologie par le corps, pour sortir les émotions du corps. J’ai fait également une brève formation de graphologue.

Suite à ces formations, je me suis mise une feuille blanche devant mon nez en me disant “qu’est ce que j’aime, qu’est ce que je n’aime pas et est-ce que cela donne une résultante qui est un métier ?” A la fin, le nom du métier était coach.

 En 2005, ce métier était encore méconnu et galvaudé. Ça l’est encore maintenant car on peut être coach de garde robe, coach de moquette… Le mot coach a l’origine pouvait même renvoyer à la notion de “fouetter”, ce n’était donc pas simple à vendre…

 Quand j’ai su que je souhaitais devenir coach, je me suis renseignée sur les formations qui pourraient être validantes relativement rapidement. J’ai intégré la formation internationale “ICI Coaching” de l’Institut de Coaching International, pendant 9 mois mémoire inclus. Elle formait à la PNL, Gestalt, etc. (formations que j’avais déjà faites) mais avec une approche très rapide, très concrète, très précise, et ça, cela me plaisait bien. Cette formation m’a permise d’acquérir ma boîte à outils. C’est également une formation de coaching reconnue au niveau européen, même si je me suis toujours dit que je ne coacherais pas dans une langue autre que ma langue maternelle car il y a trop de subtilité sémantique dans la démarche psychologique… A l’issue de cette formation, j’ai eu énormément de clients qui m’ont été apporté par la formation elle-même : d’autres formés m’envoyaient des gens recherchant des coachs situés en région parisienne. Grâce à cela, cela a marché assez vite.  Ce que mes clients ont apprécié c’est de pouvoir leur proposer, non pas un rétroplanning figé mais surtout du sur mesure (même si je pouvais évaluer le nombre de séance à peu près). Cela veut dire que l’on pouvait autant faire appel à du rêve éveillé de temps en temps pour lâcher prise, que de faire appelle à la PNL pour verbaliser, faire du questionnement.

As tu monté un cabinet ?

Oui j’ai créé mon cabinet (qui s’appelle MakeSens) chez moi. J’ai constaté que le fait d’exercer chez moi créait un lien plus rapide, que l’on n’était pas figé. D’ailleurs, depuis mon livre, les gens ne m’identifie pas trop sous “Makesens” mais plutôt sous mon nom Blandine Daveau.

Comment se déroule tes séances de coaching ?

Je compare souvent mon travail de coaching avec le métier de dentiste : “quand vous allez chez le dentiste pour soigner une dent en particulier, il ne va pas commencer par une autre dent pour atteindre la dent qui vous fait mal, non il commence par celle qui vous fait mal…” Donc ce qui est clair c’est que, quand un client vient me voir avec un objectif, il faut à peu près 3 mois à raison d’une fois par semaine pour atteindre cet objectif, (à raison d’une séance par semaine). On considère qu’il faut 3 mois pour changer un comportement, et au pire 6 mois selon la difficulté de l’objectif.

Je conseille une fréquence d’une fois par semaine pour un premier objectif le temps de mettre les outils “en muscle”.

Lors d’un coaching, je donne aussi des exercices (travaux) entre séances (à la maison). On écrit (beaucoup), on fait des exercices comportementaux et/ou cognitifs (entre séances). On écrit sur un (même) carnet pendant tout le coaching pour garder une trace. Plus on écrit, plus on avance, cela fait un carnet de voyage. Et de temps en temps, quand on a un passage à vide, on peut revenir en arrière et relire son carnet en se disant “ah non finalement c’est juste un coup de mou” ! 😉

Parle-nous de tes méthodes de Coaching ?

J’utilise plusieurs cordes et chaque corde va donner lieu à des outils que je donne (c’est la même chose pour un chirurgien qui choisit ses outils entre un scalpel ou un ciseau). Je mets à l’aise aussi mes clients (mon livre a d’ailleurs failli s’appeler “Même les dentistes ont des caries !”). Cela veut dire qu’il est hors de question de me présenter en Gourou. Comme dans la psychologie il y a trop facilement de transfert et ce n’est pas l’idée. 

Je parle aussi plutôt de cordes et pas de méthodes suite à l’expression “J’ai plusieurs cordes à mon arc”. Pour moi, l’humain n’a pas une seule recette pour l’accompagner.  Les cordes que j’utilise le plus sont l’intuition et l’empathie pour me diriger. On a tous ces cordes mais je les ai davantage travaillées que les autres. Quand quelqu’un rentre je peux évaluer déjà son état émotionnel et sur quel terrain on va aller. On a tous cette compétence mais il faut la cultiver et se faire confiance. Ma formation de coach m’a apporté également les outils comme la visualisation positive, la PNL… J’utilise tous ces outils par touches. Par exemple, j’utilise des outils de sophrologie mais je ne suis pas sophrologue. Je ne fais pas non plus d’hypnose ni d’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) ; cela a un impact trop important sur les personnes et on ne peut pas les utiliser “à la sauvage”. 

Qui as-tu l’habitude d’accompagner et pour quels types de problématiques viennent-ils ?

 Mes clients ne viennent que par bouche à oreille… ce qui crée des familles de clients avec leurs particularismes.

La chance que j’ai dans mon métier, c’est que je ne travaille pas qu’avec des femmes ou qu’avec des hommes, j’ai les 2. Mon client le plus jeune actuellement a 14 ans et le plus vieux a 71 ans.

J’ai aussi beaucoup de problématique de reconversion. J’ai d’ailleurs fait une conférence au mois de mai 2019 sur ce sujet . La reconversion vient aussi souvent avec un niveau d’âge qui correspond à une période que l’on appelle la “middle life crisis”. Cela ne correspond pas vraiment à une crise en soi mais plus à une période de questionnements lié à cette période.

Par contre, je ne prends pas de clients avant 10 ans car cela correspond plutôt à de la pédopsychologie. Mais après, j’accompagne l’individu quelque soit son âge. J’ai également accompagné des couples. Je n’ai pas de restriction. J’aime tellement l’humain, l’individu et je crois tellement en la vie !!!!  En revanche, je ne me serais pas lancée dans mes 5 premières années à prendre des enfants, à prendre des couples, à prendre des amis.

Maintenant, avec la pratique, je peux travailler avec une personne que je connais, un ou une amie si on respecte un cadre bien défini.. On a un objectif, il doit se réaliser et tu dois bosser”. Par contre ce qui est vrai, c’est pour tout le monde pareil, je n’ai pas de baguette magique.

Je ne fais pas de coaching d’équipe chez moi, pas de teambuilding car je me concentre sur individualité.

Je peux avoir jusqu’à 6 séances par jour soit environ 20 clients par semaine. Cela demande de la ressource car on doit se brancher sur l’autre mais si les séances se passent bien cela me donne des ailes. Je m’interdis de prendre plus de 6 personnes par jour, je travaille surtout pendant les périodes de repas et je finis au maximum à 21h le soir. 

Je prends des expatriés par skype en visio avec langue française obligatoire et cela marche très bien, même s’il y a un décalage horaire. J’étais très étonnée au départ car plutôt rétive au coaching à distance. 

On nous avait dit, toujours par dogmatisme, qu’il faut toujours voir les personnes au moins la première fois en vrai. Mais les technologies modernes nous permettent quand même de créer un lien superbe. On ressent des choses et si on a envie de créer le lien on y arrive.

Ce que je demande simplement à mes clients c’est d’être seul, et dans un environnement dans lequel on ne peut pas être dérangé  (pas dans un café ou un lieu de passage). Ça doit être forcément dans de l’intime, clos, sans passage et seul. Ma pratique à distance par Skype ou autre est la même, c’est à dire que l’on a toujours un carnet de route, on prend toujours des notes, mon client, comme moi. 

Je fais aussi du SAV, les personnes hors séances qui ont des difficultés peuvent me contacter, pour avoir un soutien émotionnel dans une période difficile ou sur un exercice en particulier pour avoir une petite piqûre de rappel s’il le faut entre deux séances.

J’estime que l’accompagnement c’est de ne pas être lâché dans le grand bain et d’apprendre à nager tout seul. Mes clients me contactent par texto et je les rappelle ou leur répond par écrit  Ils savent qu’ils ne sont pas seuls. S’ils échouent, j’échoue aussi. Sur ma carte de visite il n’y a pas marqué “coach” mais “partenaire de vos réussites”. Je ne parle pas en théorie car quand on passe le pas de ma porte, il y a zéro jugement, de soi et de moi.

Et que penses-tu du terme “coach” qui est un peu galvaudé comme tu le dis ?

Le coaching vient du sport et forcément cela nécessite un entraînement. Le coaching a la base vient du golf, c’est un coaching mental et ça, c’est très important. C’est important de s’appuyer sur son mental et de savoir que l’on peut tout dépasser. Mais après je n’aime pas trop le terme car il est tellement mal usité, et puis c’est un terme anglais et moi j’aime bien les termes français donc je préfère “Partenaire” ou “coach Thérapeute” et c’est pourquoi c’est ce qui est inscrit sur ma carte de visite. Au moins cela peut créer un questionnement même si l’on voit tout de suite que je ne suis pas coach sportif !! 😄

Quels sont tes apprentissages grâce au coaching ? Qu’aimes-tu dans le métier de coach ?

Le métier doit s’apprivoiser . Si on n’est pas empathique, si on n’est pas dans l’écoute active et la reformulation, on va avoir du mal. On ne peut pas faire que parler, on ne peut pas faire qu’écouter. On ne peut pas faire ce métier si on n’aime pas les autres.

J’aime bien dire que “je n’aime pas les gens (car je suis agoraphobe), en revanche, je suis profondément amoureuse de l’individu.” Et ce métier, on ne peut pas le faire autrement. On ne peut pas le faire non plus si on a des opinions arrêtées, des jugements de valeurs. Il faut avoir des valeurs mais pas des principes. Il faut avoir des limites mais pas de rigidité .

Je ne prends pas en coaching des personnes qui font du mal aux autres (je prends des gens qui SE font du mal OUI, car ça, cela peut changer)

 

J’ai appris que l’on pouvait se sauver de tout. Plus on s’en donne la possibilité, plus la résilience est courte. On apprend à se relever. Plus on tombe, plus on se relève vite malgré les difficultés de la vie.

La connaissance de soi est essentielle. Plus on se connaît, plus on est fluide et libre dans sa vie.

Je ne “gouroutise” pas. Il y a eu des grandes vagues de coachs comme comme des David Laroche ou Tony Robbins (des grands gourous sur Internet), et cela me fait plutôt une peur bleue. En termes de revenus, mon banquier préfèrerait, ça c’est sûr ! Mais c’est typiquement l’inverse de ce que je pourrais pratiquer. Je trouve la « grande messe » à l’américaine assez odieuse car ce n’est pas possible de traiter l’individu de cette façon là. Surtout qu’en plus, ils se prennent pour Dieu et ça, c’est insupportable ! 

Ma politique est “je ne suis pas différente de vous”. Un dentiste peut avoir des caries mais lui,  il est expert dans l’art de vous soigner. Et il ira voir quelqu’un pour se faire soigner. De mon côté, je vais toujours voir quelqu’un de façon ponctuelle.

As-tu des projets en tant que coach ? Comment vois-tu la suite ?

Mes projets sont de multiplier les vidéos sur ma chaîne sur Youtube (la prochaine vidéo à la rentrée sera sur les pouvoirs) et l’écriture de mon 2e livre.

Grâce à cette médiatisation et cette visibilité, j’aimerais populariser des outils, les rendre abordables. Il n’y a pas de réussite sans échec, c’est d’ailleurs un des sujets que j’aborde dans l’une des vidéos que j’ai faite. Dans notre société, on a trop peur d’échouer alors que dans la société anglosaxonne, il faut justement avoir échoué pour pouvoir avancer. Cela nous changerait un peu la vie !

 

Comment faire si on veut travailler avec toi ?

On peut aller voir mon site web ou me contacter par mon téléphone portable. Et le plus simple est de me laisser un message par texto au 06 22 27 37 17.

 

Merci infiniment Blandine pour ton témoignage si sincère et inspirant !

Corentin : “J’ai quitté mes études de physique chimie pour devenir Community Manager !”

Corentin : “J’ai quitté mes études de physique chimie pour devenir Community Manager !”

Issu d’un parcours scolaire scientifique, Corentin Renaut a découvert en parallèle de ses études, le métier de community manager. Il nous partage l’histoire de sa reconversion professionnelle et son accompagnement au coaching, durant deux mois, aux côtés d’Elena Chesneau, psychologue du travail.

Bonjour Corentin, raconte nous ton parcours en toute transparence !

Je suis Corentin, j’ai 23 ans et je vis dans le nord de la France à Armentières. Je suis Community manager depuis 2 ans. 

A la base je m’orienterais vers une licence de physique chimie. Mais pendant un emploi en parallèle de mes études, j’ai eu la chance de découvrir le métier de community manager pour une entreprise sur Tours. J’ai découvert ce métier sans avoir de qualification préalable mais cela m’a tellement plu que j’ai décidé d’arrêter mes études scientifiques et de continuer dans cette voie ! Pour amorcer ce changement professionnel, j’ai opté pour une formation de community manager en alternance à distance via l’école en ligne Open Classrooms. Dans le cadre de cette formation, Open Classrooms offrait  2 mois de coaching pour m’aider à trouver une alternance. On m’a attribué Elena comme mentor et mon premier RDV a eu lieu en juin. Mon coaching s’est terminé il y a 1 semaine et je suis sur le point de signer mon contrat d’alternance ! 

Comment s’est déroulé ton accompagnement avec Elena pour trouver ton premier emploi ?

J’ai bénéficié d’une séance d’une heure par semaine pendant 2 mois, soit 8 séances au total.

Lors de la première séance, nous avons pris le temps de nous présenter l’un l’autre. Elena m’a expliqué les attentes d’Open Class Room et notamment les travaux que j’avais à rendre entre chaque séance. Elena m’a présenté le programme de ces deux mois à venir et elle a surtout été beaucoup à l’écoute de mon projet reconversion, de mon passé et de mes objectifs.

Dans les premières semaines, nous avons revu les bases de la recherche d’emploi :

  1. Personnalisation et optimisation de mon CV : Elena m’a appris à mettre en avant les expériences importantes pour mon projet professionnel et mettre en retrait (voir ne pas les afficher du tout)  les points moins cohérents, par exemple le détail de mes études.
  2. Revue de ma lettre de motivation pour postuler efficacement 
  3. Bases du réseautage : comment et à quels événements dois-je participer pour me créer un réseau et chercher un emploi via ce nouveau réseau ?

     

    Bien se préparer pour réussir son évolution professionnelle

Puis dans les séances suivantes, nous avons fait des exercices sur des points particuliers. Les 2 exercices qui m’ont le plus marqués sont :

  • Comment se présenter à un entretien : Nous avons d’abord échangé ensemble pour définir les attendus, puis Elena m’a demandé de rédiger ma présentation orale pour la prochaine séance. Tout comme le CV,  elle m’a guidé afin que je puisse valoriser mon parcours professionnel en fonction de mon projet. 
  • Quels sont mes qualités / défauts (question que l’on pose souvent en entretien !) : Ce n’était pas vraiment naturel pour moi alors Elena a eu la bonne idée de me proposer de contacter des anciens collègues et membres de ma famille pour qu’ils définissent à ma place mes qualités/défauts. Aussi, en plus de donner une liste, ils devaient détailler chaque qualité/défaut (la manière dont ils les perçoivent) et pourquoi ils me les attribuent.

Et à chaque séance, on passait un moment à débriefer sur mes ressentis de la semaine passée.

Tous les RDV se déroulaient en visioconférence car ma coach était à Lorient et moi à Lille.

On passait par Facebook workplace de Open Class Room et on travaillait dans des tchats privés. Ca aurait pu être sympa de la rencontrer en vrai mais je n’aurais peut-être pas trouvé de conseiller en évolution professionnelle autant qualifié à côté de chez moi. Et cela ne m’a pas manqué pendant nos séances ! Il ne faut pas avoir peur de la visio car cela n’aurait rien changé mis à part d’avoir le plaisir de prendre un café ensemble ! J’aurais surtout perdu 45 min à l’aller et pareil au retour et cela m’aurait fait dépenser de l’argent et de l’énergie, ressource fondamentale de la recherche d’emploi selon moi. 

As-tu rencontré des difficultés pendant ce coaching

Je n’ai pas rencontré de difficultés en soi. Par contre, en étant relativement jeune sur le marché de l’emploi, je n’avais jamais vraiment cherché un travail et le temps me paraissait extrêmement long entre chaque séance. Mon dernier contrat en CDD venait de se terminer et j’étais chez moi toute la semaine à attendre les réponses des entreprises : cela m’angoissait beaucoup.

J’étais très impatient à chaque fois d’arriver à la séance suivante. 

Quand j’envoyais des candidatures ou que je relançais les entreprises, je ne recevais pas forcément de réponses. J’avais vraiment l’impression de stagner car je m’attendais à trouver un emploi sous 1 mois. J’étais très pressé mais je n’avais pas envie de postuler dans des boîtes dans lesquelles je n’avais pas envie de travailler.. 

Le coaching : un accompagnement pour rester motivé

Heureusement, ma coach Elena m’a rassuré et m’a guidé pour canaliser mes angoisses, me trouver des occupations pour passer le temps. J’en ai donc profité pour aller à des événements de réseautage et discuter de ma recherche d’emploi autour de moi afin de bénéficier de conseils de personnes qui connaissaient le marché du travail. 

Si je n’avais pas eu ce coaching, j’aurais été encore plus angoissé et démotivé.

Je n’aurais jamais actionné les mêmes stratégies : j’aurais dépensé un “smic” en timbre et j’aurais été exténué en arrivant aux entretiens ! Bien sûr, j’ai eu du soutien personnel de ma copine, mais Elena m’a servit de guide professionnel sur lequel me reposer. 

Elle m’a rassurée pendant toute ma recherche et m’a permis de savoir que je ne faisais pas fausse route.

Quels outils as-tu utilisé pour trouver ton alternance ?  

Pendant ce coaching, j’ai vraiment appris les principes du réseautage et c’est d’ailleurs comme cela que j’ai trouvé mon alternance ! 

L’une des stratégies pour ma recherche d’emploi était de “travailler au corps” une entreprise qui m’intéressait beaucoup. Un jour, j’ai appris par l’un des contacts de mon réseau que cette entreprise faisait une présentation publique à laquelle je me suis rendu. 

Je me suis donc présenté aux collaborateurs de l’entreprise à la fin de leur présentation. Une semaine après, j’étais recontacté pour un premier rendez-vous de présentation dans l’optique d’un entretien ! Indirectement, c’est bien grâce à mon réseau que j’ai eu la bonne information pour me créer cette opportunité de rencontre.

Grâce à ce coaching, j’ai également complètement changé ma manière de concevoir mon CV.

Avant je pensais qu’il fallait charger au maximum un CV en y inscrivant toutes ses expériences. Le conseil d’Elena qui m’a le plus étonné, c’est de ne pas mettre en avant mon niveau de diplôme (Bac scientifique) car ce n’était pas en lien avec ma recherche d’emploi. A la place, j’ai mis en avant mes compétences, beaucoup plus en lien avec le poste recherché. Je n’ai pas mis mes expériences en ordre chronologique mais en ordre d’importance vis à vis du poste recherché. 

Que pensais-tu du métier de coach avant ton expérience et comment le vois-tu maintenant ?

Pour moi avant, coach n’était pas un vrai métier.

En effet, on entend souvent parler que tout le monde peut devenir coach sans être qualifié…  Dans ma formation Open Class room, ils parlaient plus de mentorat que de coaching. Avant de commencer, j’ai fait des recherches sur Internet pour en savoir plus et voir le profil d’Elena. J’ai vite été rassuré par son diplôme et ses qualifications !

Malgré tout, lors de la première séance, je ne m’attendais pas du tout à parler de moi pendant toute l’heure de rendez-vous ! Je pensais davantage écouter quelqu’un me donner des conseils pendant une heure et je l’aurais mal vécu si cela s’était passé comme ça. 

J’avais une vision erronée du coaching. 

Maintenant, après mon expérience, je vois un bon coach comme :

  • quelqu’un de qualifié ou certifié (notamment en psychologie du travail pour le coaching de carrière et les évolutions professionnelles) 
  • quelqu’un qui est dans l’écoute, qui ne donne pas de conseils, qui discute et s’adapte au mieux aux besoins et objectifs du coaché.

Que conseillerais-tu à quelqu’un qui cherche un emploi et qui n’a pas osé être accompagné dans sa recherche ?

Suite à cette expérience, j’ai déposé une très bonne recommandation à Elena sur Linkedin.

Je lui ai aussi envoyé une lettre de remerciement par courrier car j’avais vraiment envie de lui dire combien son accompagnement avait compté pour moi.

(Je vous partage même le diplôme de meilleur mentor que j’ai envoyé à Elena  😉)

J’ai passé l’entretien final dans l’entreprise de mon alternance une semaine après la fin du coaching.

Mais si je n’avais pas trouvé tout de suite, j’aurais repris des séances de coaching supplémentaires pour continuer à être épaulé dans ma recherche. 

Je n’ai malheureusement pas eu une bonne expérience avec Pôle Emploi et je n’ai pas pu compter sur leur accompagnement : je n’ai pas eu l’écoute que j’attendais et j’ai reçu des conseils basiques commun à tous. J’ai même été très étonné quand ils n’ont pas validé le CV que nous avions construit avec Elena ! Ils m’ont demandé d’utiliser à la place, l’outil de création de CV automatique de Pôle Emploi pour postuler aux offres… Il est sûr que je n’aurais jamais décroché mon emploi avec ce CV “basique” pour un futur métier dans le digital…

 J’aimerais vraiment que les méthodes de recherche d’emploi chez Pôle Emploi évoluent. Les consignes doivent être plus ouvertes et adaptables à chaque profil de personne et à chaque domaine d’activité.

Le mot de la fin

Cela devrait même être obligatoire d’avoir un coaching professionnel avant la fin des études pour nous aider dans notre première recherche d’emploi ! En cours, on nous apprend surtout le théorique mais on ne nous accompagne pas assez dans la pratique. 

 Je conseillerai donc cette expérience à toutes les personnes qui recherchent un emploi, en prenant garde de contacter un coach qualifié comme Elena 🙂 !

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Vous pouvez retrouver Corentin, Community Manager, sur Linkedin

Comment j’ai (enfin) réussi à avoir confiance en moi du jour au lendemain

Comment j’ai (enfin) réussi à avoir confiance en moi du jour au lendemain

Parler en public a été pour moi pendant de nombreuses années un supplice… Je manquais terriblement de confiance en moi :

  • Avant ma présentation : j’avais la boule au ventre plusieurs jours avant, je répétais mon texte tous les jours jusqu’à le connaître par coeur et j’étais à fleur de peau avec mes proches.
  • Pendant : gorge sèche, transpiration, voix qui tremble… Plus j’avançais dans mon discours et plus celui-ci filait à toute vitesse afin que ce calvaire se finisse au plus vite… 
  • Après : Soulagement que cela soit terminé mais déception : ma fierté en avait pris un coup et ne faisait que diminuer le peu de confiance en moi que j’avais dans ces situations là…

Un jour, pendant l’une de mes séances de coaching où je travaillais à vaincre ma peur de parler en public et ma confiance en moi, voilà ce que j’ai compris :

✔️ La confiance en soi n’est pas un luxe. Ce n’est pas quelque chose que nous avons ou que nous n’avons pas. 

✔️ Ce n’est pas un talent, ce n’est pas un don inné ni quelque chose que nos parents nous ont donné ou dont nous avons hérité. 

✔️ La confiance en soi est quelque chose que nous créons. C’est une émotion que nous créons dans notre tête.

1 – Comment alors avoir confiance en soi ?

 

Nous pensons, et beaucoup de personne le pense aussi, que la confiance en soi vient du fait d’être doué à faire quelque chose. 

Mais comment pouvons-nous être bon à quelque chose si nous n’avons pas suffisamment confiance en nous pour essayer ?

Habituellement, nous nous sentons à l’aise dans les choses que nous avons déjà essayées par le passé. C’est pour cela que, la plupart du temps, nous sommes persuadés que nous ne serons pas doués avant de commencer à faire ces choses.

 

Voici alors le secret 🤐 que ma coach m’a confié sur la confiance en soi :

 “La confiance en soi ne vient pas des expériences passées ou du talent mais elle vient de la volonté à vouloir expérimenter les émotions négatives.”

Si nous avons la volonté d’expérimenter les émotions négatives comme par exemple l’échec, la gêne, le jugement, l’humiliation, etc. nous aurons alors plus de confiance en nous que quiconque autour de nous.

Quand nous nous sentons en insécurité, en manque d’estime de soi, c’est souvent parce que nous voulons éviter le jugement des autres. Nous voulons éviter de nous sentir gêné et d’échouer. Nous ne voulons pas essayer car nous ne voulons pas ressentir d’émotions négatives.

👉 Et si nous arrêtions de nous préoccuper de toutes ces émotions négatives ? 

👉 Et si nous ne nous soucions plus du jugement des autres, de l’échec, de la gêne ou de l’humiliation ?

Si c’était le cas, nous nous donnerions à 100% dans tout ce que nous ferions, vous ne pensez pas ?

Le plus incroyable dans tout ça, c’est que si nous nous donnons à 100% dans tout ce que nous entreprenons, nos chances de réussites seraient même beaucoup plus grandes ! Cette confiance en soi nous permettrait de produire de meilleurs résultats. (Et puis si cela n’est pas le cas malgré tout, cela n’a pas tant d’importance…)

 

Vous allez dire “c’est facile à dire mais comment faire ?”

 

Parlons alors plus en détail des émotions négatives que nous pouvons ressentir suite à un échec par exemple. Quels sentiments ressentons-nous lors d’un échec ? La déception, la tristesse, la honte…?

L’émotion ressentie s’exprime plutôt comme une vibration dans notre corps qui est finalement assez inoffensive. Ce qui rend cette émotion douloureuse, c’est plutôt ce que l’on va décider d’en penser, le sens que l’on va souhaiter lui donner.

En effet, le jugement des autres ne provoque aucune douleur tant que nous ne décidons pas de l’interpréter comme une mauvaise critique à notre égard.

En essayant d’anticiper toutes ces “mauvaises” émotions, nous nous sabotons nous-même et nous nous empêchons de gagner cette confiance dont nous avons tant besoin pour réussir.

Alors, si la confiance en soi est seulement la volonté de vouloir tester n’importe quelle émotion négative, ce n’est finalement, que le pire qui puisse nous arriver ! 

Au contraire, cette confiance en nous, nous donnerait même toute l’énergie dont nous avons besoin pour agir car nous n’anticiperions aucune crainte à ressentir des émotions négatives !

2- Comment arriver à ne pas avoir peur de ressentir ces émotions négatives ? Comment ne pas avoir peur du jugement des autres ?

 

Je vous partage un petit exercice d’imagination que ma coach m’a proposé pour y arriver :

1️⃣ Anticipez toutes les émotions négatives dans votre esprit et pensez au pire scénario. (La peur de la peur sera toujours pire que la réalité.)

2️⃣ Imaginez ce que cela vous ferait de ressentir le jugement des autres après un échec : imaginez par exemple une foule de gens, tous en train de vous huer, de rire et de vous juger après avoir donné le meilleur de vous même.

👉 Ne remarquez vous pas qu’aucune de toutes ces personnes ne font attention à vous habituellement ? Ne remarquez-vous pas qu’aucune de ces personnes ne vous a jamais vraiment encouragé ? 

 Les personnes qui nous aiment et nous soutiennent, elles, ne nous jugerons jamais. Au contraire, elles ne manqueraient pas de vous encourager à la première occasion. Toutes ces personnes dont nous pensons être mal jugé ne nous connaissent pas. Et pire ! Nous ne les connaissons pas non plus ! 

Avec ma coach, j’apprends à contrôler mes pensées et à ne pas faire attention aux opinions des autres que je ne connais même pas. Celles qui comptent vraiment sont celles de ma famille, de mes amis, des personnes qui me soutiennent peu importe ce que je fais.

Et j’ai enfin réalisé que la majorité de mes échecs, la plupart des erreurs que je pouvais faire, étaient causés par ce que je pouvais penser et imaginer dans ma tête….

3- Comment augmenter cette confiance en soi au fur et à mesure des expériences ?

 

L’autre grand secret pour faire grandir cette confiance en soi est d’être bienveillant avec soi-même et d’appliquer ces 3 mantras :

👉 Se soutenir quoique que nous fassions,

👉 Être toujours gentil avec soi-même, 

👉 Être toujours fier des efforts que nous faisons.

 La confiance en soi s’acquiert aussi en se respectant soi-même, en étant bienveillant et en prenant soin de soi. Le meilleur moyen d’y arriver est de savoir que l’on sera capable de gérer les émotions négatives en cas d’échec et que l’on ne se blâmera pas soi-même pour cela.

La bienveillance, nous permet de nous fixer n’importe quel objectifQuand nous savons que nous sommes “couverts” par notre bienveillance quoique nous fassions, nous n’avons enfin plus peur de ne pas y arriver !

Et si vous vous dites toujours : “Cela ne va pas marcher”, “j’ai déjà tout essayé”…

Avez-vous déjà été dans une situation où des centaines de personnes vous regardaient donner le meilleur de vous même et vous voyaient échouer malgré tout ? Cela a t il vraiment changé quelque chose pour vous mis à part le fait d’être tombé et de vous être relevé ? 

Les “mauvaises” expériences que nous pouvons vivre ne reflètent pas notre personnalité, notre caractère, nos compétences. Cela signifie juste que nous testons de nouvelles choses et que nous essayons de notre mieux.

Et tant pis s’il y a erreur, l’expérience nous renforce ! Cessons de nous comparer, d’envier, de jalouser ou ironiser pour plutôt admirer et ainsi tenter de (se) dépasser.
Et faisons fi des « qu’en-dira-t-on » !

Comme le dit si bien Winston Churchill 😊 :

“Le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme”.

J’espère que les secrets et conseils que ma coach m’a partagés vous aideront à regagner rapidement confiance en vous. 

N’hésitez pas à nous raconter en commentaires vos astuces pour booster votre confiance en vous.

J’ai hâte d’échanger avec vous ! 🙂

PS : Pour aller plus loin, je vous recommande chaudement le livre « La confiance en soi, une Philosophie », de Charles Pépin.